Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Privée de Lionel Messi, l'Argentine s'impose face au Maroc (0-1) après une rencontre très musclée

Marie Mahé

Mis à jour 27/03/2019 à 08:27 GMT+1

MATCH AMICAL - L'Argentine a retrouvé ses esprits. Au terme d'une rencontre qui a ressemblé à un match de boxe grandeur nature, l'Albiceleste a disposé du Maroc, mardi soir, au Stade Ibn-Batouta de Tanger (0-1). C'est Angel Correa qui a donné la victoire aux hommes de Lionel Scaloni, privés de Lionel Messi, blessé.

Leandro Paredes lors de Maroc-Argentine

Crédit: Getty Images

L'Argentine s'en sort plutôt très bien. Mardi soir, en match amical, l'Albiceste s'est finalement imposée contre le Maroc (0-1). Au stade Ibn Batouta à Tanger, Angel Correa, entré en cours de jeu, a finalement délivré les siens, en toute fin de rencontre (84e). Malgré un match tendu, les hommes de Lionel Scaloni ont su relever la tête, après leur défaite totalement inattendue contre le Venezuela, vendredi dernier (1-3).
L'Argentine était orpheline de Lionel Messi, rentré en Catalogne soigner une blessure contractée contre le Venezuela, mais pas seulement. Angel Di Maria, Sergio Agüero, Mauro Icardi ou encore Exequiel Palacios manquaient également à l'appel. Au grand dam des Marocains, qui avaient tout fait pour que l'Albiceleste affiche son équipe type pour cette rencontre de gala.
Peut-être gênés par le vent violent présent dès le départ, les deux sélections n'ont pas su offrir le spectacle escompté. Hormis Khalid Boutaib, d'une frappe du gauche aux abords de la surface (11e) puis Guido Rodriguez, d'une reprise bien captée par le gardien marocain sur la trajectoire (26e), les tirs cadrés se sont fait extrêmement rares.

Le bon coaching de Scaloni

Ce premier acte a surtout été marqué par une impressionnante tension qui a entraîné des regroupements et des échauffourées sur presque chaque faute. Les deux équipes ne se sont d'ailleurs pas épargnées, devenant de plus en plus rugueuse dans leurs interventions, à mesure que les minutes passaient. L'arbitre a sifflé 49 fois en tout (28 en première période et 21 en seconde). L'homme en noir n'a pas non plus lésiné sur les cartons jaunes et en a distribué six dont quatre pour les Marocains.
Dans le jeu, les hommes d'Hervé Renard ont globalement dominé les débats, avec d'ailleurs la possession du ballon en leur faveur (56% contre 44%). Les Lions de l'Atlas ont pu démontrer leur supériorité balle au pied, dans les dribbles, tout en pêchant dans la dernière passe. Le second acte a surtout été marqué par les nombreux changements effectués de part et d'autre (huit pour le Maroc et six pour l'Argentine). Lionel Scaloni a finalement fait preuve du meilleur coaching.
En toute fin de rencontre, Matias Suarez, entré à la place de Lautaro Martinez, a su trouver Angel Correa, remplaçant de Rodrigo De Paul, pour l'ouverture du score. Après avoir échappé à Achraf Hakimi, le pensionnaire de l'Atlético de Madrid a su tromper Yassine Bounou d'une frappe croisée (84e). L'Argentine a souffert mais a fini par avoir le dernier mot. Le Maroc n'a finalement pas su réagir et s'est incliné pour la première fois depuis la dernière Coupe du monde. Qualifiés entre-temps pour leur 17e CAN, les Lions de l'Atlas auront rapidement l'occasion de se tourner vers la compétition qui leur fait défaut depuis 1976.
La joie des Argentins après le but d'Angel Correa face au Maroc en match amical
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité