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Grand Prix de Hongrie 2014 : on va en parler à Mogyorod

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 25/07/2014 à 10:25 GMT+2

Entre l'utile et le futile, nous avons fait le tri pour vous dire de quoi sera fait le Grand Prix de Hongrie. De la colère de Felipe Massa (Williams) au sursaut attendu de Kimi Räikkönen (Ferrari).

Kimi Räikkönen (Ferrari) au Grand Prix de Grande Bretagne 2014

Crédit: Ferrari S.p.A.

La colère de Massa

C'est vrai, Felipe Massa (Williams) n'a rien à se reprocher : il possédait une avance claire sur la McLaren de Kevin Magnussen dans le virage 1 à Hockenheim lorsqu'il a été envoyé en tonneau. Les commissaires du Grand Prix d'Allemagne ont sans doute voulu suivre la nouvelle tendance de ne pas sanctionner systématiquement le pilote responsable d'un accroche. Ces derniers ont officiellement conclu à l'incident de course ; peut-être officieusement à la faute mais pas à l'imprudence, donc. Le Brésilien a dénoncé ce point de vue, au Hungaroring. "Cela nous montre qu’il y a beaucoup de progrès à réaliser à la FIASi c’est la manière de penser des commissaires, alors je ne sais pas où ils vont les chercher !", a-t-il pesté, en ajoutant qu'il ne ferait pas une fixation là-dessus.

Une réaction de Räikkönen, enfin ?

Kimi Räikkönen (Ferrari) était un monstre de régularité chez Lotus, et alors que son coéquipier Fernando Alonso a marqué des points à toutes les courses cette saison, il n'a inscrit que deux points lors des cinq dernières courses. Au total, c'est du 19 points contre 97… Pour lui, le problème reste la F14 T et tous les espoirs sont permis pour... 2015. Pour la première fois, Alonso a dit son agacement à Hockenheim : "Une fois encore, nous n’avons pu compter que sur une seule voiture pour marquer des points, c’est un domaine dans lequel nous devons nous améliorer." Un message clair qui ne peut qu'être partagé par le staff car l'impact est réel au Championnat du monde Constructeurs.

La rumeur

Radio-paddock bat son plein avant le break estival. Les derniers bruits font état d'un transfert de Sebastian Vettel ou Fernando Alonso chez Mercedes... Le Britannique n'est officiellement pas inquiet.

Le challenge pour le pilote

Nico Hülkenberg (Force India) : "Le circuit est compliqué mais il laisse une petite marge d'erreur. Dans le deuxième secteur, plusieurs virages dépendent les uns des autres, il faut donc bien les enchaîner pour être rapide. Si on va large dans un virage, on peut perdre le fil du tour. Dépasser sera difficile, même avec le DRS. Il n'y a qu'une ligne droite, et pas assez longue."
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Nico Hülkenberg (Force India) lors du Grand Prix d'Autriche 2014

Crédit: Force India F1 Ltd

Le point technique à surveiller

"Le Grand Prix de Hongrie se démarque totalement des dernières courses que nous avons disputées. La piste se révèle assez lente et seulement 55% du tour se parcourt à pleine charge, contre 65, voire 70% pour les quatre derniers rendez-vous du calendrier", explique le motoriste Rémi Taffin, directeur des activités piste de Renault Sport F1."La vitesse moyenne devrait à peine dépasser les 180 km/h, la plupart des virages se négociant en troisième ou quatrième vitesse. À l’ère des moteurs V8, il était d’usage de faire courir en Hongrie un bloc qui avait déjà disputé deux grands prix. Nous suivrons le même principe cette saison et utiliserons des moteurs V6 à combustion interne pour qui ce sera sans doute l’une des dernières courses, si possible (…) Les zones de freinage appuyé seront autant d’opportunités de récupérer de l’énergie pour le MGU-K. Le deuxième secteur du tracé, le plus sinueux des trois, représente la meilleure occasion de récolter cette énergie."

La déclaration

Jacques Villeneuve, à propos de Sebastian Vettel (Red Bull) : "Le public a déjà commencé à changer la perception qu’il avait de lui. Puisqu’il est au volant d’une voiture de seconde zone, il commence à ressembler à un pilote de seconde zone."

Le chiffre

50 : le nombre de courses que va atteindre Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) ce week-end.

Le truc qu'il n'aime pas qu'on lui rappelle

A Sebastian Vettel (Red Bull), qu'il n'a jamais gagné sur le Hungaroring.

Au fait, où en est le Championnat ?

Comme Lewis Hamilton à Silverstone, Nico Rosberg (Mercedes) a gagné chez lui, la semaine dernière à Hockenheim, et il compte donc 14 points d'avance sur son coéquipier. En Hongrie, la lutte pour la troisième marche du podium mondial va reprendre entre Daniel Ricciardo (106 pts), Fernando Alonso (97) et Valtteri Bottas (91). On va aussi scruter le résultat de Sebastian Vettel (82), qui commence à décrocher. Chez les Constructeurs, on attend une riposte de Ferrari face à Williams, qui lui a ravi la troisième place à Hockenheim.
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