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Une Roja réunie

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 04/09/2011 à 10:00 GMT+2

Le match amical entre l'Espagne et le Chili (3-2) a donné lieu à une échauffourée qui a réconcilié les internationaux du Barça et du Real. Depuis vendredi soir, les tensions entre Catalans et Madrilènes sont oubliées.

Espagne Chili Iniesta Fabregas Arbeloa

Crédit: AFP

"La bagarre de la réconciliation." La presse espagnole ne parle que de ça. De cette fin de match houleuse entre l'Espagne et le Chili (3-2). Vendredi soir, à Saint-Gall, la Roja européenne bat son homologue sud-américaine en amical, grâce à un penalty de Cesc Fabregas à la 90e minute. Les Chiliens ne digèrent pas. La tension est palpable. Elle se matérialise par une vaste échauffourée. Buteur et passeur, Andres Iniesta se frotte à Arturo Vidal. Le stratège espagnol et le défenseur de la Juventus Turin se défient, tête contre tête.
Sergio Busquets et Cesc Fabregas volent au secours d'Iniesta. Alvaro Arbeloa et Sergio Ramos, deux joueurs du Real Madrid, viennent également leur prêter main forte. En Espagne, au pays des Barça-Real, la scène est vécue comme une réconciliation nationale. Il n'en fallait pas davantage pour que les médias s'emballent. "Cette bataille honteuse a fait disparaître tous les doutes sur l'union entre les joueurs de la sélection", titre ainsi Marca en Une. Rendez-vous compte : Blaugrana et Merengue unis dans la bagarre, alors même que depuis des mois, les Clasicos avaient ravivé la flamme des tensions entre les internationaux des deux mastodontes du foot ibérique.
Les quatre Barça-Real du printemps dernier sentaient le souffre. En finale de la Coupe du Roi, à Valence, Arbeloa avait volontairement marché sur David Villa. Lors de la demi-finale aller de la Ligue des champions, Busquets avait, selon les Madrilènes, proféré des insultes racistes à l'encontre du Brésilien Marcelo. Le mois dernier, le match retour de la Supercoupe d'Espagne avait soufflé sur les braises, lorsque Marcelo, encore lui, avait violemment taclé Fabregas, fraîchement arrivé en Catalogne. S'en était suivie une bagarre générale, ponctuée par un geste déplacé de José Mourinho, l'entraîneur du Real, à l'égard de Tito Villanova, l'adjoint de Pep Guardiola.
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Iniesta Real Madrid Barça

Crédit: AFP

Xavi: "J'ai parlé avec Iker"
Toutes ces tensions se sont évaporées cette semaine, en Suisse. Jeudi, Iker Casillas, le capitaine du Real et de la Roja, a petit-déjeuné avec Xavi, le milieu du Barça, pour calmer le jeu. Pour aplanir les différends entre Merengue et Blaugrana. "J'ai parlé avec Iker et tout va bien, a confié le Catalan en conférence de presse. S'il y a une fissure à un moment donné, on en discute et on la règle. On ne peut pas non plus dire qu'il s'agissait d'un problème insurmontable. C'est une affaire de Clasico et rien d'autre. Nous souhaitons qu'il y ait une bonne ambiance, nous sommes sur un même bateau et oeuvrons tous pour le bien du football espagnol."
"Il n'y a aucun problème dans la sélection espagnole, martèle Vicente del Bosque, le sélectionneur. Les joueurs savent faire la différence entre le Championnat et la sélection, ils savent qu'ils représentent l'Espagne." Le message est passé. Toutes ces rivalités, toutes ces tensions se sont envolées vendredi, à Saint-Gall.  "Cette bagarre, insiste Iniesta, a montré à tout le monde qu'il n'y avait pas de problèmes entre nous. Que nous sommes une équipe." Mardi soir, c'est une Espagne unifiée qui recevra le Liechtenstein. Les champions du monde et d'Europe viseront un sixième succès de rang dans les éliminatoires à l'Euro 2012. Il validerait leur billet pour la Pologne et l'Ukraine.
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