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Le Brésil au finish

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/02/2012 à 23:06 GMT+1

Un but contre-son-camp de Papac a offert sur le fil la victoire (2-1) au Brésil face à la Bosnie, mardi soir, à Saint-Gall. Pour autant, les Auriverde n'ont pas laissé une très forte impression lors de cette rencontre amicale.

2012 Amical Bresil

Crédit: Reuters

Le Brésil a bien démarré 2012 et sa campagne de préparation pour la Coupe du monde 2014. Au moins sur le plan comptable. Pour son premier rendez-vous de l'année, Mano Menezes et ses joueurs se sont imposés à Saint-Gall face à la Bosnie (1-2). Un résultat bon pour la confiance mais plus compliqué à obtenir sur le terrain. Les quintuples champions du monde ont fait parler leur expérience grâce à un premier but rapide signé Marcelo (1-0, 4e) et une seconde réalisation arrivée in extremis suite à un centre d'Hulk dévié dans son propre camp par Papac (1-2, 90e+1).
Entre ses deux actions décisives, le Brésil a alterné le bon et le beaucoup moins bon. C'était cependant prévisible car le sélectionneur auriverde avait annoncé la couleur avant le coup d'envoi. En se privant volontairement de certaines stars (Kaka, Robinho ou Pato par exemple), il voulait procéder à une revue d'effectif et jauger les forces en présence. Menezes a ainsi pu noter que son équipe était toujours à l'aise techniquement et qu'elle pouvait compter sur le jeu de ses latéraux, Marcelo et Alvès, toujours aussi offensifs. Mais l'embouteillage s'est nettement fait ressentir au centre du terrain où les milieux, Ronaldinho en tête, ont cruellement manqué d'inspiration pour contourner le bloc défensif bosnien.
La défense, surtout l'axe central, a laissé paraitre, par instants quelques signes de fébrilité. Thiago Silva et David Luiz ont parfois laissé trop de liberté aux Dzeko, Ibisevic et Pjanic qui ont pu porter le danger devant le but de Julio Cesar. Le portier de l'Inter a d'ailleurs offert l'égalisation aux hommes de Safet Susic en manquant, de manière surprenante, son intervention après un tir a priori anodin d'Ibisevic (1-1, 13e). Ces quelques défaillances tactiques et techniques, finalement sans frais, montrent à Mano Menezes tout le travail qu'il lui reste à accomplir pour mener à bien sa mission. Décrocher un sixième sacre mondial pour son pays. Deux ans et demi de travail ne seront probablement pas de trop.
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