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Equipe de France : Les 8 questions qui se posent après le carton australien

Eurosport
ParEurosport

Publié 12/10/2013 à 23:53 GMT+2

La large victoire des Bleus face à l'Australie (6-0) a fait beaucoup de bien à l'équipe de France. Et donné quelques pistes de réflexion à Didier Deschamps.

France 2013

Crédit: AFP

Le 4-2-3-1, pour de bon ?

Même si l'Australie n'a pas fait grand-chose pour perturber l'équipe de France, l'animation française a été ultra performante, vendredi au Parc des Princes. De la vie, de l'envie, du mouvement, les joueurs alignés y sont pour quelque chose. Le système aussi. Olivier Giroud, qui est conscient que le 4-2-3-1 condamne l'un des buteurs qu'il est avec Benzema, en convient : "Je pense que je serais un menteur si je disais qu'on est meilleur en 4-4-2". Aujourd'hui, tout le monde en est convaincu.
Notre avis : Ce schéma devrait être une évidence depuis la seconde période réussie à Madrid l'an dernier. Il correspond mieux aux forces de cette équipe.

A qui marquer a-t-il fait le plus de bien ? Giroud ou Benzema ?

Titulaire lors des trois derniers matches, Olivier Giroud n'avait pas encore trouvé la faille. Karim Benzema, lui, était en rade depuis plus d'un an. Vendredi soir, le second a succédé au premier sur la pelouse du Parc. Au tableau d'affichage aussi, les deux attaquants se sont suivis. Au doublé de Giroud, Benzema a répondu par un premier but en 1222 minutes de jeu avec les Bleus. Un grand soulagement à coup sûr. Une bonne nouvelle pour les Bleus également. La concurrence - "évolutive" selon Giroud - est tirée par le haut. L'équipe de France ne peut qu'en bénéficier. "L'important est que les deux ressentent de la confiance, se réjouit Deschamps. Karim a marqué, ça va le rebooster. Olivier en profite aussi."
Notre avis : Olivier Giroud garde logiquement une longueur d'avance. Mais avec un Karim Benzema qui marque à nouveau, le Gunner ne bénéficie pas d'une énorme marge de manœuvre.

On fixe un onze ou on essaye encore ?

Si l'on était un brin sadomasochiste, on regretterait presque que le match de mardi ne compte que pour du beurre. Parce que vu ce que l'équipe de France a montré vendredi, l'envie de revoir ce onze est grande. Logique. Face à la Finlande, le sélectionneur des Bleus va changer son fusil d'épaule. Il l'a révélé dès vendredi soir, au sortir du carton du Parc des Princes. A Saint-Denis, l'équipe de France n'aura pas le même visage. Et d'autres, en vue des barrages, tenteront de marquer des gros points.
Notre avis : On comprend DD, qui veut voir d'autres joueurs et ne pas surcharger le planning de certains. Mais son souhait de "maintenir dans le temps" un tel niveau de performance est du coup assez compliqué.
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FOOTBALL 2013 France - Australie (Varane, Pogba, Giroud)

Crédit: Panoramic

Le fond et la forme, enfin ?

Vendredi, France - Australie s'est déroulé comme dans un songe. Des buts, énormément. Du jeu, plein. Le public du Parc des Princes s'est régalé. Nous aussi et l'équipe de France également. Didier Deschamps n'est cependant pas dupe. Il n'a pas rêvé et a vu les Bleus briller. Mais la partie est loin d'être gagnée. "Les buts sont venus sur des actions construites, avec du mouvement et de la vitesse. Tout était réuni vendredi, a-t-il reconnu samedi à Clairefontaine. On est capable de faire de très bonnes choses. Même si on n'a pas été capable de maintenir ce niveau."
Notre avis : On ne peut qu'être d'accord avec le sélectionneur. Seule la répétition donnera à ce France - Australie le relief qu'il mérite (peut-être).

Ça penche à gauche, un problème ?

Ça n'a échappé à personne et ça ne date pas d'hier : l'équipe de France penche à gauche. Parce que Franck Ribéry est là. Buteur et auteur de trois passes décisives, le Bavarois, candidat numéro 1 au Ballon d'Or 2013, a fait un carnage. Et prouvé une nouvelle fois combien il était essentiel aux Bleus. Loïc Rémy, qui occupait le couloir droit vendredi, n'a pas eu le même poids. Mais, franchement, cela n'inquiète pas Deschamps. Tout est question de dosage. "Debuchy a marqué. Il était à droite. Toutes les équipes ont un côté fort, a tenu à rappeler DD. Il ne faut pas qu'il y ait un déséquilibre. Le Portugal penche à gauche avec Ronaldo. Pareil pour nous avec Ribéry."
Notre avis : On a connu d'autres équipes de France qui penchaient fortement à gauche et ne s'en portaient pas plus mal. D'accord, c'était avec une triplette Zidane - Dugarry - Lizarazu.
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Deschamps : "Quand tu as Ribéry à gauche, c'est normal que le jeu penche"

Valbuena est-il le grand perdant de l'Australie ?

Aligné en position de numéro 10, Samir Nasri a fait un malheur, vendredi. Mathieu Valbuena, performant et irréprochable depuis l'arrivée de Deschamps, était lui sur le banc. Le sélectionneur ayant souhaité le laisser souffler. De là à remettre la hiérarchie en cause, il n'y a qu'un pas que certains ont franchi. Pas le sélectionneur, qui a rappelé les états de service du Marseillais samedi. Valbuena, lui, s'est souvenu qu'il pouvait et avait déjà joué avec le joueur de Manchester City. Mais qu'il préférait évoluer dans l'axe. Comme... Nasri. A terme, il n'y aura pas de place pour les deux. Et si Nasri et Valbuena restent performants, il faudra que l'un des deux s'exile à droite. Le match est lancé.
Notre avis : Si Valbuena est le seul joueur à avoir joué tous les matches de l'ère DD, c'est tout sauf un hasard. Nasri a encore du chemin à parcourir.
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Deschamps : "Pas de hiérarchie entre Nasri et Valbuena"

Varane, c'est l'avenir. Et le présent ?

Depuis que Raphaël Varane est en équipe de France, Didier Deschamps le couche systématiquement dans son onze de départ. Trois sélections. Trois titularisations. En mars, le sélectionneur n'avait pas hésité à le lancer dans le grand bain, face à la Géorgie et contre l'Espagne. Vendredi, même chose. Le Madrilène, qui vient à peine de retrouver la compétition, a été aligné contre l'Australie. Quand il est frais et dispo, Varane joue. Ce sont les autres qui tournent (Sakho, Koscielny et Abidal lui ont été successivement associés). "Je ne vais pas parler d'âge car il est mature pour le sien", a reconnu Abidal, sous le charme.
Notre avis : Contre l'Australie, il n'a pas été inquiété le moins du monde. Mais Varane dégage tellement d'assurance que la question ne se pose même pas.
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FOOTBALL 2013 France - Australie (Varane)

Crédit: Panoramic

Un leader, vous avez vu un leader ?

S'il y a un problème qui n'a pas été réglé vendredi, c'est bien celui du leadership. Parce que face à l'Australie, les Bleus n'ont pas été inquiété une seule seconde. Deschamps s'en rend compte : "C'est bien d'être très bon dans les matches faciles, mais quand on est dos au mur, avoir du caractère, ça compte." Imparable. Eric Abidal a laissé entendre qu'il était prêt à s'impliquer, samedi. Il ne sera pas de trop. Parce qu'en barrages, "tout le stress, l'expérience de sa gestion seront importants", a rappelé DD.
Notre avis : Ce chantier-là n'a pas avancé vendredi. Normal.
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Lloris France

Crédit: Imago

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