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Marseille, quel finish !

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/07/2011 à 01:26 GMT+2

Au terme d'une fin de match complètement folle, l'OM, mené 3-1 à la 85e minute, a remporté le Trophée des Champions face à Lille (5-4), à Tanger. Cinq buts ont été inscrits lors des dix dernières minutes et c'est un penalty discutable d'Andre Ayew ,auteur d'un triplé, qui a offert le trophée à l'OM.

marseille trophée des champions

Crédit: AFP

LILLE-MARSEILLE : 4-5
Buts : Balmont (9e), Hazard (57e), Sow (72e) et Basa (90+2e) pour Lille ; A.Ayew (71e, 90e et 90+5e), Morel (85e) et Rémy (87e) pour l'OM.
A la 84e minute, tout semblait limpide. Le LOSC allait démarrer le nouvel exercice comme il avait achevé le dernier : en remportant un trophée, après avoir globalement dominé la rencontre. Les Nordistes menaient (3-1) et l'OM semblait résigné. Et puis le match a pris une toute autre tournure. La rencontre est alors devenue folle, son scénario a dépassé l'entendement. Cinq buts inscrits en dix minutes, l'OM en a inscrit quatre. Basa a permis au LOSC de revenir à la marque au bout des arrêts de jeu (4-4).
Mais c'est un penalty discutable, le deuxième en cinq minutes pour l'OM, qui a totalement et définitivement fait basculer le sort de la rencontre. Un petit croche-patte de Benoît Pedretti dans les 16 mètres aux grosses conséquences. Elu homme du match, André Ayew s'est offert un triplé (dont deux penalties dans les arrêts de jeu) et permis à l'OM de conserver le Trophée des Champions (5-4). Et Lille, comme une ultime punition d'une fin de match attentiste, a terminé à 10 après l'expulsion d'Aurélien Chedjou, suspendu pour l'ouverture de la L1.
Des Phocéens débordant d'orgeuil
Incroyable dénouement d'une rencontre qui n'a jamais été rationelle. En première mi-temps, c'est l'OM qui a dominé les débats notamment par un Morgan Amalfitano inspiré, auteur d'un poteau dès la 2e minute. Mais c'est Lille qui a ouvert la marque par Balmont (9e). En seconde période, les Nordistes ont franchement posé leur patte sur la rencontre. Grâce à un Eden Hazard déjà en jambe. Son accélération fulgurante (57e) a mis en lumière la lenteur et l'attentisme de l'axe Diawara-MBia ce mercredi. La combinaison Obraniak-Sow (72e) l'a confirmé. Rami, Cabaye et Gervinho partis, leurs suppléants (Basa, Payet, Pedretti) se sont bien fondus dans le moule des champions de France.
Même mené de deux buts, Marseille n'a pas baissé la garde. Débordant d'orgueil, les Phocéens ont touché du doigt l'impossible. Grâce à un André Ayew intenable qui a sorti le secteur offensif olympien de sa léthargie dans le dernier quart d'heure. Jérémy Morel, souvent débordé en défense par un Débuchy entreprenant, a semé l'espoir (3-2). Rémy et Ayew ont fini le travail. Si séduisant lors des 75 premières minutes, le système défensif lillois s'est écroulé comme un château de cartes. "On était peut-être cuit physiquement", a analysé Rudi Garcia, coach de Lillois furieux envers l'utlime décision arbitrale à la fin de la rencontre. Les Nordistes ont d'ailleurs boycotté la remise des médailles. Conclusion malheureuse d'un bouquet final aussi inattendu que spectaculaire. Une chose est certaine : si le Trophée des Champions donne le ton de la saison, alors, aucun doute, on devrait se régaler.
Le onze marseillais : Mandanda - Fanni, Diawara, MBia, Morel - Diarra, Cheyrou - Amalfitano, Lucho, A.Ayew - Rémy.
Le onze lillois : Landreau - Debuchy, Basa, Chedjou, Beria - Pedretti, Balmont, Mavuba - Payet, Sow, Hazard.
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