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"Je ne négocie pas"

Eurosport
ParEurosport

Publié 27/03/2007 à 08:40 GMT+2

Raymond Domenech ne libérera pas les joueurs qui disputeront la finale de la Coupe de la Ligue, samedi. Sa priorité, c'est le match amical contre l'Autriche et l'équipe de France. Le sélectionneur revient également sur la victoire en Lituanie et le but de

RAYMOND DOMENECH, ça pouvait difficilement être plus attrayant samedi soir...
R.D. : Moi je ne le vis pas dans ce registre là. L'objectif, c'est une qualification à l'Euro. Il fallait gagner celui-là, dans les circonstances rencontrées là-bas. C'est pareil pour toutes les qualification. Au Mondial, on se souvient des résultats à partir des quarts, les matches de qualification, on les a tous oubliés, moi le premier. Mais ceux-là, il faut tous les gagner.
Votre équipe était construite pour batailler...
R.D. : Cette équipe n'a pas été construite pour batailler, cette équipe a été construite pour gagner. En fonction de l'adversaire, de l'état du terrain, du moment... L'adversaire nous a imposé une bataille. On a réussi à répondre athlétiquement à ce combat et à gagner, c'était l'objectif de ce match...
Etait-il prévu dès le départ de passer à deux attaquants dans la dernière demi-heure (entrée de Djibril Cissé) ?
R.D. : On part sur une idée, et ce qui se passe dans le match fait évoluer. Mais j'ai presque l'impression que d'avoir fait un changement qui a apporté quelque chose fait que vous me reprochez qu'avant ça n'ait pas marché, alors qu'en général on dit : "bon coaching". Alors je m'autocomplimente : on a fait un bon changement.
Etes-vous satisfait de votre système de jeu à trois milieux défensifs ?
R.D. : Je n'ai pas d'a priori. Avec cette organisation, j'ai eu des satisfactions. Après, on peut marquer plus de but. Mais rarement on a eu autant de joueurs sur les ballons offensifs. Il n'y a pas eu un en pointe et les autres derrière. J'ai revu le match, et je confirme. Govou, Malouda, Diarra, Toulalan se sont retrouvés en position, sur des débordements, des attaques, même dans l'axe.
Nicolas Anelka semble désormais épanoui en Bleu...
R.D. : Avec moi, cela s'est toujours bien passé. Je n'ai jamais eu de souci, ni avec son jeu ni avec son comportement. Je n'ai rien à dire sur ce qui s'est passé avant. Quand il apporte ce qu'il apporte dans un match, et qu'en plus il marque, il répond à nos attentes, j'espère qu'il continuera longtemps, très longtemps. Je suis heureux pour lui parce qu'on l'a beaucoup décrié et qu'il répond sur le terrain.
Qu'avez-vous pensé des jeunes, notamment Lassana Diarra ?
R.D. : Moi, quand je les prends, c'est que je sais ce qu'ils savent faire. S'ils sont bons, ils confirment, c'est tout. Je ne suis pas surpris. (Diarra) arrive à s'imposer à Chelsea, à son âge. Mais il ne passe pas du CFA à l'équipe de France: il a joué la Ligue des champions. L'écart est mince, il l'a comblé sans souci. Il a confirmé ce que je pensais de lui.
Avez-vous déjà votre équipe pour affronter l'Autriche ?
R.D. : Il y a des joueurs qui n'ont pas joué samedi qui joueront mercredi, c'est évident, mais qui ? Combien ? Pour le moment, j'en suis à la réflexion.
Allez-vous reposer des joueurs de Lyon et Bordeaux en prévision de la finale de la Coupe de la Ligue, samedi, entre ces deux équipes ?
R.D. : Le meilleur moyen de récupérer, c'est de travailler. Après, le temps d'activité se discute. Un match international ça reste important. (En plaisantant:) Il y en a un qu'on a épargné samedi (le Bordelais Rio Mavuba, non entré en jeu, ndlr). Avec (l'entraîneur de Lyon) Gérard Houllier) on a discuté, entre gens sensés, pour essayer de trouver un compromis. Mais la priorité reste le match de l'équipe de France. Je ne négocie pas. Ils seront tous là (avec le groupe) mercredi.
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