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PSG et OM pas au point

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 16/07/2011 à 00:30 GMT+2

Battus par le Benfica (1-3) et par Montpellier, le PSG et Marseille ont confirmé qu'ils étaient encore en phase de rodage. Mais bonne nouvelle pour Antoine Kombouaré : Kevin Gameiro a réussi des débuts prometteurs sous le maillot parisien.

PSG Benfica

Crédit: Eurosport

BENFICA - PSG : 1-3
Buts : Cardozo (11e), Jara (64e), Saviola (89e) pour Benfica ; Nene (15e) pour le PSG.
Pour admirer la grosse armada parisienne, il faudra repasser. Mais en attendant que Leonardo active son réseau et fasse passer le PSG dans une autre dimension, le club de la capitale navigue à vue et en plein brouillard. Défaits au Portugal par une équipe de Benfica (3-1) aux joueurs de renom (Saviola, Aimar, Cardozo, Gaitan), les hommes de Kombouaré sont toujours "Nene-dépendants". Quand le meneur de jeu brésilien a commencé à bien jouer, les Rouges et Bleus se sont aussitôt procuré des occasions franches. Quatre minutes après l'ouverture du score de l'impressionnant Cardozo (1-0, 11e), Nene, en véritable locomotive parisienne, s'est chargé de remettre son club sur les bons rails. Bien lancé par Chantôme depuis le rond central, le Brésilien a résisté au retour musclé d'un défenseur avant de piquer son ballon, à l'entrée de la surface, pour égaliser (15e, 1-1). Et quand, à la mi-temps, Nene est sorti avec ses dix autres coéquipiers, le PSG a perdu le rythme.
A Paris, "un seul être vous manque et tout est dépeuplé". Tout, sauf la pointe de l'attaque, où Kevin Gameiro a effectué vendredi soir sa première apparition sous ses nouvelles couleurs. Bien qu'entouré de joueurs (Luyundula, Bahebeck, Makonda, Kebano) qui auront vraisemblablement peu de temps de jeu cette saison avec Leonardo à la tête du club, l'ancien Lorientais s'est démené sur le front de l'attaque. A son actif, plusieurs occasions franches (50e, 60e, 86e 90e+3), dont un but refusé pour hors-jeu, alors que l'équipe était scindée en deux parties suite à l'expulsion d'Armand (68e).
Ancien coéquipier de Jallet à Lorient, habitué à jouer avec Hoarau ou Sakho en équipe de France, le joueur d'origine portugaise s'est vite acclimaté et a donné à Erding des raisons de s'inquiéter. Et si son aile de pigeon acrobatique avait trompé Moraes à la dernière seconde de la rencontre, Gameiro aurait même pu se mettre définitivement le public parisien dans la poche. Pour cela, il devra à nouveau s'employer, le 6 août, pour le premier match du Championnat, au Parc des Princes. Ce sera face à son ancien club, et d'ici-là, l'attaquant international sera peut-être épaulé de joueurs de classe mondiale.
MARSEILLE - MONTPELLIER : 0-1
But: Belhanda (19e)
Quand ils sont entrés sur la pelouse, les Marseillais semblaient déjà moins affutés que leur adversaire héraultais. Et ce que l'on percevait à vue d'œil s'est confirmé au fil du match: physiquement, Montpellier était un cran au-dessus. Surtout Giroud et sa carrure de déménageur, déjà très en jambe. Après quelques incursions de l'ancien tourangeau, Diawara n'a eu d'autre choix que de déstabiliser son attaquant dans la surface (11e), évitant le penalty de justesse. Mais Giroud a su appuyer là où ça fait mal, et, parti une nouvelle fois dans le dos de la défense phocéenne, a obtenu un coup-franc à 20 mètres des buts marseillais, plein axe. La suite, c'est un chef d'œuvre de Belhanda, dont la frappe enroulée du droit contourne le mur et se loge dans la lucarne de Mandanda, impuissant (19e).
Physiquement dépassés, les Marseillais ont tenté de faire circuler le ballon, le plus rapidement possible, avec quelques beaux mouvements à la clef, mais aucune action franche. Il a fallu attendre la 39e minute de jeu pour voir la première frappe cadrée de l'OM, signée Jordan Ayew. Ont suivi trois occasions franches en trois minutes (41e, 43e, 44e), dont un coup de tête de Diarra puissant et sous la barre de Diarra, claqué par Jourdren. Peut-être le seul moment où l'on a vraiment remarqué le capitaine de l'équipe de France, auteur d'un match correct mais sans plus pour sa première apparition sous les couleurs de l'OM.
L'entrée de Lucho pour toute la seconde période n'a pas bouleversé la donne. Lent, la tête sans doute à son transfert qui capote, l'international argentin n'a jamais réussi à dynamiser le jeu. Mais l'OM n'a jamais cessé de vouloir bien faire. Et finalement, c'est l'entrée du jeune attaquant Omrani (18 ans) qui a fait bouger les lignes. Entré en fin de match, la pépite (très protégée) de Didier Deschamps a brillé. Impliqué sur toutes les actions de l'OM pendant les vingt dernières minutes, Omrani sera assurément une bonne alternative pour DD. Cela prouve aussi que l'attaque marseillaise a besoin de se renforcer.
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