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Match amical : L'Angleterre a tenu tête à l'Italie (1-1)

Alexandre Métivier

Mis à jour 31/03/2015 à 23:33 GMT+2

Longtemps menée, l'Angleterre a obtenu un nul mérité en Italie (1-1) en match amical. Andros Townsend a permis aux anglais de répondre à l'ouverture du score italienne de Graziano Pellè.

Wayne Rooney en duel avec Andrea Ranocchia lors d'Italie-Angleterre.

Crédit: AFP

L’Angleterre ne fera pas le grand huit. Après ses sept victoires de rang depuis le Mondial, la sélection de Roy Hodgson n’a pu faire mieux qu’un nul à Turin contre l’Italie (1-1), score inédit depuis 1952 entre ces deux nations ! Les Italiens conservent eux aussi leur invincibilité sous l’ère Antonio Conte, nommé après la Coupe du monde en remplacement de Cesare Prandelli. L’ancien coach de la Juve, de retour dans le Juventus Stadium qui lui a tant réussi pendant trois saisons en Serie A, affiche désormais un bilan de cinq victoires pour trois nuls. 

Pellè se réveille face aux Anglais

Le sixième succès semblait se dessiner à la pause. Face à des Anglais brouillons en attaque, l’Italie avait réussi à convertir sa première situation. Giorgio Chiellini - qui cumulait avant le match six des douze buts inscrits en sélection par les onze joueurs choisis pour débuter -, délivrait un excellent centre du droit vers les six mètres. Graziano Pellè, pas franchement gêné par Harry Kane, déviait subtilement le ballon pour l’envoyer dans le petit filet gauche de Hart (1-0, 29e).
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Graziano Pelle félicité par ses coéquipiers après avoir marqué pour l'Italie face à l'Angleterre.

Crédit: AFP

L’attaquant de Southampton, si efficace en début de saison mais muet depuis le début de l’année 2015 en Premier League, a inscrit son deuxième but en trois sélections. Son compagnon d’attaque Eder, qui disputait son deuxième match avec l’Italie trois jours après son but si important en Bulgarie (2-2), manquait le break juste après la pause en buttant sur Hart (50e). L’Italie venait de laisser passer sa chance et l’Angleterre est logiquement revenue au score.

Kane-Rooney, association prometteuse

Si Walcott n’a jamais semblé concerné, Kane et Rooney, dont la première association faisait tant parler et saliver avant le match, ont commencé à bien se trouver après le repos. L’entente entrevue sur la seule alerte anglaise de la première période – une barre de Rooney consécutive à un mauvais renvoi italien après une remise de Kane (21e) -, s’est faite plus régulière.
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Harry Kane et Wayne Rooney lors d'Italie - Angleterre.

Crédit: AFP

Après une première frappe juste à côté (50e), Kane a commencé à aimanter les ballons aux abords de la surface. Son centre tendu vers Rooney dans les six mètres (75e) a bien failli ramener les Anglais à hauteur mais c’est finalement un autre joueur de Tottenham, Andros Townsend, qui a fini par tromper Buffon d’une frappe puissante de l’extérieur de la surface (79e). Malgré deux occasions, toujours par Rooney (81e) puis Kane (90e + 2), l’Angleterre n’enchaînera pas un huitième succès de suite et devra aussi attendre encore avant de battre l’Italie sur son sol pour la première fois depuis 1961. 
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