Stades: Platini rassure

Interrogé sur les inquiétudes suscitées par Lens, M. Platini a répondu: "On sait qu'on peut le faire avec 9 ou 8 stades. Alors on ne va pas se battre pour mettre plus de stades, pour que Metz remplace Nancy, ou que Lens existe, ou remplacer Nancy par Dijon ou par Reims. On était passés à onze stades, s'il y en a moins, on fera moins." Onze stades avaient été retenus pour l'Euro 2016 en France, mais Nancy, où Platini a fait ses débuts professionnels comme joueur, a renoncé pour raison économique. "Le renoncement de Nancy ça m'a fait très mal. Mais ça fait encore plus mal pour le président de Nancy et pour les Nancéiens", a commenté le patron du football européen.

Questionné par l'AFP sur la ville de Rennes, qui se disait récemment prête à accueillir l'Euro mais en excluant des travaux d'agrandissement réclamés par le cahier des charges de l'UEFA, M. Platini a lancé: "Rennes, ils resteront chez eux !" "Le cahier des charges n'est pas là par hasard, a poursuivi M. Platini. Nous, à l'UEFA, on n'a rien demandé, c'est la France qui est venue candidater. Ce qui est bien d'ailleurs. Mais il y a des règles, on les respecte. Si la France faisait avec onze stades, on était d'accord, mais s'il y en a moins, on fera avec moins".

"Mais il y a une question d'héritage, a-t-il enchaîné. Les stades restent pour 40 ans, il y a beaucoup d'avancées pour un pays avec un Euro. C'est un moyen de faire avancer le pays. C'est vrai, ça coûte cher, mais avec de nouveaux stades il n'y aura plus besoin de les refaire dans deux ans. Ce qu'il fallait faire pour les stades n'a pas été fait en 98, maintenant la France est obligée de le faire pour l'Euro, mais ceci dit, il va y avoir des belles choses, des superbes stades".