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Du travail bien fait pour les Bleus face à l'Irlande (2-0)

Maxime Dupuis

Mis à jour 28/05/2018 à 23:17 GMT+2

Appliqués et conquérants à défaut d'être totalement brillants, les Bleus se sont facilement imposés contre l'Irlande, lundi soir au Stade de France, pour leur premier match de préparation au Mondial. Olivier Giroud en a profité pour rejoindre Zinedine Zidane dans l'histoire des buteurs en équipe de France alors que Nabil Fekir et Kylian Mbappé ont laissé entrevoir une belle complicité.

Les Bleus se congratulent après le but de Nabil Fekir face à l'Irlande

Crédit: Getty Images

Réussir le premier chapitre d'un livre n'offre aucune garantie quant à la qualité de l'épilogue. Mais ça donne envie de lire la suite. Et c'est déjà pas mal. Lundi au Stade de France, les Bleus n'ont pas raté leur introduction et, vainqueurs de l'Irlande (2-0) en ayant dominé les débats de A à Z, se sont offert une entame de campagne de Russie sans vague. Olivier Giroud a poursuivi sur sa lancée, marquant son 31e but (comme Zidane) le soir de sa 72e cape (comme Platini), et Nabil Fekir a retrouvé le chemin des filets qu'il avait perdu depuis trois ans et un drôle d’amical face à la Belgique (3-4), ici même à Saint-Denis.
Lundi soir, sous une pluie qui tombait comme à Gravelotte plus qu'à Dublin, les joueurs de Didier Deschamps ont récité leur première leçon de l'été avec application. On pourrait bien leur reprocher de ne pas avoir donné au score l'ampleur que leur domination laissait présager mais ce serait chipoter. Parce l'équipe mise en place par DD, avec Nabil Fekir parmi les trois de devant et Steven Nzonzi avec les trois du milieu, a globalement rempli sa mission.
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Nabil Fekir (France) face à l'Irlande

Crédit: Getty Images

Giroud en deux temps

La première mèche a été allumée par la doublette Sidibé - Mbappé, qui s'est rappelée aux bons souvenirs de leur collaboration monégasque. Un jaillissement du premier, pour servir le second qui a frappé à côté du but de Colin Doyle (3e). Le portier des blancs d'un soir n'a pas été plus inquiété sur une deuxième tentative du Parisien, du gauche cette fois (16e).
Dominateurs et maîtres du ballon dans les grandes largeurs, les joueurs de Didier Deschamps ont fait le siège du but irlandais, sans mettre une pression folle mais avec une précision grandissante. Après un coup franc de Fekir, passé à côté de la mire (22e), Benjamin Mendy, d'une frappe puissante (25e), et Kylian Mbappé, d'un tir tendu au premier poteau (31e), ont chauffé les gants de Doyle.
A droite comme à gauche et dans une configuration favorable à la marche avant, Djibril Sidibé et Benjamin Mendy ont probablement rassuré Didier Deschamps. Corentin Tolisso, lui, n'avait personne à rassurer. Mais le Bavarois a une nouvelle fois fait le job et aurait pu ouvrir le score si son enroulé du droit n'avait pas léché le poteau gauche irlandais (37e).

La faute de main de Doyle, la concentration de Mandanda

Finalement, la lumière est venue, comme souvent, des pieds de Giroud. Enfin, de la tête d'abord. Et puis du pied gauche, puisque l'attaquant s'y est repris à deux fois pour battre Doyle (40e, 1-0). Nabil Fekir n'a pas eu besoin de s'employer autant pour doubler la mise. Doyle, auteur d'une faute de main - la mode du printemps -, lui a offert le deuxième but sur un plateau (43e, 2-0).
La suite, tout aussi pluvieuse, fut toujours heureuse. Mis à part une intervention fort à propos dans le temps additionnel (90+2), Steve Mandanda a passé une soirée des plus tranquilles, de celles qu'il aurait aimé connaître quand il avait pris la succession de Grégory Coupet il y a maintenant dix ans. De l'autre côté du terrain, il a vu Giroud, Matuidi ou encore Mbappé et Griezmann, entré au cœur de la seconde période, tenter d'enfoncer le clou. Sans réussite. Pas de quoi avoir des regrets. Rendez-vous vendredi pour le deuxième chapitre.
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