Transferts | Premier League | Benjamin Sesko, le dernier buteur sur qui foncer après Alexander Isak et Viktor Gyökeres

Son nom vient très rapidement après ceux de Viktor Gyökeres et d'Alexander Isak. Benjamin Sesko est de ces buteurs qui est promis à un grand avenir et pisté par les meilleurs clubs européens. Prototype par excellence de la galaxie Red Bull, il attise les convoitises des plus grands clubs d'Europe, Manchester United et Newcastle en tête. Très prisé pour son gabarit imposant, son aisance balle au pied et son jeune âge, le Slovène ne devrait pas s'éterniser à Leipzig, là où il a explosé. A 22 ans, il n'est pas encore le serial buteur que sont ses deux homologues agitateurs du mercato, mais il n'en est pas moins une excellente opportunité à saisir.

Le marché des attaquants est très actif cet été et prend l'allure d'un jeu de dominos. Après l'excellente saison d'Alexander Isak à Newcastle, les prétendants se massent pour attirer l'un des buteurs les plus prolifiques de la dernière saison avec 27 réalisations. Liverpool se rapproche du Suédois, selon plusieurs médias, dont le Daily Mail. Orphelins de leur gâchette, les Magpies doivent se mettre en quête d'un remplaçant. Et forcément qui de mieux que Benjamin Sesko pour remplir ce rôle ? Pas grand monde, et le mariage aurait l'allure d'évidence. Même si Manchester United s'est un temps montré intéressé, selon les informations de Sky Sports, mais a tendance à se désengager du dossier notamment depuis qu'ils ont fait venir Bryan Mbeumo dans leurs rangs.

L'histoire de Benjamin Sesko, c'est celle d'un géant d'1,95 m, musculeux, physique, mais également à l'aise balle au pied. Puissant et rapide, le Slovène est parfois comparé dans son profil à Erling Haaland, lui aussi passé par la Bundesliga. Machine productive d'avant-centres en tous genres, la ligue allemande est devenue un passage pratiquement incontournable pour quiconque veut tirer son épingle du jeu et se bâtir une bonne feuille de statistiques. Ce serait exagéré de comparer les deux dans leur apport statistique, mais dans leur profil le Slovène et le Norvégien se rapprochent en certains points, même si le cyborg reste loin devant lorsqu'il portait le maillot des Marsupiaux.

Avec 86 buts en 89 rencontres, il surpasse de loin le ratio de Benjamin Sesko à Leipzig, qui a pourtant joué presque autant de fois (87 matches), mais qui n'a trouvé que 39 fois le chemin des filets toutes compétitions confondues. Déjà très courtisé après sa première saison, le Slovène avait fait le choix de prolonger l'été dernier. "J'ai passé une bonne première année au RB Leipzig et je suis incroyablement heureux d'être ici, avait-il réagi dans un communiqué publié par son club, en août dernier. L'équipe, le club, la ville, les supporters - l'ensemble reste tout simplement exceptionnel pour moi." Il était désormais lié à son club jusqu'en 2029, tout en s'aménageant la possibilité de partir en cas d'offre d'un grand club.

Un an plus tard, son ambition est devenue réalité avec donc les plus grandes formations qui se pressent pour le faire venir. Le marché, assez pauvre en numéro 9 de talent cet été, favorise l'éclosion de ce type de profils que nous venons de décrire. Mais pour se l'offrir, il faudra casser la tirelire. Le RB Leipzig espère en tirer une belle somme, selon les informations du média allemand Bild. Le directoire allemand attend une somme entre 80 et 100 millions d'euros pour son joueur, même si le média relativise en évoquant une opération qui pourrait se conclure aux alentours de 70 millions d'euros. On sait que la Premier League est un championnat plus corsé que la Bundesliga. Le poids des attentes d'un public exigeant et d'un tarif onéreux va sans aucun doute peser sur ses épaules. Au révélateur de l'Angleterre, on saura définitivement de quel bois Benjamin Sesko est fait.