Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Bleus : La même Espagne, une autre histoire?

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 16/10/2012 à 17:39 GMT+2

Quatre mois après sa défaite à l'Euro, l'équipe de France s'attaque une nouvelle fois à la Furia Roja (21h). Avec l'espoir, cette fois, de faire le poids.

FOOTBALL 2012 France-Espagne (Ramos et Menez)

Crédit: AFP

Angleterre. Brésil. Allemagne. Dans son histoire récente, l'équipe de France s'est offert le scalp de quelques prestigieux adversaires, labellisés champions du monde. C'était, certes, sous l'ère Laurent Blanc. Mais avec une partie des joueurs qui constituent encore le groupe France depuis que Didier Deschamps s'est installé aux commandes en lieu et place du Président. Ces succès de prestige, acquis en autant de matches amicaux, avaient la valeur qu'on voulait bien leur donner. Sans doute ont-ils fait (un peu) grandir une génération dont on ne sait pas encore ce qu'elle vaut vraiment. Notamment lorsqu'elle doit combattre à balles réelles. On l'a vu lors du dernier Championnat d'Europe où, après avoir partagé les points avec les Anglais en ouverture (1-1), les Bleus se sont cassé les dents face au maître espagnol lors de la fermeture (2-0).
Mardi soir, l'équipe de France, qui reste sur une défaite peu encourageante face au Japon (0-1), retrouvera son bourreau du dernier Euro dans un contexte qui n'aura une nouvelle fois rien d'amical. En quatre mois, les Bleus ont-ils progressé ? Probablement pas. Peuvent-ils accrocher les champions du monde et d'Europe ? Pas évident, alors que les Ibères, mêmes privés de Pique ou de Puyol, conservent la même ossature et la même détermination. Peuvent-ils néanmoins s'y prendre autrement qu'à Donetsk ? Evidemment. Battus sans avoir combattu en Ukraine, Franck Ribéry et ses partenaires auront au moins retenu une leçon de leur quart de finale : se renier ne sert pas à grand chose. Didier Deschamps le sait et les évènements de Donetsk sont quelque part dans un coin de sa tête. A Vicente-Calderon, les Bleus, co-leaders du groupe I avec leurs adversaires du soir, suivront leur ligne directrice, sans en dévier, aussi puissante soit l'Espagne. Au pire, les Français tomberont les armes à la main. Au mieux, ils reviendront d'Espagne avec les poches pleines ou semi-pleines. Mais avec un peu plus de hauteur. Assurément.
LA STAT : 24
A lui tout seul, ce repère montre l'ampleur de la tache qui attend l'équipe de France mardi soir à Madrid. L'équipe d'Espagne reste sur vingt-quatre victoires de suite lors des éliminatoires, Championnat d'Europe et Coupe du monde confondus. Les Ibères ne sont donc pas seulement imbattables. Ils gagnent à chaque fois et ceci depuis le 8 septembre 2007, date à laquelle les hommes de Luis Aragones avaient partagé les points avec l'Islande (1-1). Depuis, personne n'a résisté à la tornade ibère en match de qualification. Il ne tient qu'aux Bleus de mettre fin à cette incroyable série.
LES EQUIPES PROBABLES
Après avoir laissé une partie de ses cadres au repos face au Japon, Didier Deschamps va remettre ses forces vives sur le pré, mardi à Vicente-Calderon. Il ne devrait cependant pas modifier son système en 4-3-3. Derrière, Patrice Evra, qui s'entraîne normalement depuis peu, va reprendre sa place dans le couloir gauche. L'axe sera partagé entre Mamadou Sakho et Laurent Koscielny, qui a suivi une séance très allégée lundi soir. A priori, le Gunner est partant. Devant lui, Etienne Capoue pourrait laisser sa place de sentinelle à Maxime Gonalons. Le Toulousain n'a pas été performant face au Japon. Ceci et l'expérience européenne du Lyonnais pourrait faire pencher la balance en sa faveur. Laissé au repos pour des douleurs abdominales, Yohan Cabaye retrouvera sa place dans l'entrejeu. Tout comme Franck Ribéry son côté gauche. Karim Benzema, qui l'occupait vendredi, reviendra dans l'axe à place d'Olivier Giroud. A droite, deux hommes sont au coude à coude : Jérémy Ménez et Mathieu Valbuena. Le premier, imprévisible offensivement, l'est aussi défensivement. Didier Deschamps prendra-t-il le risque de le coller aux basques de Jordi Alba ? Réponse sur les coups de 20 heures. Du côté de l'Espagne, moins de suspense. La Furia Roja s'est entraînée en public, avec Sergio Ramos. Le Madrilène devrait donc tenir sa place en défense centrale aux côtés de Busquets. Pedro, auteur d'un triplé vendredi, est partant.
FOOTBALL 2012 Espagne-France (Equipes probables)
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Plus de détails
Publicité
Publicité