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Pape Gueye étincelant, Balerdi rassurant : les enseignements de la victoire de l'OM en amical face à Waalwijk (1-0)

Antoine Donnarieix

Mis à jour 27/07/2023 à 17:12 GMT+2

Ce jeudi, l'Olympique de Marseille s'est offert une deuxième victoire en trois rencontres amicales contre Waalwijk (1-0). Sur la pelouse glissante de Marienfeld en Allemagne, les Olympiens ont dompté les éléments pour garder leur cage inviolée et remplir un capital confiance non-négligeable à deux semaines de leur troisième tour qualificatif pour la prochaine Ligue des champions.

Pape Gueye (Olympique de Marseille), lors d'un match de présaison.

Crédit: Getty Images

Pape Gueye, buteur providentiel

L'Olympique de Marseille l'avait cédé au FC Séville lors de l'exercice précédent, mais cela appartient désormais au passé. Titulaire en meneur de jeu et épaulé par Ismaïla Sarr et Azzedine Ounahi dans le 4-2-3-1 concocté par Marcelino, le milieu central a réalisé un excellent travail dans la construction du jeu marseillais. Unique buteur de la rencontre peu avant la fin du premier quart d'heure sur une passe décisive signée Ounahi (13e, 1-0), Gueye monte en régime et va donner à son entraîneur un problème de riche pour établir son milieu de terrain titulaire. Une nouvelle expérimentation est prévue le 2 août prochain contre le Bayer Leverkusen, à l'Orange Vélodrome.

Ismaïla Sarr, bon départ

La dernière recrue de l'OM se porte bien, merci pour elle. Depuis son couloir gauche, l'international sénégalais a rendu la tâche complexe aux défenseurs bataves. Très actif comme lors de ses plus belles heures rennaises, Sarr a été le premier joueur à tenter sa chance vers le but d'Etienne Vaessen (3e), puis l'ancien ailier de Watford s'est à nouveau illustré grâce à une deuxième tentative cadrée (20e). Dans tous les bons coups, Sarr aurait pu inscrire son nom à la liste des buteurs sans un retour défensif de dernière minute (32e). S'il s'est un peu éteint par la suite, le Sénégalais a rendu une meilleure copie que Pierre-Eymerick Aubameyang, sorti perdant d'un face à face contre Vaessen (27e). Cela ne presse pas pour l'instant, mais le Gabonais n'a pas encore trouvé le chemin des filets en un match et demi à l'OM...
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Lodi, Aubameyang, Kondogbia, Sarr : les recrues de l'OM

Crédit: Quentin Guichard

Leonardo Balerdi, le calme olympien

Souvent étiqueté comme gauche, le stoppeur marseillais a fait étalage de ses capacités défensives cet après-midi en Allemagne. D'abord dangereux offensivement, l'Argentin s'est ensuite bien comporté pour repousser les assauts adverses (32e, 45e). À son aise aux côtés de Samuel Gigot pour former la charnière centrale, l'ancien défenseur du Borussia Dortmund se hisse progressivement à un niveau intéressant avant d'aborder les échéances européennes. Il s'est notamment montré très rassurant à l'égard du jeune Emran Soglo, titularisé pour la deuxième fois en deux rencontres après la défaite contre Eupen.

Kondogbia-Guendouzi, la force tranquille

Sur le papier, le mercato marseillais apparaît comme une réussite. Désormais, les faits sont également là pour illustrer les prestations de haut vol de l'entrejeu phocéen. Cet après-midi, le niveau s'est élevé lors de l'entrée en jeu de Geoffrey Kondogbia. Souverain dans la conservation du ballon, l'international centrafricain n'a pas tenté sa chance vers le but mais sa qualité de passe a fait de l'effet sur le jeu de l'OM.
Présent à la retombée du ballon, le footballeur passé par l'Atlético de Madrid a souvent combiné avec son partenaire Mattéo Guendouzi. Déjà adopté par le vestiaire, Kondogbia bénéficie également de l'appui de son entraîneur qui l'avait déjà eu sous ses ordres à Valence. Forcément, cela permet de débarquer à Marseille avec un statut à part entière et Kondogbia le rend bien à son équipe.
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