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MU, la Rooney-dépendance

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 02/03/2011 à 10:56 GMT+1

La défaite concédée à Chelsea (1-2), mardi soir, en match en retard de la 18e journée de Premier League, a ravivé une thèse que l'on pensait enfouie : depuis un mois, Wayne Rooney tient l'attaque de Manchester United à bout de bras. Dans deux semaines, Marseille saura où se trouve le danger.

Rooney Chelsea_Manchester 2011 - AFP

Crédit: AFP

Manchester United est toujours leader de la Premier League. Mais le revers concédé mardi soir, sur la pelouse de Chelsea (1-2), a ravivé une thèse criante l'an passé : ces Red Devils sont redevenus Wayne Rooney-dépendants. La méforme persistante de l'attaquant anglais, couplée au rendement de Dimitar Berbatov, avaient enfoui cette idée. Elle est revenue sur le devant la scène en février, à mesure que Rooney a retrouvé l'efficacité qui en avait fait la plus fine gâchette d'Angleterre (26 buts en 32 matches). Depuis un mois, c'est Monsieur 46%.
A Stamford Bridge, il a signé sa cinquième réalisation en autant de rencontres de Premier League. Dans le même temps, MU a marqué onze fois. Nani et Hernandez, deux buts chacun, se sont partagés les miettes. Et Berbatov alors ? Depuis son triplé face à Birmingham (5-0), le 22 janvier, le meilleur buteur du Royaume est resté muet. La thèse d'une Rooney-dépendance tient la route. Elle se vérifie d'autant plus à l'extérieur : quand l'ancien joueur d'Everton ne marque pas, MU ne gagne plus. Ce fut le cas à Tottenham (0-0), à Wolverhampton (1-2) et à Marseille (0-0).
Une leçon pour l'OM
Face à Chelsea, Rooney a débloqué la situation d'une frappe imparable à la demi-heure de jeu. Dans un 4-4-2 plutôt inédit, son entente avec Chicharito Hernandez - déjà prometteuse samedi dernier, à Wigan (4-0) - a malmené la défense londonienne. Mais Rooney a ensuite traversé la seconde période comme un fantôme. La paire Terry-David Luiz avait décidé de muscler son jeu. Les interventions du défenseur brésilien furent rugueuses, parfois même illicites.
Mais elles ont eu le don de museler l'attaquant mancunien, moins épargné par l'arbitrage qui ne l'avait été à Wigan, où il était passé entre les goutes malgré un coup de coude manifestement volontaire sur James Mc Carthy. Rooney ne s'en est pas relevé. MU non plus. Devant leur télé, les défenseurs marseillais ont forcément tiré des leçons. Dans deux semaines, ils auront du boulot à Old Trafford.
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