Lancé au Botafogo pour sa première expérience en tant qu'entraîneur principal, Davide, fils de Carlo Ancelotti, veut se faire un prénom
Intronisé entraîneur principal de Botafogo, Davide Ancelotti va connaître sa première expérience sur un banc en tant qu'entraîneur principal. Alors qu'il faisait partie du staff de son père, Carlo, avec la Seleção, il a décidé de se lancer. Idées différentes de son père mais même méthode, toutes les personnes qui le connaissent en sont sûres : Davide est prêt à voler de ses propres ailes.
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Davide n'a pas choisi d'avoir comme père Carlo Ancelotti, l'un des meilleurs entraîneurs de l'histoire du football. Le fils de l'actuel sélectionneur du Brésil a en revanche bien décidé de voler désormais de ses propres ailes. Après treize ans passés auprès de son père en tant qu'adjoint dans les plus grands clubs du monde, Davide Ancelotti est devenu le nouvel entraîneur de Botafogo, club dirigé par John Textor. A 35 ans, il va connaître sa première expérience en tant qu'entraîneur principal. Au-delà de son nom, Davide est reconnu pour de nombreuses qualités, et cette promotion n'a rien d'un hasard.
Alors qu'il était encore dans le staff d'Ancelotti "père" avec le Brésil, et que jusqu'ici il se projetait déjà à la Coupe du monde 2026, le fiston a bifurqué et saisi l'opportunité d'entraîner le club carioca, actuellement 8e du championnat après onze journées. Le contexte est reconnu comme compliqué, avec Textor qui empile les coachs qui ont une durée de vie d'environ six mois. Pour se lancer dans ce qu'il a toujours voulu faire, Davide n'a pas choisi la situation le plus simple, mais il est prêt, avant de diriger son premier match ce samedi face à Vasco de Gama. Tous ceux qui ont croisé sa route en attestent. Du Paris Saint-Germain où il a débuté en tant qu'assistant du préparateur physique, au Real Madrid où il a tout gagné, en passant par le Bayern Munich. Avant même de s'asseoir sur un banc et de troquer le survêtement pour le costume, le Parmesan a déjà vu du pays.
Travailler avec mon père suscite beaucoup d'attentes, et ça me donne beaucoup de motivation, une envie de réussir
A l'image de son père, Davide Ancelotti n'est pas du genre sanguin ou ultra passionné dans le sens où il ne va pas gesticuler sur le bord de la touche. Mais plutôt du genre à mâcher le chewing-gum ou à hausser le sourcil, comme peut le faire son géniteur. Cette similarité avec son maître va certainement lui coller à la peau pendant un bon petit bout de temps. Être vu comme un "fils de" ne lui fait pas forcément peur. "Travailler avec mon père, d'une certaine manière, suscite beaucoup d'attentes, et ça me donne beaucoup de motivation, une envie de réussir", avait-il commenté, dans des propos relayés par la Gazetta dello sport.
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Contrairement à son père, il prône un jeu plus vertical et direct. Une manière de se différencier et de coller l'équipe qui l'impressionne le plus en ce moment : le Paris Saint-Germain. "Mon père m'a appris à être flexible, à m'adapter, à avoir des idées et des façons différentes de gagner, a-t-il confié dans un long entretien à Marca. Il est important pour une équipe de savoir gérer les différentes phases de jeu. Cela dit, chacun a ses préférences, et je préfère un jeu un peu plus vertical, plus audacieux. (...) L'équipe la plus en forme actuellement est le PSG, et ils savent faire beaucoup de choses : garder le ballon, être vertical, presser haut, défendre dans la surface… "
Préparation physique, santé mentale...
Au-delà de l'aspect purement tactique, Davide Ancelotti sait faire beaucoup de choses. Très avancé sur la préparation physique - il a dirigé des échauffements à Everton - il est également très au fait sur la préparation mentale. Au Real Madrid, il a participé à démocratiser cet aspect chez les joueurs, convaincu qu'il ne fallait pas négliger cet aspect. En tant qu'adjoint, il discutait aussi énormément avec les joueurs mettant à profit des qualités d'empathie aujourd'hui saluées. "Au Bayern Munich, il y avait des joueurs incroyables : Vidal, Lewandowski, Neuer. Il était très attentif, il communiquait beaucoup avec eux et était très proche des joueurs", relate Gianni Bianchi, membre historique du staff du club bavarois, à la Gazzetta dello Sport.
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Carlo et Davide Ancelotti formaient un duo inséparable au Real Madrid
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Les exemples de père et fils entraîneurs sont rares. On a connu les Ferguson, les Cruyff, les Stéphan ou encore les Clough, il y aura désormais les Ancelotti. En grande majorité, les fils ont eu des carrières moins reluisantes que celles de leurs pères. Mais dans le cas de Davide, cela pourrait prendre une direction différente. Giampiero Erbetta, l'un de ceux qui l'a vu débuter dans un staff à Novara, en est persuadé. "Au fil des années de sa carrière avec Carlo, il a beaucoup appris. Il est prêt à entraîner une équipe première, il peut réussir", a-t-il affirmé à la Gazzetta dello Sport. Bien sûr, Davide ne va pas chercher à copier son père, mais il aimerait bien marcher dans ses pas pour une seule chose : entraîner le Real Madrid. "Je ne pense pas que mon nom de famille suffise, mais il faut travailler pour atteindre ses objectifs", répondait-il. Le chemin commence donc à Rio de Janeiro, au Botafogo, et qui sait jusqu'où il le mènera.
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