Ronaldo : "Préparez-vous, Zidane sera le prochain sélectionneur de l’équipe de France !"

RONALDO : Je suis satisfait. Et même très fier de ce que j'ai pu réussir durant ma carrière. Maintenant, c’est vrai qu’elle aurait pu être encore meilleure si je ne m’étais pas autant blessé.

R. : Il y en a tellement ! Mais c’est sans doute la Coupe du monde 2002. Nous l’avons gagnée, alors que j'avais été blessé pendant plus d'un an. Oui, c’est mon meilleur souvenir.

R. : Le foot a toujours connu des évolutions. Disons tous les dix ans. Moi, j’ai juste apporté ma contribution à une évolution du poste d'attaquant. En jouant d’une autre manière. En misant sur la vitesse. En proposant de nombreuses solutions. Aujourd’hui, Cristiano Ronaldo et Lionel Messi participent aussi à l’évolution du football. Ils marquent beaucoup, beaucoup de buts. Alors oui, le football a évolué. Et la puissance physique a pris une dimension capitale.

R. : N’importe où ! De par son histoire, de par son expérience, Zidane peut entraîner n'importe quelle équipe dans le monde. Préparez-vous : ce sera lui le prochain sélectionneur de la France !

R. : Zidane a marqué l’histoire du foot. Il a une grande expérience. Et je suis sûr que ça l'aidera à devenir un grand entraîneur. Surtout qu’il apprend beaucoup avec Carlo Ancelotti. J’en suis convaincu : Zidane sera un entraîneur aussi grand que le joueur qu’il était.

R. : Pelé est célèbre dans le monde entier et le sera toujours.

R. : Les records sont faits pour être battus. Mon record sera battu. S’il ne l’est pas à cette Coupe du monde, ce sera à la prochaine. Je suis heureux d'avoir marqué ces buts. J'espère que personne ne les oubliera.

R. : Neymar est grand espoir du football brésilien. Je crois qu’il est prêt à endosser cette responsabilité. C’est un joueur qui a beaucoup de talent. Il peut assumer ce rôle. Il l’a déjà montré lors de la dernière Coupe des Confédérations.

R : Oui, sûrement. C’est une grosse pression de jouer à domicile. Le Brésil a presque l'obligation de remporter la Coupe du monde.

R : Le groupe du Brésil est relativement difficile : avec la Croatie, le Mexique et le Cameroun. C'est accessible. Mais il faudra donner le maximum pour se qualifier.

R : Je peux tout imaginer (rires). France-Brésil, ce serait effectivement une belle finale.

R : Pour moi, la plus belle finale, ce serait Brésil-Allemagne.

R : Je ne sais pas pourquoi la France est un caillou dans la chaussure du Brésil. C’est vrai que la France a toujours été difficile à battre pour le Brésil. Mais vous savez, le Brésil est bien préparé pour cette Coupe du monde. Et pour moi, il a les moyens de battre n'importe quelle sélection.

R : La France a souffert pour se qualifier. Mais elle est favorite, comme toujours. Pour elle, c’est une tradition en Coupe du monde. Surtout qu’elle a eu un tirage clément. Elle aura ses chances.

R : Benzema est un bon joueur. Il a beaucoup de qualités. Il a un sens du but extraordinaire. Il mérite d'avoir battu mon record. Il a un vrai talent. Il est très important pour l’équipe de France. Pour moi, c’est LE joueur qui peut faire la différence pendant la Coupe du monde.

R : Le championnat français est attirant. Jouer en Europe, c'est un honneur, un grand défi pour les joueurs brésiliens. La France est un marché ouvert. Pour les Brésiliens, c’est toujours motivant de venir ici.

R : Ah ça, non ! Il fait pas très chaud ici (rires). Mais ce n’est pas le plus important. Le foot, ça se joue par tout temps. Quand il fait froid et quand il fait chaud.

R : Le championnat français et le championnat brésilien se ressemblent. Ce sont deux championnats sans vrai favori. Tout peut arriver. Même le premier peut perdre contre le dernier !

R : Ce sera difficile. Gagner la Ligue des champions, c’est un projet à long terme. Sur le papier, Paris a une grande équipe, très équilibrée. Mais je ne vois pas Paris gagner la Ligue des champions tout de suite. C’est trop tôt.

R : J'ai beaucoup de sympathie pour le PSG. Mais je n'ai pas la prétention de travailler pour ce club. Ni pour aucun autre club dans le monde d’ailleurs. En ce moment, je suis déjà assez occupé par la Coupe du monde.