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Des huitièmes qui font saliver et des clubs français encore devant la télé

Loris Belin

Mis à jour 10/03/2016 à 11:26 GMT+1

EUROPA LEAGUE - Les 8e de finale de l’Europa League offrent de superbes affiches, avec… zéro club français au menu. La Ligue 1 avait pourtant la place d’exister. Parce que, outre le Top 4 des championnats européens, plusieurs championnats plus modestes ont au moins qualifié un représentant à ce stade de la compétition.

Manchester United's English striker Wayne Rooney (L) passes past Liverpool's English midfielder Adam Lallana

Crédit: AFP

Pour la deuxième saison de suite, le football français ne place aucun club en 8e de finale de l’Europa League. Malgré quatre équipes en phase de groupe, la Ligue 1 suivra le reste de la compétition à la maison. Une mauvaise nouvelle pour le coefficient UEFA, mais surtout un nouveau revers pour le football hexagonal.

Les quatre grands championnats trustent les huitièmes

Certaines affiches de ces huitièmes de finale auront des faux airs de Ligue des Champions. Avec des chocs comme Liverpool – Manchester United ou Borussia Dortmund –Tottenham, la soirée promet de jolies confrontations entre habitués des compétitions européennes. C’est simple : les quatre plus grands championnats européens (Espagne, Allemagne, Angleterre, Italie) regroupent 10 des 16 clubs encore en lice. La Liga place même ses quatre représentants (FC Séville, Villarreal, Athlétic Bilbao et Valence) en huitièmes de finale, même si l’un d’eux quittera la compétition en raison de la confrontation directe entre Bilbao et Valence. Ces dix clubs semblaient de toute façon être supérieurs aux pensionnaires de Ligue 1.
Les autres pays représentés dans le Top 16 de la Ligue Europa
  • Le Portugal
  • L’Ukraine
  • La Belgique
  • La Suisse
  • La Turquie
  • La République Tchèque

Six championnats plus « faibles » représentés, mais des faux « petits »

Ces championnats, même s’ils sont tirés par une ou deux équipes majeures, sont (souvent) en-deçà du niveau global de la Ligue 1. Le Championnat de France, déjà mis en danger par le Portugal et la Russie au classement UEFA, confirme son recul dans la hiérarchie des compétitions nationales en Europe. Derrière le Paris Saint-Germain, locomotive très au-dessus du lot dans l’Hexagone, aucune équipe n’est parvenue à se mettre au niveau. Monaco, pourtant quart de finaliste de la C1 la saison passée, n’a même passé les poules. Marseille et son budget de 125 millions d’euros avait les moyens d’exister au-delà des seizièmes de finale. Et l’AS Saint-Etienne aurait pu aller un peu plus loin.
Mais ces clubs qui ont passé le cut et ne sont pas issus des championnats majeures d’Europe ne sont pas là par hasard non plus. Le Shakhtar Donetsk est un habitué de la Ligue des Champions, quart de finaliste en 2011 et encore en huitièmes la saison passée. Les Suisses du FC Bâle, tombeurs de Saint-Etienne au tour précédent, étaient également sortis de la phase de poules de la « Coupe aux grandes oreilles » l’an dernier. Même Braga, actuel quatrième du championnat portugais, était finaliste de l’Europa League il y a quatre ans. Aucune équipe française ne peut en dire autant.
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Wahbi Khazri, Isaac Kiese Thelin, Diego Rolan et André Poko (de gauche à droite), avant Bordeaux-Kairat Almaty, en barrage aller de la Ligue Europa.

Crédit: Panoramic

Les clubs français n’étaient de toute façon pas au niveau

Les quatre représentants bleu-blanc-rouge n’ont finalement jamais semblé en mesure d’aller loin dans cette Europa League 2015-2016. Bordeaux n’a pas remporté le moindre match, Monaco n’a guère fait mieux avec un seul succès. Marseille et Saint-Etienne sont sortis des phases de groupe en position de deuxième, l’OM derrière Braga, l’ASSE derrière la Lazio. La suite, ce sera à la télé. Comme d’habitude.
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