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"J'assume mes choix"

ParAFP

Publié 03/09/2008 à 11:45 GMT+2

Avant de se rendre en Autriche, samedi, Raymond Domenech assure que ses prérogatives à la tête des Bleus n'ont pas été réduites. Le sélectionneur estime même que la pression autour de lui n'a pas augmenté. Seuls les résultats lui importent. Et les joueurs

RAYMOND DOMNECH, avez-vous le sentiment d'avoir changé votre communication comme l'avait demandé la Fédération ?
R.D. : Je ne vais pas changer naturellement pour jouer une comédie. Le discours est le même: que les joueurs soient dans de bonnes conditions pour gagner.
Mais par rapport à la presse...
R.D. : La presse, c'est un relais pour transmettre des messages au public. Mon message c'est ça, faire que l'équipe gagne, fasse plaisir au public. Pas faire plaisir à un tel ou un tel.
L'autre partie du message, c'était de séduire...
R.D. : (Il coupe) Séduire les journalistes? J'en ai une (journaliste, sa compagne Estelle Denis, ndlr), ça a marché (rires).
En Suède, pendant la Marseillaise, des joueurs avaient regardé le drapeau. C'était leur initiative ou la vôtre ?
R.D. : Ca vient d'eux. Ils ont envie de s'investir, d'en faire plus. J'en suis heureux. Ils sont capables de prendre des initiatives. Je préfère aussi celles sur le terrain (rires).
Avez-vous plus la pression aujourd'hui que dans le passé?
R.D. : Je n'ai pas eu le sentiment que la pression était moindre que les années précédentes. Je ne vois pas les choses différemment. Après le Mondial en 2006, on a eu (Il coupe)... J'ai eu un moment d'accalmie. Mais j'ai toujours vécu en arrivant sur le terrain en me disant "ça peut être le dernier match". En 2004, à mon arrivée, ce n'est pas sûr qu'il y ait eu moins de pression.
Avez-vous le sentiment que tout le football français souhaite réellement que ces débuts des qualifications pour le Mondial 2010 se passent bien ?
R.D. : Ce n'est pas mon souci. Moi, mon souci, c'est que, l'équipe, le staff, tout le monde soit sur la même longueur d'onde. Après, les critiques seront plus critiques, ou se tairont, les suiveurs suivront. Nous, on a des matches à faire.
Depuis l'Euro, avez-vous eu l'impression que vos prérogatives, sur le plan technique, ont été rognées ?
R.D. : Jamais. J'écoute les conseils, mais il y a un domaine ou on a beau me dire ce qu'on veut... J'assume mes choix.
Beaucoup de joueurs ont demandé votre maintien après l'Euro...
R.D. : Ca leur donne une immense responsabilité. Les joueurs ont aussi été responsables de ce qui s'est passé à l'Euro. Il va falloir qu'ils montrent que c'était un accident. Il va falloir le montrer sur le terrain.
Face à l'Autriche et la Serbie, vous serez privé d'Hatem Ben Arfa...
R.D. : Depuis 2004, j'ai l'habitude de ne pas être contrarié par ce genre de choses. A tous les rassemblements c'est pareil. J'ai toujours eu ce genre de soucis. C'est dommage, c'est un garçon qui a du talent, il peut apporter. Mais c'est le lot d'une sélection. Aux autres de prouver.
Pourquoi avoir appelé Jimmy Briand et pas Jérémy Menez ?
R.D. : Jérémy n'est pas encore au point, il a fait une bonne demi-heure (pour son nouveau club la Roma ce week-end, ndlr) mais il n'a pas complètement récupéré. Il ne fallait pas prendre de risques.
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