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Zlatan Ibrahimovic au Milan AC, un transfert en 4 questions

Ilyes Ramdani

Mis à jour 10/06/2015 à 14:29 GMT+2

TRANSFERTS – "Zlatan Ibrahimovic a dit oui au Milan AC" : selon la Gazzetta dello Sport et le Corriere della Sera, l’attaquant du PSG a répondu favorablement à l’intérêt du club italien. Récemment racheté par un entrepreneur thaïlandais, le Milan AC rêve de rapatrier son ancien buteur, trois ans après son départ pour Paris. Fantasme transalpin ou affaire probable ?

Zlatan Ibrahimovic

Crédit: Panoramic

Un retour à Milan, idée neuve ?                             

Pas vraiment. Ibrahimovic est au Milan AC ce que Drogba est à l’OM, Gomis à Saint-Etienne ou Ronaldinho au PSG. Une sorte de fantasme permanent, né dès le lendemain de son départ, en 2012. Le Suédois a laissé de ses deux saisons sous le maillot du Milan un souvenir impérissable pour les supporters, fort de ses 56 buts en 85 matches. Il y a quelques semaines encore, c’est Silvio Berlusconi, le président du club, qui se prenait à rêver.
Je serais fasciné par son retour. Ce serait magnifique.

Pourquoi Milan peut-il désormais se l’offrir ?

Là encore, c’est le sens  de la formule de Silvio Berlusconi qui résume le mieux le contexte actuel. "Après avoir dégusté du caviar et du champagne pendant 30 ans, nous ne pouvons pas nous contenter de mozzarella. A présent, nous sommes prêts à retrouver le caviar." Le club rossonero, longtemps soumis à une diète financière, a signé un accord avec l’homme d’affaires thaïlandais Bee Taechaubol pour le rachat d'environ 48% de son capital.
En outre, le Milan n’est pas régi par les règles du fair-play financier, n’étant pas qualifié pour une compétition européenne. Le club lombard possède donc une puissance financière nouvelle qui l’autorise à dépenser massivement dès cet été. La presse transalpine évoque une enveloppe recrutement estimée entre 100 et 150 millions d’euros. S’offrir Zlatan Ibrahimovic (que TransferMarkt estime à 13 millions d’euros) serait donc le moyen de lancer, aux supporters et au monde du football, un message fort sur le retour du Milan AC au premier plan.
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Zlatan Ibrahimovic sous le maillot du Milan AC, en mai 2012

Crédit: AFP

A-t-il un intérêt à signer au Milan AC ?

Quitter un club au lendemain d’un quadruplé national pour rejoindre le huitième du championnat italien : si l’on s’en tient au plan sportif, l’affaire paraît pour le moins curieuse. Du point de vue de Zlatan Ibrahimovic, l’intérêt d’une telle opération tient en fait essentiellement à la dimension sentimentale. Le Suédois aime Milan, lui qui a joué trois ans à l’Inter (2006-2009) en plus de ses deux saisons en rouge et noir (2010-2012). Ibrahimovic n’a jamais caché son attachement à la ville autant qu’au club. D'autant plus important à l'aune des incompréhensions, sinon des tensions, qui ont pu émailler sa relation avec la France. A Milan, il retrouverait en tout cas de vieilles connaissances. A commencer par Sinisa Mihajlovic, son ancien entraîneur-adjoint à l’Inter, tout juste nommé entraîneur en lieu et place de Filippo Inzaghi, à l’égard duquel il n’a jamais tari d’éloges.
Quand tu as la chance d’avoir à tes côtés quelqu’un comme Mihajlovic, forcément tu apprends plus vite.

Le PSG peut-il le laisser partir ?

C’est précisément là que le bât blesse. Que Milan aime Zlatan, et vice-versa, ne fait aucun doute. Imaginer le PSG vendre la figure de proue de son projet, son meilleur buteur et son joueur le plus charismatique pose (légitimement) plus de questions. Cela permettrait, certes, à Edinson Cavani de sortir enfin de l’ombre du géant Suédois. Deux ans après le départ de Carlo Ancelotti, ce serait toutefois un énorme pas en arrière symbolique dans la marche en avant du projet parisien.
Sans compter la problématique sportive qu’un tel départ engendrerait. Les attaquants de niveau international sont loin d’être légion sur le marché. Le PSG le sait, lui qui s’est cassé le nez plus ou moins récemment sur les dossiers Tevez, Higuain ou encore Lewandowski. Au vu de la difficulté pour en attirer un nouveau, vendre son principal buteur de classe mondiale ne paraît donc pas à l’ordre du jour pour le club parisien. 
Caiazzo CM
Bernard Caïazzo (co-président de l'AS Saint-Etienne) : Je n'y crois pas une seconde. Il a 34 ans, il est bien payé. Pourquoi ne ferait-il pas sa dernière année de contrat ?
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