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Merci Gignac

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ParEurosport

Publié 13/08/2009 à 07:45 GMT+2

Auteur du seul but des Bleus lors de leur victoire aux Iles Féroé (0-1), André-Pierre Gignac a permis à la France d'éviter le pire. Penchant nettement à gauche, la formation de Domenech a largement dominé la rencontre mais surtout manqué de réalisme, et peut remercier l'attaquant toulousain.

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Crédit: Eurosport

HUGO LLORIS
Préféré à Mandanda pour garder les buts tricolores, le portier lyonnais a tranquillement rempli sa mission. Très peu inquiété face à une formation regroupée dans son camp, il a pourtant manqué de sérénité en manquant une relance au pied (9e). Il a ensuite tardé à prendre ses responsabilités dans les airs sur les coups de pied arrêtés des Féroïens et n'a pas rassuré une défense encore fébrile dans ce secteur.
BACARY SAGNA
Contrairement à ses précédentes apparitions sous le maillot bleu, le latéral droit s'est fait assez discret dans son couloir. Le jeu français a sérieusement penché à gauche et le défenseur d'Arsenal, après quelques centres en début de rencontre, s'est contenté de bien tenir sa zone. Une bonne intervention dans l'axe pour couvrir les montées de Gallas et Escudé mais un marquage déficient sur le seul tir adverse de la première période, une tête de Bo à la suite d'un coup franc.
WILLIAM GALLAS
Héritier du brassard de capitaine en l'absence de Henry et Vieira, le défenseur central a vécu un match paisible. De retour d'une blessure au genou droit, il n'a montré aucun signe de faiblesse face à des attaquants adverses très peu servis. Monté aux avant-postes sur corner, il aurait même pu forcer un Féroïen à marquer contre son camp mais le ballon a échoué sur le poteau (53e).
JULIEN ESCUDE
Une rencontre en demi-teinte pour le Sévillan. Titulaire surprise à la place de Squillaci, son partenaire en club, il a tenu son poste et bien négocié les quelques longs ballons aériens mais a souvent péché dans la relance. Surtout, il est battu de la tête par Borg sur une longue touche en toute fin de match et aurait pu voir son adversaire arracher un nul désastreux pour les Bleus.
PATRICE EVRA
Comme avec Manchester United, le gaucher a multiplié les montées intelligentes dans son couloir durant les quarante-cinq premières minutes et a permis aux Bleus de prendre le dessus sur le côté gauche. Son association avec Malouda s'est révélée très intéressante et les deux hommes ont souvent combiné pour prendre à revers la défense scandinave. Beaucoup moins offensif en seconde période.
LASSANA DIARRA
Intraitable au milieu de terrain, le Madrilène a enchaîné les interceptions et les duels victorieux. Impeccable donc à la récupération, il a, en revanche, raté de nombreuses passes vers l'avant et n'a pratiquement rien apporté sur le plan offensif. Il s'est bien entendu avec Toulalan mais leur complémentarité reste à prouver face à des formations regroupées dans leur camp.
JEREMY TOULALAN
Plus offensif que Diarra, il a tenté de soutenir ses partenaires de l'attaque en s'insérant entre les lignes et en suivant les dégagements adverses pour frapper de loin. Cependant, ses tentatives ont manqué de précision. Seule sa reprise dans la course à la cinquantième minute a fait frémir Mikkelsen.
YOANN GOURCUFF
Après son doublé lors de la première journée de championnat, on pouvait attendre davantage du meneur de jeu bordelais. Pris en tenaille par les milieux défensifs adverses, il n'a pas su faire la différence par ses dribbles habituels. Pas assez tranchant sur coup franc, il s'est davantage montré en seconde période en jouant en remise notamment sur Gignac. Un joli but en talonnade en fin de rencontre mais il était hors-jeu.
FLORENT MALOUDA
Incontestablement le Tricolore le plus en jambes avec Gignac. Très à l'aise sur son côté gauche, il a enchaîné les contrôles parfaits, les percées rageuses et les centres précis. Egalement très mobile, il a su rentrer vers l'axe et signé un beau ciseau malheureusement contré par un partenaire (38e) avant de lancer Gignac pour le seul but de la rencontre (43e). Idéalement servi par Gourcuff, le Londonien a manqué de précision pour marquer de la tête avant de céder sa place à Ribéry (65e) peu après l'heure de jeu. Le Munichois, lui, malgré des problèmes à un genou et des tensions avec les dirigeants de son club, a tout de suite tenu son rang. Inspiré et vif, il aurait pu marquer dans le temps additionnel mais, comme ses partenaires, il a manqué de réalisme devant le but.
ANDRE-PIERRE GIGNAC
Son but soulage grandement les Bleus. Domenech l'avait dit, tout autre résultat qu'une victoire face au Féroé aurait fait voler en éclat les chances de qualification directe pour le Mondial 2010. Titulaire pour la première fois en Equipe de France et aligné en pointe, le Toulousain a souvent décroché sur la gauche avant d'imposer enfin sa présence dans la surface adverse et d'ouvrir le score d'une frappe en pivot très précise. Sa puissance et sa disponibilité auraient dû lui permettre de s'offrir un doublé mais il a loupé le cadre (70e) avant de buter sur l'excellent Mikkelsen (83e). Le meilleur buteur de la dernière saison de Ligue 1 a fait preuve d'une belle fraîcheur.
NICOLAS ANELKA
La déception du jour. Le joueur de Chelsea a fait les frais de l'organisation frileuse de Domenech et s'est vu obligé d'alterner entre la pointe de l'attaque et l'aile droite. Courant beaucoup mais peinant à trouver sa place, il a curieusement manqué de hargne devant le but, laissant ainsi filer plusieurs centres. Devant le solide bloc féroïen, sa vitesse n'a pas servi et l'attaquant a ensuite souvent dû redescendre vers le milieu de terrain pour aller chercher le ballon en seconde période. Il a même effectué des touches.
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