France-Belarus : 3-1

Six sur six. Après la Finlande (1-0), vendredi, la France a fait le plein de points en enchaînant une deuxième victoire face à la Biélorussie (3-1). Un succès scellé en seconde période grâce à Etienne Capoue, Christophe Jallet et un Franck Ribéry des grands soirs. Le contrat est donc parfaitement rempli. Deux ans après la déconvenue au Stade de France face à la même équipe (0-1), la route vers le Mondial 2014 au Brésil débute de façon moins tortueuse. S'ils sont loin d'être arrivés, les Bleus se rendront en leaders du groupe I le 16 octobre en Espagne, victorieuse sur le fil en Géorgie (1-0). C'est toujours ça de pris, d'autant que Didier Deschamps a pu apprécier certains progrès dans le jeu.

Face à la 76e équipe au classement FIFA, le patron des Bleus demandait de la présence devant le but pour régler les problèmes offensifs de son équipe. Il a été entendu. Mais la réussite a longtemps fui les Français. Dans un 4-3-3 où sont entrés Capoue, Jallet et surtout Giroud, associé à Benzema, le chantier de l'attaque a d'abord semblé devoir tarder à porter ses fruits. En l'absence de Diaby, buteur à Helsinki, ils sont souvent venus buter sur la défense adverse (Giroud 13e, Sakho 37e). Comme pour les cinq derniers précédents buts tricolores, ce sont encore deux milieux de terrain qui ont débloqué la situation au retour des vestiaires. Les deux nouveaux venus pour leur deuxième sélection. D'abord Capoue, parfaitement servi par Ribéry (49e, 1-0). Puis Jallet dont l'apport offensif s'est illustré sur un centre-tir raté mais parti se loger sous la transversale de Veremko (68e, 2-0). Un brin de réussite bienvenu.

A Saint-Denis, devant moins de 50.000 spectateurs, les Bleus ont surtout pu compter sur un Franck Ribéry très en jambes. Positionné à gauche au coup d'envoi, c'est lorsque qu'il est passé à droite qu'il a délivré deux passes décisives avant de mettre fin au suspens d'une belle balle piquée (80e, 3-1). A la clé, un nouveau caviar de Benzema, poussé à gauche par Giroud. Il faudra sans doute plus pour renverser la Roja. Un choc qu'il faudra en outre disputer sans Yanga-Mbiwa, averti en provoquant un penalty arrêté par Lloris face à Kornilenko  mais repris ensuite par Poutilo (72e, 2-1). Le capitaine, déjà décisif face à Dragun au début de la seconde période (48e), a aussi le droit à un coup de chapeau. Même avec une nouvelle charnière centrale, c'est donc sans pression que la France se rendra à Madrid après un galop d'essai face au Japon (le 12 octobre). Qui l'eût cru ?