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Diarra dans le désert

Eurosport
ParEurosport

Publié 03/03/2010 à 23:49 GMT+1

Au sein d'un collectif balbutiant et mis sous l'éteignoir par son adversaire, Lassana Diarra est un des rares joueurs français à avoir surnagé mercredi face à l'Espagne. Julien Escudé, impliqué sur les deux buts, est quant à lui passé complètement au travers.

2010 France Espagne Lassana Diarra

Crédit: AFP

HUGOLLORIS (5) : Le match que tout gardien déteste par excellence. Il n'a quasiment rien eu à faire mais à la mi-temps, il avait déjà pris deux buts. Deux buts sur lesquels le portier de l'Olympique lyonnais, abandonné par sa défense, s'est retrouvé livré à lui-même. Un bon arrêt à l'heure de jeu sur une frappe de Fernando Torres, sa seule intervention de la soirée. Frustrant.
BACARY SAGNA (4) : Un peu laxiste sur son côté droit en début de match, il s'est surtout distingué en essayant d'apporter un peu de punch offensivement. Quelques bons centres, et une entente avec Franck Ribéry qui aurait pu s'avérer intéressante si les Bleus avaient eu davantage de ballons à jouer. Assez peu sollicité en seconde période.
MICKAEL CIANI (5) : Titularisé pour sa première cape, qui plus est face au champion d'Europe, le défenseur bordelais n'a pas démérité et n'a pas eu l'air d'un bleu, sauf sur ce double grand pont de Torres en début de seconde période. Mais on a retrouvé les qualités qu'on lui connait avec les Girondins. Solide dans les duels, il a aussi fait apprécier à plusieurs reprises la qualité de son jeu long. Il a gagné le droit de revenir.
JULIEN ESCUDE (3) : Un chemin de croix. Trop souvent à contretemps, le défenseur du FC Séville n'a pas marqué de points, c'est le moins qu'on puisse dire. Il est impliqué sur les deux buts. Sur le premier, il a mordu comme un cadet dans la feinte de Silva. Sur le second, amorphe face à Ramos, il n'a pu que détourner la frappe du Madrilène dans le but de Lloris. Son passif va finir par être lourd en équipe de France...
PATRICE EVRA (5) : Un énorme raté de dernière minute a bien failli profiter à Navas et amener le troisième but espagnol. Il aurait terni une copie globalement correcte pour l'arrière-gauche de Manchester United. Il a plutôt bien tenu son couloir. Malheureusement, après une bonne entame, il s'est un petit peu éteint au fil des minutes.
LASSANA DIARRA (6) : De loin le meilleur joueur français de la soirée. L'Espagne ayant monopolisé le ballon en début de match, il a eu du travail. Il l'a bien fait, en récupérant beaucoup de munitions et a tenté de les faire fructifier. Dans ce domaine, il n'a guère été aidé par ses partenaires. Une activité incessante qui a permis au milieu de terrain tricolore de ne pas sombrer totalement.
JEREMY TOULALAN (3) : Pas un joueur au monde ne court davantage que lui sur le terrain. Le problème, c'est que quand Jérémy galope, c'est le plus souvent dans le vide. Les Espagnols lui ont donné le tournis. Quelques bons ballons récupérés, mais le plus souvent mal exploiter. Un peu plus consistant en seconde période, à l'image de l'équipe de France, mais le match était fini.
YOANN GOURCUFF (3) : Ce match a confirmé la tendance de ces derniers mois: la saison dernière, son jeu fleurait bon l'eau de Cologne. Aujourd'hui, il sent l'huile de coude. C'est moins agréable. Etouffé par le milieu espagnol, il n'a jamais pesé sur les débats. A son crédit, un bon ballon pour Anelka en seconde période. C'est à peu près tout. Même dans son rôle de tireur de coup de pieds arrêtés, il n'a pas été en réussite. Comme, en plus, il est à l'origine du second but espagnol en perdant un ballon à une trentaine de mètres de son but, le bilan n'est pas fameux.
FRANCK RIBERY (4) : Pour sa première titularisation depuis juin 2009 et son premier match avec les Bleus depuis le Serbie-France du 9 septembre, il avait beaucoup d'envie. Mais ça ne suffit pas. Le Munichois n'a pas eu beaucoup de réussite dans ses prises d'initiative et son côté imprévisible, que redoutait Del Bosque, n'a pu être mis en évidence. Passé quelques minutes à gauche après la sortie d'Henry, il a cédé sa place peu après sur blessure.
Remplacé par Florent Malouda (74e), qui a obtenu l'occasion française la plus nette du match en trouvant le poteau sur une tête au point de penalty.
THIERRY HENRY(4) : Pour son retour au Stade de France, trois mois et demi après sa désormais célèbre main contre l'Irlande, le capitaine des Bleus a d'abord été accueilli par des applaudissements, avant de sortir sous les sifflets. De l'abnégation, mais un cruel manque de rythme et d'explosivité pour constituer une menace sur son côté gauche. Et son ballon perdu à la 21e minute a amené le premier but espagnol. Après la pause, il a permuté avec Anelka pour s'installer dans l'axe. Sans réussite, puisqu'il s'est montré maladroit sur son unique ballon à négocier dans la surface espagnole.
Remplacé par SidneyGovou (63e), assez transparent.
picture

2010 France Thierry Henry

Crédit: AFP

NICOLAS ANELKA (4): Un match bien difficile pour le buteur de Chelsea, totalement sevré de ballons au cours des 45 premières minutes. Du coup, il a essayé de venir les chercher plus bas, poussant parfois cette logique jusqu'à l'absurde quand on l'a vu revenir dans son propre camp pour toucher ce ballon qui ne venait pas à lui. Bien tenu par Puyol, Anelka s'est un tout petit peu plus montré lors du deuxième acte, quand les espaces se sont libérés. Les rares fois où il s'est retrouvé avec un ballon exploitable, il n'a pas fait le bon choix.
Remplacé par DjibrilCissé (77e), qui n'a eu qu'un tout petit quart d'heure pour se montrer. Suffisant pour apporter un zest de dynamisme et offrir un joli centre à Malouda.
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