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L'Autriche, à quoi bon ?

Eurosport
ParEurosport

Publié 12/10/2009 à 15:27 GMT+2

L'équipe de France affronte ce mercredi l'Autriche lors de son dernier match du groupe 7 des éliminatoires au Mondial. Une rencontre sans enjeu puisque les sorts sont déjà scellés. Ce match est-il pour autant inutile à un mois de barrages cruciaux ? Tentative de réponse.

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Crédit: Eurosport

ENTRETENIR UNE DYNAMIQUE OU TESTER DE NOUVELLES OPTIONS ?
Comment aborder cette rencontre sans enjeu ? Raymond Domenech a le choix : s'en servir de brouillon ou de répétition générale pour les barrages. La deuxième option présente l'avantage de conserver une dynamique entamée face à la Roumanie (1-1) et entretenue en Serbie (1-1) et face aux Féroé (5-0). C'est aussi l'occasion de peaufiner des automatismes et de stabiliser des secteurs clés. Notamment en défense centrale où les changements sont nombreux depuis plusieurs mois. "C'est mieux de pouvoir enchaîner avec les mêmes personnes pour créer des automatismes. Mais le sélectionneur est en phase de réflexion pour savoir quelle équipe il alignera mercredi. Si je peux, je jouerai", avance ainsi Eric Abidal qui constituait la charnière tricolore en compagnie de William Gallas samedi. Mais ne pas appliquer un turnover, c'est aussi prendre le risque de se passer d'éléments majeurs en barrages. En effet, chaque maillon de la défense, à savoir Sagna, Gallas, Abidal et Evra, est menacé de suspension en cas d'avertissement contre l'Autriche. Un paramètre primordial que le sélectionneur prendra forcément en compte.
MANDANDA OU LLORIS ?
C'est le serpent de mer de cette équipe de France. Mais aussi le principal enseignement de la prochaine feuille de match face à l'Autriche. Car celui qui gardera le but tricolore mercredi devrait, selon toute vraisemblance, s'installer comme titulaire pour les barrages. Un portier a besoin de confiance et de sérénité. Celui qui affrontera l'Autriche bénéficiera d'un signe fort de la part de Raymond Domenech. Dans le onze de départ en Serbie, Hugo Lloris semble avoir une petite longueur d'avance malgré son expulsion dans l'enfer du Marakana. "J'ai un principe : je n'attends rien des autres. C'est à moi d'aller chercher ce que je veux. Lorsque j'ai la possibilité de m'exprimer, je donne le meilleur de moi-même. S'il faut être patient, je serais patient", commente le portier de l'OL lorsqu'il évoque la concurrence avec le gardien marseillais. Et Steve Mandanda de lui répondre : "L'équipe de France, ce n'est pas évident à assumer. L'expérience et le vécu avec le groupe m'aident à y arriver. Plus ça va et mieux je me sens."
GIGNAC OU BENZEMA ?
Avec son entrée en jeu fracassante contre les Féroé, Karim Benzema a mis un terme à la polémique entourant ses performances en équipe de France. Plein d'envie et déterminant (un but), le Madrilène a fait preuve d'une grande application dans le dernier quart d'heure. De quoi relancer le débat sur sa titularisation lors des barrages ? Problème, André-Pierre Gignac a signé un match plein samedi ponctué d'un doublé. Malgré tout, Benzema pourrait être enfin titularisé, ce qui ne lui est plus arrivé depuis le 10 septembre 2008 en Bleu. L'Autriche est un bon souvenir pour lui puisqu'il avait honoré sa première sélection contre cette équipe au Stade de France le 28 mars 2007 en amical, offrant la victoire neuf minutes après son entrée en jeu en seconde période (1-0).Au vu de sa dernière prestation et de ses débuts réussi sous le maillot merengue, il peut remettre en cause la hiérarchie en pointe du onze tricolore. A condition qu'on lui offre une nouvelle occasion de briller.
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