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France-Danemark (2-0), Tactique, joueurs, stats, l'antisèche: La victoire, c'est celle du changement

Vincent Bregevin

Mis à jour 30/03/2015 à 11:52 GMT+2

Si elle ne devrait pas bouleverser la hiérarchie chez les joueurs, la victoire de la France face au Danemark (2-0) a en revanche montré que le 4-2-3-1 pouvait être une alternative crédible au 4-3-3 de Didier Deschamps. Notre antisèche.

L'équipe de France a retrouvé le chemin de la victoire face au Danemark.

Crédit: AFP

Le jeu : Le pressing tricolore a eu raison du Danemark… pendant une période

En troquant son 4-3-3 traditionnel pour un 4-2-3-1, Didier Deschamps a mis en place un schéma permettant à la France d'imposer un pressing qui a fait la différence. Les quatre éléments offensifs tricolores, aidés par l'un des deux récupérateurs restant à tour de rôle en couverture, ont travaillé collectivement pour récupérer les ballons le plus haut possible et mettre rapidement la défense danoise sous pression. Le plan de jeu français a parfaitement fonctionné en première période, avec deux buts pour le valider. Moins en deuxième, où les Tricolores n'ont pas su afficher le même niveau physique face à des Danois moins amorphes que dans le premier acte. Mais pas assez conquérants pour renverser la situation.
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Alexandre Lacazette a ouvert le score face au Danemark

Crédit: AFP

Les joueurs : Kondogbia, lui aussi, a marqué des points

Le trio Payet-Lacazette-Giroud, à l'origine de l'essentiel des actions tricolores, est le grand gagnant d'un match où Geoffrey Kondogbia a su se montrer. Au-delà de son impact physique, le Monégasque a montré que sa technique pouvait être précieuse pour des Bleus qui en avaient manqué face au Brésil. Stéphane Ruffier et Laurent Koscielny ont été irréprochables en défense. Morgan Schneiderlin et Raphaël Varane ont su rebondir après un match mitigé face au Brésil. Christophe Jallet, Benoît Trémoulinas et Antoine Griezmann ont été un cran en-dessous. Le Danemark a été globalement décevant, à l'image de Christian Eriksen. Simon Poulsen a réussi une bonne entrée cependant.
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Geoffrey Kondogbia, à la lutte avec Michael Krohn-Dehli lors de France-Danemark.

Crédit: AFP

Le tournant qui n'a pas eu lieu : Le poteau qui soulage les Bleus

45e minute : La France a fait le break peu de temps auparavant et semble en mesure de regagner les vestiaires avec deux buts d'avance. Les Bleus concèdent cependant un dernier coup franc, excentré sur le côté gauche, juste avant la pause. Michael Krohn-Dehli donne une trajectoire rentrante au ballon qui passe devant plusieurs joueurs avant de terminer sa course sur le poteau. Il s'en est fallu de quelques centimètres pour que l'avantage de la France ne soit plus que d'un but dans les derniers instants de la première période.

La stat : 6

Le Danemark n'a pas marqué à Saint-Etienne, comme le plus souvent quand il vient en France. Les Danois sont restés muets six fois lors de leurs sept matches disputés dans l'Hexagone. Ils n'y ont inscrit qu'un seul but, qui remonte à la Coupe du monde 1998, lors de leur défaite face aux Bleus en match de poules (2-1).
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A la lutte avec Morgan Schneiderlin, Nicklas Bendtner n'a pas pu empêcher le Danemark de rester muet en France.

Crédit: AFP

Le tweet :

Au niveau de l'ambiance aussi, c'était autre chose que France-Brésil.

La décla : Didier Deschamps (sélectionneur de l'équipe de France)

C'est bien, la victoire est là et on est premier du groupe (sourire).

La question : Le 4-2-3-1 est-il plus qu’une alternative pour Deschamps ?

Il y avait pas mal de nouveautés dans le onze de départ de Didier Deschamps, mais il y avait aussi du neuf dans le schéma choisi par le sélectionneur. Si la France n'a pas été aussi performante en première période qu'en deuxième, elle a cependant prouvé qu'elle pouvait être compétitive dans cette configuration en 4-2-3-1 lors des 45 premières minutes du match. Principalement, parce qu'il mettait bien en valeur les joueurs présents sur la pelouse. Ce qui a le plus frappé, c'est la complémentarité des hommes de Deschamps dans ce système.
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Didier Deschamps, lors de France-Danemark.

Crédit: AFP

Plus offensifs que Sagna et Evra, les latéraux Jallet et Trémoulinas ont permis à Griezmann et Lacazette de se recentrer, et de combiner ainsi plus facilement avec Giroud et Payet. Kondogbia a aussi été à l'aise dans une configuration à deux récupérateurs où Schneiderlin lui a offert une bonne couverture. S'il est peu probable que Deschamps abandonne son traditionnel 4-3-3, qui a fait ses preuves jusqu'ici, ce match face au Danemark a montré que le 4-2-3-1 était une alternative crédible. Et, pourquoi pas, une expérience à renouveler avec un onze plus proche de son équipe-type.
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