Tolisso buteur, Merah à droite : le milieu de terrain de l'OL savoure face au FC Bâle en Ligue Europa (2-0)

Avec seulement deux attaquants de métier alignés par son entraîneur Paulo Fonseca, l’OL a montré un visage moins déséquilibré face à Bâle que lors de ses deux dernières sorties. Les combinaisons et dépassements de fonction des quatre milieux lyonnais – Tolisso, Tessmann, Merah et De Carvalho – ont offert de la stabilité et semé le flou dans la défense bâloise.

"La question n’est même plus de savoir si Mendes est le meilleur latéral gauche du monde"

Video credit: Eurosport

"On a maîtrisé le match, on a eu beaucoup d’occasions franches. On a aussi su faire le dos rond", relevait le jeune Khalis Merah au micro de Canal+, après la victoire lyonnaise face à Bâle (2-0). Lyon a appris de ses errances du week-end dernier pour préserver son sans-faute européen.
À contrepied de ses choix face à Toulouse (défaite 2-1) puis Nice (défaite 3-2), Paulo Fonseca a convoqué son carré au milieu pour affronter le FC Bâle de Ludovic Magnin et Xherdan Shaqiri. En n’alignant que deux attaquants de métier – Satriano, dans l'axe et Fofana, à gauche –, l’entraîneur lyonnais a réalisé un pari doublement gagnant.
En avant-match, le Portugais rappelait combien les "erreurs (défensives principalement NDLR) avaient permis à Nice de gagner", malgré l’avance lyonnaise à la possession dimanche (69%). Si Bâle a plus tiré (10 tirs, contre 5 pour les Niçois), le bloc lyonnais est apparu plus étanche en transition et moins vulnérable aux attaques rapides que lors de sa dernière sortie. Face au Gym, quatre attaquants avaient été titularisés - Sulc, Karabec, Fofana et Satriano.

Un premier but 100% milieux

Mais c’est au cœur du terrain que le carré de Fonseca a le mieux fonctionné, par séquences. Sans Karabec, qui avait commencé les huit dernières rencontres sur le côté droit, Lyon a profité du jeu résolument tourné vers l’intérieur de Khalis Merah.
Le bon pressing de Mathys De Carvalho, venu serrer Metinho jusque devant la surface bâloise, a offert le premier but à Tolisso (1-0, 3e minute) qui rôdait dans la boîte. Ces mêmes dépassements de fonction avaient fait la réussite du schéma lyonnais, en début de saison.
Après la réception de Toulouse, Paulo Fonseca avait pointé le souci lyonnais à la construction. Une carence que peut pallier l'utilisation d'un milieu plus dense. "Nous faisons des très bonnes choses, mais je pense aussi que nous perdons parfois trop souvent le ballon sans parvenir à créer de lien avec les joueurs offensifs. Il y a encore beaucoup à faire dans ce domaine", avait-il déclaré.
Point noir, et pas des moindres : l’OL a de nouveau gâché à la finition, à l’image d’un Tessmann trop égoïste par deux fois (44e, 29e) ou de Martin Satriano (13e). Ce qui aurait pu lui coûter le match, tant Lyon a tardé à doubler la mise par Moreira (2-0, 90e).
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L'OM a-t-il raison de s'en prendre à l'arbitrage ?

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