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Mercato - Bony : "Je ne déprime pas à cause de mon statut à City, je veux rester ici"

Martin Mosnier

Mis à jour 29/01/2016 à 13:39 GMT+1

TRANSFERT - Voilà un an que Wilfried Bony a signé à Manchester City. Auteur de 11 buts en 35 rencontres toutes compétitions confondues, l'Ivoirien se sent bien chez les Citizens. Même si son temps de jeu reste faible, il ne compte pas aller voir ailleurs. Entretien exclusif avec le plus gros transfert de l'hiver 2015, recruté par Manchester City contre 32,3 millions d'euros.

Wilfried Bony sous les couleurs de Manchester City

Crédit: AFP

La presse anglaise annonçait début janvier votre intention de quitter Manchester City. Qu'en est-il exactement ?
W.B. : Je ne veux absolument pas quitter Manchester City. Je veux rester ici. Je suis dans le cinquième club le plus huppé du monde. Pourquoi irais-je voir ailleurs ?
Mais vous avez semblé irrité par votre retour sur le banc à l'occasion du match face à Arsenal en décembre.
W.B. : Bien sûr, tout joueur a envie d'être titulaire et personne n'est content sur un banc de touche. Mais je n'ai pas mal pris la décision du coach de me placer de nouveau sur le banc. Je suis venu à City pour gagner des trophées, je sais que je vais jouer pas loin de 38 matches cette saison. Mon statut ne me fait pas déprimer. Ce qui fait mal à mon moral, c'est ma blessure, pas la hiérarchie en attaque. J'ai un petit problème au mollet. J'ai reçu un coup et je dois soigner une déchirure. J'espère reprendre le chemin des terrains dans une semaine voire dix jours.
N'est-ce pas trop difficile à vivre d'être la doublure de Kun Aguero, l'un des tout meilleurs attaquants de la planète ?
W.B. : C'est une fierté de travailler avec lui. On parle là du meilleur avant-centre du monde. A ses côtés, j'apprends énormément. Je dois toujours être à fond pour soutenir la comparaison. Quand il n'était pas là, j'ai assuré en marquant des buts importants pendant un mois et demi. J'ai même fait partie des listes pour élire le joueur du mois dans mon club. Quand j'étais en forme, Kun était blessé. Désormais, il est en forme et je suis blessé.
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Wilfried Bony sous les couleurs de Manchester City

Crédit: AFP

Vous étiez la star de votre équipe à Swansea. Vous êtes désormais une doublure de luxe. Comment vit-on ce changement de statut ?
W.B. : Je donne tout pour devenir un meilleur joueur. Mon objectif aujourd'hui, c'est de guérir. Ensuite, je veux prendre part à toutes les compétitions et remporter le maximum de trophées. Pour gagner du temps de jeu, je dois me rendre indispensable. Bien sûr, je dois améliorer mes statistiques, marquer plus de buts. Notamment en Premier League. Je prends mon mal en patience. On ne devient pas chef en faisant un coup d'état. Je ne suis pas venu pour prendre la place de quelqu'un.
Eliaquim Mangala traîne le prix de son transfert à City comme un boulet (50 millions d'euros). Vous êtes le joueur le plus cher du dernier mercato d'hiver (32,3 millions d'euros). Est-ce difficile à assumer ?
W.B. : Pas du tout. Avant de venir à Swansea, j'étais à Vitesse Arnhem et personne ne me connaissait. J'ai connu une vraie pression quand j'ai quitté l'Afrique. Alors, le prix de mon transfert, je ne me prends pas la tête avec cela. Croyez-moi.
Manchester City est à la lutte pour le titre, à deux points de Leicester. Sur quoi va se jouer le titre en Premier League ?
W.B. : C'est très limite, ça va se jouer à rien du tout. On est quatre ou cinq équipes à pouvoir encore être championne. Le vrai problème en Premier League, c'est que toutes les équipes se valent quasiment cette saison. Le premier peut être battu par le 20e. Ça explique pourquoi on a perdu des points récemment contre West Ham (2-2) ou Everton (0-0). L'équipe la moins forte est celle qui te crée le plus de problèmes. Quand tu joues Arsenal, tu sais à quoi t'attendre. Quand tu joues Aston Villa, c'est aussi compliqué parce que les gars se donnent à 200%.
Leicester est l'équipe surprise de la saison. Peut-elle aller au bout et finir championne selon vous ?
W.B. : J'espère que non. Bien sûr, cette équipe me surprend mais j'espère que ça va s'arrêter.
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Wilfried Bony sous les couleurs de Manchester City

Crédit: Panoramic

City a été sacré champion d'Angleterre à deux reprises depuis 2012. Mais son histoire européenne n'a rien à voir avec celle de Manchester United, Liverpool ou même Arsenal et Chelsea. L'équipe semble avoir du mal à être à la hauteur de ses ambitions en Ligue des champions.
W.B. : Bien sûr, on doit franchir ce cap pour grandir encore. On l'a dans le coin de notre tête et c'est une bonne année pour y arriver.
Que choisiriez-vous entre un titre en Premier League ou une victoire finale en Ligue des champions ?
W.B. : La Ligue des champions, sans hésiter. Le championnat est très important pour les équipes anglaises mais, pour moi, le plus important, ça reste la plus grande des Coupes d'Europe.
Vous êtes moins connu en L1 que beaucoup de vos compatriotes ivoiriens qui sont passés par la France. Est-ce un championnat qui pourrait vous attirer notamment si le PSG fait, un jour, appel à vous ?
W.B. : Je suis attentivement la L1. Pour le PSG, dans le football, on ne sait jamais. Si on m'avait dit il y a 8 ans que j'allais jouer en Premier League à City, j'aurais vécu le rêve avant même d'y croire.
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