Paris - Atalanta Bergame - Les notes du PSG : Le monstre Nuno Mendes, l’extra-terrestre Kvaratskhelia,
Le PSG a démarré la défense de son titre par une leçon infligée à l’Atalanta Bergame. Portés par la puissance de Nuno Mendes et le génie de Khvicha Kvaratskhelia, les Parisiens ont passé une soirée très tranquille. Si Senny Mayulu n’a pas convaincu en faux 9 ou si Bradley Barcola a agacé par son indolence, le collectif reste incroyablement constant. Les notes du PSG face à l'Atalanta Bergame.
"Même sans Doué ni Dembélé, le PSG est supérieur à 90% des équipes… dont l’OM"
Video credit: Eurosport
Lucas Chevalier : 5
Attentif sur une tête de Pasalic (56e), il a passé une soirée sans histoire. Un jeu au pied précis qui a permis au PSG de varier les plaisirs et de se dégager du pressing avec sérénité.
- En bref… Tranquille.
 
Achraf Hakimi : 6
Une première demi-heure de très haute facture avec un centre sur un plateau pour Barcola (8e) et une frappe somptueuse arrêtée avec brio par Carnesecchi après une percée incisive. Au four et au moulin, il a rangé son moteur en seconde période.
- En bref… Costaud.
 
Marquinhos : 7
Il n’avait rien à faire derrière, alors il a brillé devant. Sur l’ouverture du score, il fait tout : il récupère le ballon à 70m de sa surface et finit en avant-centre. Brillant. Deux minutes plus tard, il balance une ouverture de 40m pour Nuno Mendes. Précis. Et provoque un penalty en jouant des coudes dans la surface. Malin. Pour le reste, il a géré derrière avec une grande autorité.
- En bref… Ne lui parlez pas de banc de touche. Marqui a prouvé pourquoi le PSG avait encore besoin de lui.
 
Pacho : 6
Ce n’était pas un match pour lui tant les Italiens ont évité les duels. Et quand l’Atalanta s’est aventurée de son côté, elle a compris qu’il ne fallait pas y retourner deux fois. Pacho n’a pas eu grand-chose à faire mais s’en est acquitté avec beaucoup de sérieux. 
- En bref… Fiable.
 
Nuno Mendes : 8
Un monstre. Quel défenseur latéral gauche peut le regarder dans les yeux dans ces soirées où il a la bave aux lèvres ? Le Portugais se crée seul des occasions sur sa seule énergie comme sur ce face-à-face raté (5e) ou sur ce centre un tout petit peu trop long (14e). Mais son but, entre extrême puissance et finesse délicate où il enrhume le défenseur avant d’ajuster le gardien, est un parfait résumé du joueur qu’il est devenu.
- En bref… Tout-puissant.
 
Remplacé par Illia Zabarnyi (75e)
Joao Neves : 6
Moins impactant dans la construction, il fut, en revanche, indispensable dans la récupération et devant sa défense les rares fois où Bergame est sorti du bois. Toujours aussi propre aussi mort de faim, il a participé à faire disparaître l’Atalanta de l’équation par son activité. Sorti blessé, un motif d’inquiétude pour le PSG.
- En bref… Dans ses standards.
 
Remplacé par Gonçalo Ramos (58e)
Vitinha : 6
Il a éclairé le jeu, comme d’habitude, tout en exerçant un pressing constant sur ses adversaires. Ses relances devant la défense, comme celle pour Ruiz (38e), sont des armes puissantes.
- En bref… La courroie de transmission.
 
Fabian Ruiz : 7
Encore une rencontre très costaude pour l’Espagnol. C’est lui qui met Paris dans le bon sens lors du premier quart d’heure grâce à des déplacements qui ont mis les Italiens au supplice. Il trouve d’une passe décisive aux petits oignons Marquinhos sur l’ouverture du score. Et que dire de sa talonnade en pleine course pour Hakimi (11e) quelques minutes plus tard. Moins en vue après la pause.
- En bref… Un danger permanent.
 
Remplacé par Zaïre-Emery
Khvicha Kvaratskhelia : 8
Pendant 45 minutes, il a dirigé la rencontre presque à lui seul et décidé qui allait se présenter seul face au portier italien. Ses passes de quarterback (Hakimi 5e, Ruiz 10e) ont fissuré l’adversaire. Mais que dire de son but, raid de 30 mètres ponctué par une mine petit filet ? Et dire qu’il était incertain… Mettez-le dans du coton car Kvara a pris une dimension phénoménale.
- En bref… Le patron.
 
Remplacé par Ibrahim Mbaye (75e)
Bradley Barcola : 5
Son penalty tiré avec une indolence et une nonchalance terrible restera le fait saillant de sa rencontre. Comment peut-il mettre aussi peu d’intentions dans un geste aussi décisif ? D’autant que dès la 8e minute, il ratait un duel en le jouant un peu trop facilement. Dommage car l’ancien Lyonnais n’a pas complètement raté sa soirée. A l’avant-dernière passe sur l’ouverture du score, c’est lui qui décale Nuno Mendes sur le troisième. Globalement, quand il touche le ballon, il se passe quelque chose. Barcola a défendu avec application. On aurait aimé qu’il mette les mêmes ingrédients sur son penalty.
- En bref… Les bons et les mauvais côtés de Barcola.
 
Senny Mayulu : 4
Très discret, il a passé son temps à chercher le bon positionnement. Souvent trop haut, il n’a jamais figuré dans les circuits de passe sur les grosses actions parisiennes. Quand ses coéquipiers ont réussi à l’atteindre, il n’a pas fait grand-chose du ballon. Il n’est pas un avant-centre et cela a fini par se voir.
- En bref… De l’activité, peu d’impact.
 
Remplacé par Kang-in Lee (55e)
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