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Que peut-il leur arriver ?

Eurosport
ParEurosport

Publié 15/11/2009 à 16:53 GMT+1

Après sa victoire à Croke Park (0-1), l'équipe de France n'a jamais été aussi proche de l'Afrique du Sud. Désormais dans une situation idéale, les Bleus devront toutefois éviter certains écueils au Stade de France mercredi soir lors du match retour contre l'Eire.

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Crédit: Eurosport

. EVITER TOUT RELACHEMENT
Evidemment, le plus dangereux serait de se laisser gagner par le sentiment que le plus dur est fait... même si c'est sans doute vrai. Au vu des déclarations du staff et des joueurs samedi soir dans les entrailles de Croke Park, cet écueil devrait être évité. "Ce n'est que la mi-temps", a martelé Raymond Domenech. Visiblement, le message est bien passé auprès de ses hommes puisque pas un joueur n'a oublié de répéter les mots du sélectionneur. "C'est la mi-temps, on a fait notre boulot sur ce match aller, bravo, mais on est déjà tourné vers mercredi", résume patrice Evra. Jusqu'à mercredi soir, les Bleus vont se répéter que rien n'est fini et ils auront raison. Ces trois derniers mois, les joueurs ont su se souder dans la difficulté. Il ne faudrait, même inconsciemment, que cette précieuse solidarité et cette indéniable force mentale s'effritent. Ils en auront plus que jamais besoin au Stade de France.
. JOUER 90 MINUTES, PAS 45
Pour une raison difficilement explicable, l'équipe de France a la très mauvaise habitude de rater ses entames de match. Ce fut trop souvent le cas lors des qualifications, parfois avec des conséquences fâcheuses, comme en Roumanie ou en Serbie. Cette fois encore, la seconde période a été beaucoup plus convaincante que la première à Dublin. Patrice Evra, encore: "En première mi-temps on est tombé un peu dans leur piège, on a voulu jouer leur jeu, des longs ballons, la deuxième période on l'a abordée avec un autre état d'esprit, nos qualités, c'est à dire poser le ballon, jouer à terre, les faire courir, donc la victoire est méritée." Heureusement pour les Bleus, leur adversaire s'est lui aussi montré très moyen au cours des 45 premières minutes. Mais s'ils veulent éviter une mauvaise surprise mercredi, les hommes de Domenech ont tout intérêt à se mettre dans le rythme tout de suite.
. NE PAS SE TROMPER TACTIQUEMENT
La victoire obtenue à Croke Park présente énormément d'avantages, du simple bénéfice mathématique à l'ascendant psychologique. En contrepartie, elle comporte un inconvénient: comment aborder cette seconde manche? A chaud, les Français étaient tous d'accord samedi soir sur le fait que le meilleur moyen de se prendre les pieds dans le tapis à Saint-Denis serait de vouloir trop gérer. "On abordera le retour comme on a abordé l'aller", avait juré Eric Abidal avant de déclarer forfait. "Au retour, on jouera pour gagner le match", promet de son côté Nicolas Anelka. Jouer pour gagner, voila qui est sans doute plus... prudent que de vouloir défendre. Imaginez le scenario à 0-0 au coeur de la seconde période. Les Bleus se retrouveraient le cul entre deux chaises, à mi-chemin entre le Stade de France et l'Afrique du Sud, sans trop savoir comment négocier la situation. Leur faculté à maitriser cet aspect des choses sera capitale.
. GERER L'EVENEMENT
Cette fois, nous y sommes. Il n'y aura plus d'après, plus de droit à l'erreur, de séance de rattrapage ou de points à récupérer. La France va jouer mercredi son dernier match sur la route du Mondial. Qu'elle passe ou qu'elle casse, l'histoire chaotique de ces qualifications pour la Coupe du monde 2010 s'achèvera dans deux jours. Les Bleus n'ont plus eu à jouer un match couperet à domicile avec un Mondial comme enjeu depuis le fameux France-Bulgarie de novembre 1993. Ce soir-là aussi, ils étaient, avant la rencontre, dans une situation favorable puisque les Bulgares étaient obligés de s'imposer pour se qualifier. On connait la suite et la fin. Qu'on le veuille ou non, le match retour face à l'Irlande va générer, en termes d'enjeux et d'émotions, un poids largement supérieur au déplacement en Serbie, par exemple. A Belgrade, les Bleus jouaient certes la qualification directe, mais en sachant que la séance de rattrapage des barrages serait là, au cas où.  Il leur faudra donc gérer cet aspect. Pour beaucoup de joueurs de cette équipe, il s'agira du rendez-vous le plus important de leur carrière. On pense à Yoann Gourcuff, à André-Pierre Gignac, à Bakary Sagna ou à Lassana Diarra, par exemple.
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