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Serie A - AC Milan : Le patron, c'est toujours Zlatan

Guillaume Maillard-Pacini

Mis à jour 22/09/2020 à 22:35 GMT+2

SERIE A - Inoxydable Zlatan. Auteur d'un doublé pour le premier match en championnat de l'AC Milan, Ibrahimovic a une nouvelle fois étalé tout son talent ce lundi soir à San Siro. On va encore devoir compter sur lui cette saison.

Zlatan Ibrahimovic

Crédit: Getty Images

"Je suis comme Benjamin Button". Encore une fois, Zlatan Ibrahimovic s'est comparé au personnage de la nouvelle fantastique de Francis Scott Fitzgerald après son doublé face à Bologne ce lundi soir. Il l'avait déjà fait la saison passée. A force, on commencerait presque à y croire. Le doute est légitime après le nouveau récital de l'ex-attaquant du PSG, qui a régalé les 1.000 tifosi présents à San Siro. C'est simple, Zlatan a tout fait.

Un doublé pour une première

Dans sa carrière, jamais Ibrahimovic n'avait inscrit un doublé pour la première de son équipe en championnat. Du passé après ce soir. Sur l'ouverture du score, le quasi quadragénaire (il aura 39 ans le 3 octobre prochain) s'est envolé dans le ciel pour recevoir un centre parfait de Théo Hernandez. Face à deux adversaires, le numéro 11 milanais a exposé toute sa stature pour s'imposer. On plaint les deux défenseurs de Bologne, littéralement emportés par la bête.
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Zlatan Ibrahimovic buteur pour l'AC Milan contre Bologne en Serie A le 21 septembre 2020

Crédit: Getty Images

Mais l'influence de Zlatan va bien au-delà de ses buts. Sur le terrain, tout le monde l'écoute. Le temps passe, pas ses remontrances. Ibrahimovic exige toujours le maximum de ses coéquipiers, et il n'accepte que très peu l'erreur. Ou le relâchement. Dans une équipe en manque de repères à son arrivé, autant dire du pain béni. Ses dirigeants l'ont bien compris après ses 11 buts et 5 passes décisives en 20 matches la saison passée. En deux rencontres (préliminaire contre Shamrock Rovers en Ligue Europa et Bologne en Serie A, ndlr) dans celle actuelle, le Suédois en est déjà à trois réalisations.
"Le danger vient toujours de lui", constatait Sinisa Mihajlovic après la rencontre. Très proche du joueur, l'entraîneur de Bologne avait d'ailleurs tout fait pour le convaincre de le rejoindre. En vain. En janvier dernier, Ibrahimovic avait décidé de revenir à Milan, un club particulier à ses yeux. Cet été, après de longues et difficiles négociations, il a (encore) choisi Milan, qui a fini par lui donner le salaire qu'il réclamait : 7 millions d'euros. Un effort conséquent pour le club lombard, qui en a fait son joueur le mieux payé de son effectif. Mais pour la direction milanaise, ne pas garder son totem était inconcevable. De quoi faire comprendre son importance.

"Si j'avais encore 20 ans..."

Mais revenons à la performance de l'intéressé ce soir. Avant son premier but, "Ibra" avait déjà frôlé l'ouverture du score après une action de grande classe. En deuxième mi-temps, et après son penalty transformé, il a manqué le triplé après un face à face (presque) remporté. Dans le 4-2-3-1 de Stefano Pioli, l'attaquant suédois est indispensable. Il permet à son équipe d'alterner jeu long et jeu court, en pivot ou en déviation. Ses dirigeants ne lui ont d'ailleurs pris aucun remplaçant. "C'est un champion", a reconnu l'entraîneur milanais après la rencontre. A vrai dire, on le savait déjà. Mais l'être encore à 39 ans, c'est autre chose.
"J'aurais pu et dû marquer plus ce soir, a expliqué Zlatan au micro de Sky Italia peu après le coup de sifflet final. Si j'avais encore 20 ans, j'aurais certainement marqué plus de buts (rires). Je me sens bien, c'est ce qui compte. Je suis comme Benjamin Button. Les jeunes travaillent bien, ils écoutent et ils ont envie d'apprendre. Ils sont disciplinés et ont envie d'apprendre." Tel un père de famille, Ibrahimovic surveille donc ses "enfants" de près. Même les petits nouveaux. "Il est très fort. A 39 ans, il a prouvé encore qu'il avait le niveau. C'est un exemple et une idole pour nous tous", a ainsi confié Sandro Tonali après la victoire face à Bologne. Sur le papier, il est presque deux fois moins âgé que son coéquipier. Mais ça, le Benjamin Button suédois s'en moque éperdument...
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