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Qualifications Euro 2016 : Accrochée par la Croatie, l'Italie ne méritait pas mieux

Nicolas Couet

Mis à jour 17/11/2014 à 00:22 GMT+1

Malmenée, l'Italie a dû se contenter d'un nul à domicile face à la Croatie (1-1), en match de qualifications pour l'Euro 2016.

Le gardien de l'Italie Gianluigi Buffon lors du match face à la Croatie.

Crédit: AFP

Pas de vainqueur dans le choc au sommet du groupe H. L'Italie et la Croatie se sont quittées dos à dos à Milan (1-1) dimanche, en éliminatoire de l'Euro 2016, au terme d'un match interrompu durant quelques minutes en raison d'incidents dans les tribunes de San Siro. En tête après l'ouverture du score d'Antonio Candreva (11e), les Italiens ont vite été rejoints sur un but d'Ivan Perisic (15e) avant de subir le jeu croate durant l'essentiel du match. L'équipe d'Antonio Conte se contentera d'un point qui lui permet de rester à la hauteur de la Croatie en tête du groupe H avec 10 points tandis que la Norvège, victorieuse en Azerbaïdjan (0-1), revient à une longueur à la troisième place.
Depuis son arrivée sur le banc italien, Antonio Conte n’a pas vraiment trouvé la bonne carburation. Mais au moins, le sélectionneur avait réalisé un carton plein avec trois victoires en autant de matches dans les qualifications pour l’Euro 2016. Une série qui s’est donc arrêtée face à la bête noire de la Squadra Azzurra, incapable de s'imposer face à son adversaire du soir depuis... 1942.
Pour son premier vrai test dans le groupe H, l’Italie a dû lutter face aux Croates poussés par 6 000 "envahissants" supporters qui pourraient pénaliser leur équipe après les jets de fumigènes qui ont interrompu la rencontre pendant 10 minutes à un quart d’heure de la fin. En attendant les suites données par la FIFA à cette affaire, les hommes de Niko Kovac quittent Milan avec le sentiment qu'ils pouvaient repartir avec les bagages plus remplis. Malgré une domination constante, ce sont pourtant les Italiens qui ont ouvert le score sur le premier de leurs deux tirs cadrés par Candreva  (1-0, 11e).

Modric sort blessé

Un avantage de courte durée donc puisque Perisic a profité d’une rare boulette de Gianluigi Buffon pour égaliser d’une frappe sèche et fuyante quatre minutes plus tard (1-1, 15e). Une réaction aussi rapide que logique qui a enflammé une première fois les tribunes de San Siro où l’Italie se sent pourtant si bien depuis… 1925, et la dernière de ses deux défaites dans cette enceinte (en 55 matches). Sans Bonnuci (suspendu), Verratti (blessé), ni Balotelli (blessé), les Italiens ont (sciemment ?) subi sous l’emprise du talentueux milieu croate Modric-Rakitic-Perisic. Un équilibre rendu précaire par la sortie sur blessure de Modric, touché aux adducteurs (28e).
Privée de son stratège, la Croatie a attendu la deuxième période pour reprendre ses longues phases de possession. Trop juste, l’Italie s’est contentée d’attendre. Elle ne pouvait pas faire mieux au regard des nombreux ballons perdus sous le pressing adverse très haut. Pourtant, Buffon n’a jamais été inquiété jusqu’à la balle de match manquée par Perisic (87e) après une frappe trop croisée. Très esseulé en pointe, Zaza avait aussi eu une belle opportunité sur une frappe parfaitement arrêtée par Subasic (47e). Seul frisson pour les Italiens avant le dérapage des supportes croates en fin de match...
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