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Un duo d'enfer

Eurosport
ParEurosport

Publié 12/10/2008 à 08:05 GMT+2

Si la défense tricolore a rapidement pris l'eau, Yoann Gourcuff et Franck Ribéry, un but et une passe chacun, ont évite le pire aux Bleus en Roumanie (2-2). En revanche, Florent Malouda, remplacé avant la pause, a passé une sale soirée.

STEVE MANDANDA : Alors qu'on lui prête une mauvaise passe avec Marseille, le gardien n'a pas grand chose à se reprocher. Abandonné par sa défense, il n'a rien pu faire sur les deux buts roumains. Après ce début de match catastrophique, Mandanda a réalisé quelques bonnes sorties, notamment une dangereuse face à Mutu (67e).
BACARI SAGNA : Sur le côté droit en l'absence de Willy Sagnol, le Gunner n'a pas fait de vagues. Sans doute calmé par le début de match calamiteux de la défense tricolore, il est moins monté que d'habitude. Quand il l'a fait, il a rarement créé le danger.
JEAN-ALAIN BOUMSONG : Appelé suite au forfait de Gallas, Boumsong a grillé la politesse à Mexès et Squillaci pour s'installer dans le onze de départ. Jusque là, le Lyonnais, n'avait joué que deux minutes au côté d'Abidal, face à la Slovaquie. Et cela s'est vu. Coupable sur le deuxième but roumain, une tête de Goian sur corner, il a sans doute perdu des points.
ERIC ABIDAL : Dans l'axe comme face à la Serbie, il a eu du mal à trouver ses marques au côté de Boumsong en début de match. Son sauvetage à la 26e minute ne sauve pas sa soirée.
PATRICE EVRA : Sa seconde période plus aboutie, et plus offensive, ne fait pas oublier son entame de match catastrophique. Le Mancunien est fautif dans son marquage sur le but de Petre (6e). Sur le deuxième but, c'est également lui qui concède le corner. Il a même commis une main dans la surface qui aurait pu valoir un penalty. Et si Evra n'était pas la meilleure solution à gauche ?
JEREMY TOULALAN : On l'a vu partout, notamment à gauche où il a tenté de colmater les brèches. L'ancien Nantais s'est dépensé sans compter et s'est jeté sur tous les ballons. Parfois trop agressif et "récompensé" par un carton pour une faute sur Mutu (63e). Il a également su porter le danger devant. A l'origine du premier du premier but, il a montré une bonne entente avec Henry (32e, 41e).
ALOU DIARRA : Titulaire de dernière minute pour remplacer Patrick Vieira, blessé à l'échauffement, il a mis du temps à entrer dans le match. Mais il est monté progressivement en puissance et a rendu une bonne copie face à Chivu. Il a même tenté d'apporter le surnombre devant en fin de match.
FRANCK RIBERY : D'abord placé sur le côté droit, puis à gauche après la sortie de Malouda, et enfin dans l'axe, il a été le meilleur Tricolore sur la pelouse. Après la pause, c'est lui qui a pris les choses en main. Le meneur du Bayern a été récompensé en inscrivant le premier but (36e). Il offre ensuite un ballon de but à Gourcuff (70e). Une soirée qui aurait pu être parfaite s'il n'avait pas loupé le but de la victoire (82e) avant de céder sa place à JIMMY BRIAND (90e).
YOANN GOURCUFF : Le Bordelais a montré que son entente avec Ribéry serait l'une des forces de l'équipe de France à l'avenir. Après avoir manqué une belle occasion, sur un service de Ribéry (13e), il s'est parfaitement rattrapé avec une passe décisive pour le Bavarois et surtout l'égalisation d'une frappe splendide des 30 mètres (70e). Après quatre sélections, Gourcuff s'impose déjà comme un incontournable chez les Bleus.
FLORENT MALOUDA : De nouveau en forme avec Chelsea, son retour était attendu. Mais Malouda n'a visiblement toujours pas le même rendement en club et en sélection. Pratiquement invisible, il a juste eu le temps de se trouver sur la trajectoire de la tête de Goian (17e) avant de céder sa place à KARIM BENZEMA dès la 37e minute. L'attaquant n'a pas modifié la donne en dehors d'une belle occasion de la tête (60e).
THIERRY HENRY : On l'a peu vu en première période. Replacé à gauche après la pause et l'entrée de Benzema, l'attaquant de Barcelone a été plus présent. A son actif, tout de même deux belles occasions : une reprise en extension du bout du pied sur un service de Toulalan (35e) et sa "spéciale", une frappe enveloppée (64e). Mais Lobont était vigilant à chaque fois.
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