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Amical - Didier Deschamps (France) : "On n'est pas en vase clos, la porte est ouverte"

ParAFP

Mis à jour 06/09/2014 à 20:01 GMT+2

Didier Deschamps l'assure : même si son groupe est bardé de Mondialistes, il n'est pas fermé pour autant. Il est prêt à intégrer de nouveaux joueurs d'ici 2016.

Didier Deschamps, détendu en conférence de presse à la veille de Serbie-France, le 6 septembre 2014.

Crédit: AFP

Comment la France aborde ces rencontres sans enjeu dans ce groupe de qualification?
Didier Deschamps : On a une période de deux ans de matches amicaux même si on a été reversé dans un groupe de 5. On a fait le choix d'avoir des équipes de haut niveau sur d'autres matches amicaux comme l'Espagne, jeudi. Dans ce groupe de qualification, la Serbie, le Danemark et le Portugal sont les candidats à une qualification directe.
J'ai pas mal regardé cette équipe de Serbie. Elle a changé de sélectionneur et quand on regarde poste par poste, la majorité des joueurs évoluent dans de grands clubs à l'étranger. Individuellement, cette équipe a beaucoup de qualités. C'est bien pour nous, on aura un adversaire qui va donner le meilleur de lui-même. C'est bien pour nous d'être dans la difficulté.
Allez-vous aligner la meilleure équipe possible dimanche?
D.D. : Je vais aligner une équipe qui sera différente de celle qui a joué contre l'Espagne. Je considère que c'est normal de donner du temps de jeu à tous les joueurs qui sont là et qui ont eu peu de temps de récupération. Ce ne sera pas la même équipe.
L'objectif est-il de finir premier du groupe, même de manière fictive ?
D.D. : On peut avoir cet objectif en interne de finir premier de ce groupe. Je ne sais pas si vous publierez ce classement mais l'objectif sera de prendre le maximum de points.
Depuis votre prise de fonctions en 2012, tout se déroule-t-il comme prévu pour vous?
D.D. : (Ironique) Tout était prévu bien évidemment, avec l'objectif de se qualifier pour la Coupe du monde. Après ce match aller en Ukraine (défaite 2-0 en barrage, ndlr) tous les feux étaient au vert. On se sentait tellement sûrs de nous (rires). Non, ça a mis du temps. Cela s'est construit dans la difficulté. Le match retour du barrage a changé l'histoire des joueurs, de la mienne et de mon staff.
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Mamadou Sakho a marqué des points face à l'Ukraine

Crédit: Panoramic

Le fait d'être à cette Coupe du monde, d'avoir vécu 50 jours ensemble, ce vécu est important et rien ne le remplace. Mais ce n'est pas parce que certains n'étaient pas là, qu'ils ne pourront pas être là en 2016. J'ai pris une équipe qui sortait d'un quart de finale de l'Euro éliminé par le vainqueur mais j'ai amené des choses différentes et des choix différents, comme c'est le cas quand il y a un changement de sélectionneur.
En faisant arriver des nouveaux joueurs, n'y aurait-il pas le risque de casser l'équilibre du groupe?
D.D. : L'équilibre est fragile mais on n'est pas en vase clos. La porte est ouverte. Si eux restent compétitifs, ce sera peut-être plus compliqué, mais j'ouvrirai la porte de toute façon. Parce que c'est logique que certains puissent venir. C'est plus à ceux qui sont là de faire en sorte que les nouveaux puissent être intégrés et être bien dans ce groupe.
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Didier Deschamps dirige la dernière séance d'entraînement des Bleus à la veille de Serbie-France, le 6 septembre 2014.

Crédit: AFP

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