Ligue des champions - En infériorité numérique, Monaco plie face à Benfica et un Di Maria de gala (2-3)

L'AS Monaco a essayé de se révolter mais ce fut trop dur en infériorité numérique. Réduit à dix à l'heure de jeu, le club de la Principauté s'est incliné face à Benfica à Louis-II mercredi (2-3). Porté par un grand Angel Di Maria (impliqué sur les trois buts), Benfica se relance dans la course aux barrages, tandis que l'ASM conserve sa place dans le top 8 de la Ligue des champions.

Angel Di Maria a fait des étincelles à Monaco avec Benfica, en Ligue des champions.

Crédit: Getty Images

Au bon souvenir d’Angel Di Maria. Au terme d’un match débridé et au scénario rocambolesque, Monaco, réduit à 10 en seconde période, a subi sa première défaite de la saison en Ligue des champions, face à Benfica, à domicile (2-3). Alors qu’ils croyaient avoir fait le plus dur en reprenant l’avantage en infériorité numérique, les hommes d’Adi Hütter sont tombés sur un os : un Angel Di Maria retrouvé, auteur de deux passes décisives merveilleuses pour permettre à son équipe de renverser la vapeur. Au classement, l’ASM reste dans le top 8.
Une pluie de cartons jaunes, une expulsion contestable, une autre possiblement oubliée, deux buts annulés, des retournements de situation : on ne s’est pas ennuyés à Louis-II, lors de la cinquième journée de la Ligue des champions. Un spectacle ouvert que l’on doit à deux clubs qui ont chacun livré une prestation intense, avec des duels rugueux et, aussi, à un arbitrage discutable. Malgré ce bourbier, Monaco a quand même trouvé le moyen d’être devant à la pause, grâce à une action merveilleusement construite et conclue par Eliesse Ben Seghir (1-0, 13e).

Boulette et arbitrage contestable : Monaco n'a pas été aidé

L'ASM a paradoxalement manqué de maîtrise après l’ouverture du score. Ce qui s’est surtout vu au retour des vestiaires, quand la rencontre a basculé dans la folie. Tout a commencé par un poteau de Breel Embolo (47e), qui a empêché son équipe de faire le break. Car, sur l’action suivante, Caio Henrique a remis Benfica dans le match avec une mauvaise remise de la tête pour son gardien, dont a profité Vangélis Pavlidis (1-1, 48e). Une boulette qui aurait pu être oubliée très vite si un but n’avait pas été refusé à Maghnes Akliouche pour une position de hors-jeu (49e).
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Maghnes Akliouche lors de Monaco - Benfica, en Ligue des champions.

Crédit: Getty Images

Une situation également vécue par Benfica quelques minutes plus tard, quand le club portugais a cru passer devant pour la première fois (53e). Mais c’est à l’heure de jeu que le fait de jeu principal a eu lieu : un deuxième carton jaune pour Wilfried Singo, le même Singo qui avait subi une faute grossière classée sans suite d’Alvaro Carreras, déjà averti. Un deux poids, deux mesures que pourra ruminer Monaco au regard du résultat final, même si la victoire était à portée de main après le but de Soungoutou Magassa (2-1, 67e).

Di Maria, l'éternel magicien

À 10 contre 11, Monaco a regagné un soupçon de vigueur à l’orgueil, quand Benfica paraissait emprunté et assommé. Sauf que les Lisboètes ont connu un rebond à leur tour, et il fut fatal aux Monégasques. Un rebond signé Angel Di Maria, l’homme invisible de la seconde période qui est sorti du bois pour lâcher deux caviars à ses partenaires, avec son pied gauche magique. Le premier pour Arthur Cabral (2-2, 84e), le deuxième pour Zeki Amdouni (2-3, 88e). Vu le combat mené, Monaco n’avait plus assez de jus dans le moteur pour rivaliser, et c'est un peu cruel.
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