Ligue des champions - Paris - Gérone (1-0) - Les notes du PSG : raté, raté, raté, Ousmane Dembélé

Il n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent mais il s’est montré rassurant sur une sortie aérienne (34e) ou sur un plongeon dans les pieds catalans (52e). Pour le reste, on attendra une opposition plus relevée pour le juger.

En bref : un soir tranquille.

Le Marocain a toujours autant de cœur. Il n’a cessé de se projeter quitte parfois à jouer numéro 10. Mais que d’imprécisions à l’image de ce coup-franc parfaitement placé et… parfaitement raté (78e). Hakimi n’a pas connu plus de réussite sur ses centres et il a livré un brouillon de 90 minutes. Comment rate-t-il son face-à-face absolument seul à 6 mètres avec Gazzaniga (85e) ?

En bref : il manque d’application.

Son début de match n’a pas diffusé une grande sérénité dans la défense et il est logiquement averti très tôt pour un sévère coup de coude sur Miguel (17e). Après 20 premières minutes où il a manqué de vivacité, le Brésilien est entré dans son match. En seconde période, Paris a dominé, il a géré.

En bref : il a profité du manque d’ambition offensif de Gérone.

Il fut le défenseur le plus saignant dans ses interventions et a sauvé à trois reprises Paris sur les rares incursions catalanes (51e, 72e, 81e). Tout allait bien jusqu’à sa relance ratée sur un petit moment de pression espagnole (86e).

En bref : costaud.

Trop souvent pris dans son dos, il a aussi montré énormément de maladresses dans la partie de terrain adverse en deuxième période... après ne pas s'y être aventuré du tout en première. Mais il a eu le mérite de ne jamais relâcher l’étreinte et c’est finalement lui qui provoque l’énorme boulette de Gazzaniga en toute fin de match. Un but qui vaut cher.

En bref : on retiendra le but.

Plutôt disponible lors des 20 premières minutes, le Portugais a disparu et complètement perdu de son influence. Sans Vitinha pour donner un sens à la possession parisienne, difficile de donner du rythme et si Paris a manqué de justesse, c’est aussi parce que son milieu fut d’une totale discrétion. Quelques ballons récupérés mais il doit faire plus.

En bref : effacé.

Remplacé par Kang-In Lee (64e)

On a retrouvé la versionne mollassonne de Fabian Ruiz version Ligue des champions. Il n’a jamais mis de rythme, trop souvent cherché des solutions dans son dos, caviardé deux frappes (23e, 49e) et perdu un ballon très chaud dans ses 40 mètres (57e). C’est trop pour espérer peser positivement sur le destin du match.

En bref : loin du Fabian Ruiz de l’Euro.

Remplacé par João Neves (63e)

Il a démarré fort et fut longtemps le seul à mettre du rythme et de l’envie. Sa frappe (12e) est le seul frisson de la première période, et sa talonnade merveilleuse aurait pu envoyer Asensio (13e) au but. Son pressing tout terrain a posé de gros problèmes aux Espagnols. Mais il a disparu après 50 minutes plutôt très convaincantes. Dommage.

En bref : il n’a pas tenu la distance.

Le retour du mauvais génie de Dembélé. Si Gazzaniga ne se troue pas à la dernière minute, il aurait dû porter le fardeau du match nul. Comment peut-il oublier Barcola sur le contre assassin (54e) qui aurait dû plier la rencontre ? Comment peut-il à ce point rater sa reprise et l’envoyer dans les cieux du Parc alors qu’il est seul dans la surface (87e) ? Gazzaniga lui sort une belle tentative en lucarne (62e) et il a beaucoup tenté, beaucoup créé. Mais trop raté…

En bref : son côté obscur.

Remplacé par Beraldo (90e+2)

Blessé derrière la cuisse, il a laissé sa place dès la 39e minute. Jusque-là, l’Espagnol s’était montré extrêmement discret malgré une vraie activité au pressing. Mais ses coéquipiers ont eu un mal fou à le trouver malgré ses nombreux décrochages et il a gâché une des rares opportunités parisiennes en croisant trop sa frappe (13e).

Remplacé par à la 39e par

Pas toujours juste lui non plus, il a eu le mérite d’amener un peu de vie avec une vraie obsession pour faire mal à l’adversaire. C’est lui qui lance Dembélé vers le but avant l’énorme raté de l’ailier parisien (54e). Il rate deux belles opportunités de la tête (75e), en transition (80e) et après un joli mouvement sur lui-même (82e). Mais il a eu, lui, le mérite de secouer l’équipe. 

En bref : maladroit mais actif.

Un éclair en tout début de match grâce à un slalom incisif (2e) et puis, plus rien ou presque. Barcola a complètement éteint la lumière. Il a bien tenté de combiner avec Asensio mais ce ne fut jamais assez franc. On attend aussi plus de complicité avec un Nuno Mendes pourtant offensif. Il accompagne bien Dembélé sur la plus franche occasion parisienne mais son coéquipier l’oublie complètement (54e).

En bref : éteint.

Remplacé par Désiré Doué (63e)