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Ils préfèrent les gros

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 01/03/2012 à 10:33 GMT+1

Après l'Angleterre et le Brésil, la France de Laurent Blanc s'est offert le scalp de l'Allemagne (1-2), mercredi à Brême. Les Bleus se sont une nouvelle fois montrés convaincants face un adversaire qui a ouvert le jeu. Ce n'est plus un hasard.

Hugo Lloris Eric Abidal Allemagne France

Crédit: AFP

Angleterre. Brésil. Allemagne. Mine de rien, le triptyque a de l'allure. Ces quatorze derniers mois, l'équipe de France s'est offert le scalp des Anglais à Wembley (1-2), des Brésiliens au Stade de France (1-0) et des Allemands au Weser-Stadion (1-2). Evidemment, il y aura bien quelques esprits chagrins pour rappeler que ces adversaires, aussi prestigieux soient-ils sur le papier, n'étaient pas pourvus de leurs meilleures atouts ces soirs-là. Quoi qu'il en soit, il se trouve que les Bleus, qui sont désormais sur une série de 18 matches d'affilée sans défaite, ont gagné à chaque fois. En y mettant par ailleurs souvent la manière.
Etonnante équipe de France, moyenne ou moins que ça face aux petits, convaincante face aux cadors. Philippe Mexès, qui effectuait son retour après onze mois d'absence, pense savoir pourquoi : "On a démontré des choses face à l'Angleterre, contre le Brésil... Face aux petites équipes, il y a plus de tension. C'est plus délicat aussi." La France aurait-elle peur de mal faire contre des formations moins réputées et se sentirait libérée contre des nations du gotha mondial ? Jérémy Ménez est plus mesuré. Le Parisien n'est pas certain qu'il faille chercher midi à quatorze heures : "Je ne sais pas si c'est mental. Mais contre les gros, on réussi bien. Ça montre simplement qu'on a aussi une grosse équipe."
"Une équipe regroupée, c'est plus difficile"
Cela montre peut-être surtout que les Bleus s'en sortent mieux dans la difficulté et que leur football est aujourd'hui plus adapté aux exigences de ces matches qui n'ont d'amicaux que le nom. Et durant lesquels la mission qui leur est dévolue n'est pas de dicter le rythme de la partie ou de faire le jeu, mais avant tout de mettre en échec un adversaire réputé plus fort. "Quand on tombe sur une équipe regroupée, c'est plus difficile", reconnaît Samir Nasri.
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2012 Amical Allemagne France Joie

Crédit: AFP

La France n'est aujourd'hui pas au niveau où Laurent Blanc aurait souhaité qu'elle soit offensivement. La sélection tricolore n'est pas l'Espagne et ne le sera d'ailleurs peut-être jamais. En revanche, défendre, prendre à revers et s'engouffrer dans les brèches, les Bleus savent faire. On l'a vu au Weser-Stadion. Autant s'appuyer sur ces certitudes avant de partir à la conquête du Vieux-Continent. Hugo Lloris en est convaincu. Ce qu'il a perçu de son but ne trompe pas : "Tout le monde a été concerné et concentré durant le match. On se rend compte que quand tout le monde tire dans le même sens, l'équipe de France montre un autre visage." Parole de capitaine.
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