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Brésil - France (3-0) : Koscielny, Payet, Sakho, Guilavogui, nos quatre rescapés du naufrage

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/06/2013 à 11:01 GMT+2

Les dix jours en Amérique du Sud ont dessiné de nouvelles tendances dans le groupe France. Certains ont laissé passer leur chance, d'autres se sont affirmés. Revue d'effectif.

2013 Payet Equipe de France

Crédit: AFP

ILS EN ONT PROFITE
LAURENT KOSCIELNY : DISCRET MAIS INDISPENSABLE
Face à l'Uruguay, il a tenu la baraque dans les duels. Très discret, le Gunner ne fait pas beaucoup parler de lui mais Deschamps ne s'y trompe pas en le faisant débuter tous les matches qui comptent. Des quatre défenseurs centraux utilisés par les Bleus en Amérique du Sud, il fut le plus convaincant. Au fil de ses sélections, il s'impose comme un indispensable. Il ne fait pas de bruit mais prend de l'avance sur les Varane, Sakho et surtout Rami.
Ceux qui en pâtissent : Rami, Varane, Mangala, Sakho.
DIMITRI PAYET : ENFIN DE L'AUDACE
Face à l'Uruguay et au Brésil, il fut l'un des rares à tenter sa chance. Au coeur d'une animation offensive atone, il a provoqué et accéléré. Sa fâcheuse tendance à multiplier les touches de balle reste une limite majeure tout comme ses nombreux passages à vide. Mais Payet profite surtout du désert à droite qui lui offre une opportunité de s'installer dans le onze. Il n'a pas éclaboussé la tournée de son talent mais sa prestation dessine de vrais espoirs pour un côté droit en déserrance totale. Ses deux titularisations consécutives dessinent la pauvreté des ressources tricolores dans les couloirs lorsque Ribéry n'est pas là.
Ceux qui en pâtissent : Ménez, Rémy.
MAMADOU SAKHO : TOUJOURS AUSSI INFRANCHISSABLE
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2013 Sakho

Crédit: AFP

Face au Brésil, son impact physique a limité la casse. Après la bonne performance de Mangala à Montevideo, il a rappelé pourquoi il n'a raté que deux matches sous l'ère Deschamps. En défense centrale, la hiérarchie est fluctuante mais Sakho est rarement décevant.
Ceux qui en pâtissent : Rami, Mangala, Varane
JOSUHA GUILAVOGUI : UN RECOURS INTERESSANT
Lui a croqué à pleines dents dans la tournée sud-américaine. "C'est pour ça que j'ai pris des joueurs comme lui. Cela demande confirmation mais c'est très intéressant ce que je lui ai vu faire, au vu de l'adversité", a résumé Deschamps. En l'absence de Pogba, Cabaye et Matuidi, Guilavogui et son gros volume de jeu postulent à une sélection en Géorgie. Si la France joue en 4-3-3, il peut s'imposer en sentinelle. Face aux Brésiliens, il a été précieux. Alors face aux Géorgiens, théoriquement...
Celui qui en pâtit : Mavuba
A REVOIR
ELIAQUIM MANGALA : UNE ERREUR MAIS DES PROMESSES
Même style que Sakho, costaud dans les duels, Mangala n'a pas raté ses débuts. Sa faute sur le but de Suarez ternit l'ensemble mais il n'a pas fait de complexe et son profil de gaucher reste un précieux atout parmi les nombreux défenseurs centraux qui postulent à une place dans le groupe. Il lui reste à enchainer mais le potentiel est là.
CLEMENT GRENIER : UNE ALTERNATIVE A VALBUENA
Il a peu joué, se contentant des fins de match. Mais face à l'Uruguay, il a de suite joué dans le sens du jeu, trouvant la profondeur. Plus neutre face au Brésil, il mérite, au vu également de ses performances en club, de revenir. Son souci, c'est que Valbuena est indiscutable en soutien de l'attaquant. Mais en cas de pépin du Marseillais, Grenier est un recours intéressant.
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2013 uruguay france clément grenier

Crédit: AFP

L'AMERIQUE DU SUD LES A PLOMBES
YOANN GOURCUFF : A GAUCHE, PLUS JAMAIS CA
Dans l'axe, c'est bouché alors Gourcuff a profité de l'absence de Ribéry pour tenter de démontrer en sélection que ses bonnes performances à gauche à Lyon ne sont pas le fruit du hasard. C'est raté. Face à l'Uruguay, il a ralenti le jeu et perdu un nombre considérable de ballons. Timide dans les duels, il a traversé le match comme un fantôme. Deschamps lui a tendu la main mais on n'est pas prêt de revoir Gourcuff à gauche même si Ribéry se blesse.
Celui qui en profite : Ribéry
KARIM BENZEMA : TOUJOURS RIEN
A force de creuser, Benzema va finir par toucher le fond. Le Madrilène, touché au genou et opéré ce mardi, avait quelques circonstances atténuantes, n'était pas au top de sa forme et on l'a connu plus affûté. S'il a stigmatisé les carences de l'animation, il a une grosse part de responsabilité. Pas assez d'appel et un dézonage systématique qui ruinent un nombre important de situations chaudes. Le problème, c'est qu'il n'existe pas d'alternative crédible et que Benzema est quasiment assuré de retrouver sa place cet automne.
Ceux qui en profitent : ?
BENOIT TREMOULINAS ET JEREMY MATHIEU : A GAUCHE, IL Y AVAIT DES TROUS D'AIR
Les grands vainqueurs de la tournée sud-américaine : Gaël Clichy, Lucas Digne voire Patrice Evra. Mathieu et Trémoulinas ont été les deux Français les plus en difficulté à Montevideo et Porto Alegre. Uruguayens et Brésiliens se sont régalés sur leurs côtés. Les deux latéraux français ont laissé des trous béants. Il n'est pas certain qu'on les revoit de sitôt sous le maillot bleu. Lucas Digne en revanche...
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2013 Mathieu Equipe de France

Crédit: AFP

Ceux qui en profitent : Clichy, Digne voire Evra
OLIVIER GIROUD : UN COUP POUR RIEN
Souvent frustré en Bleu, il a beaucoup joué en Amérique du Sud sans se procurer la moindre occasion de but. Comme Benzema, il a pointé l'animation mais, contrairement au Madrilène, il a pris, lui, le soin de se montrer précieux à la récupération. Ce n'est pas là qu'il est attendu et Giroud a gâché une belle opportunité. Sauf retournement de situation, c'est sur le banc qu'il passera l'automne en sélection.
Celui qui en profite : Benzema
ADIL RAMI : UNE PLACE DANS LE GROUPE MENACEE
Deschamps ne l'a pas lâché lors d'un entrainement à Montevideo. Cela n'a pas empêché Rami de passer complètement à travers face au Brésil. Avec la prestation solide de Mangala et le probable retour de Varane, Rami n'est pas assuré de figurer aux prochaines convocations des Bleus. Ses sautes de concentration plombent son bilan. Indiscutable sous Blanc, Rami glisse doucement dans la hiérarchie.
Ceux qui en profitent : Koscielny, Sakho, Mangala et Varane.
BACARY SAGNA : SANS SAVEUR
Sagna n'a pas été catastrophique en Uruguay mais il n'a pas su se montrer assez autoritaire derrière et assez audacieux devant. Un match quelconque qui fige la hiérarchie devant lui. Il l'avait l'occasion de la bousculer, c'est raté. Debuchy reste dans l'esprit de Deschamps l'option prioritaire. Sagna n'a rien fait pour instiller le doute.
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2013 Bacary Sagna

Crédit: AFP

Celui qui en profite : Debuchy.
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