Ndinga: Bourgoin "ravi"

GÉRARD BOURGOIN, lundi soir, Jean-Michel Aulas a indiqué que le dossier Delvin Ndinga était clos. Vous devez être soulagé...
G. B. : Je suis ravi, même ! Ça veut donc dire qu'il n'est plus intéressé. Tant mieux. De toute façon, depuis le début, je répète que Lyon ne le voulait pas vraiment. Sinon, il aurait fait une proposition conforme à nos attentes.

G. B. : M. Aulas a toujours été très fort pour balancer des chiffres. Contrairement à lui, j'ai la décence de ne pas parler de chiffres.

G. B. : M. Aulas connaît tout de moi. Il sait comment je traite les affaires. Ça fait plus de trente ans qu'on se côtoie. Depuis le temps, il devrait savoir que quand je fixe un prix, je m'y tiens. Apparemment, il ne l'a toujours pas compris.

G. B. : Ecoutez, je viens de déjeuner avec toute l'équipe. Ma préoccupation, ce n'est plus le transfert de Ndinga. De toute façon, demain, je ne serai plus joignable : je pars au Congo pour m'occuper de la sélection. Pour nous, cet épisode a été suffisamment angoissant. Ce qui me préoccupe aujourd'hui, c'est ce foutu match de Coupe de la Ligue ce soir, à Nancy.

G. B. : Il est aujourd'hui un cadre de l'équipe. On a toujours voulu qu'il reste à Auxerre. On lui a proposé de prolonger. Il a encore trois ans de contrat. Moi, j'aimerais qu'il reste encore quatre ans. S'il pouvait avoir la gentillesse d'accepter notre proposition (rires).

G. B. : A moins d'une belle opportunité, non. Lundi, on a pris une un jeune attaquant vénézuélien, Yonathan Del Valle. Mais c'est plus un pari sur l'avenir. Notre équipe est au complet. On a hésité à recruter un défenseur supplémentaire lorsque Cédric Hengbart s'est gravement blessé. Mais on a décidé d'être patients. Jusqu'ici, ça nous a plutôt réussi, non ?