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FORMULE 1 - Sebastian Vettel (Ferrari) : "Je n'ai pas volontairement percuté son train arrière"

Julien Pereira

Mis à jour 26/06/2017 à 00:48 GMT+2

GRAND PRIX D'AZERBAÏDJAN - Sebastian Vettel (Ferrari) a confirmé qu'il a été surpris par le gros coup de frein de Lewis Hamilton (Mercedes) sous le régime de la voiture de sécurité. Mais l'Allemand n'a pas précisé si son coup de volant consécutif à ce premier litige était, lui aussi, involontaire.

Sebastian Vettel (Ferrari) lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan 2017

Crédit: Getty Images

Sebastian Vettel (Ferrari) est aussi un habile communicant. Après le Grand Prix d'Azerbaïdjan et son altercation en piste avec Lewis Hamilton (Mercedes), l'Allemand a tout minimisé : le premier accrochage et les répercussions sur la relation qu'il entretient avec son rival pour la couronne mondiale. "C'était évident. Je n'ai pas volontairement percuté son train arrrière", a d'abord précisé le quadruple champion du monde, au micro de Channel 4. A vrai dire, il n'y avait aucun doute sur le caractère involontaire de ce premier litige. Tout le monde a bien compris que le leader de la Scuderia a, dans un premier temps, été surpris par le gros coup de frein de son devancier.
Les véritables doutes concernent la préméditation ou non de son coup de volant, au moment où Vettel a déboité l'Anglais pour se porter à sa hauteur avant de le percuter une seconde fois, latéralement. Occupé à faire de grands signes de la main droite pour manifester son mécontentement, Vettel aurait pu défendre le caractère inconscient de ce geste, la monoplace d'un pilote accompagnant toujours son regard. Et à ce moment-là, les yeux du n°1 mondial étaient tournés vers ceux de son rival. Il n'a finalement pas évoqué cette thèse, préférant orienter son argumentaire autour des mauvaises manières de Hamilton.
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Sebastian Vettel (Ferrari) derrière Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Azerbaïdjan 2017

Crédit: Getty Images

"En fin de compte, nous courons comme des hommes"

"Ce n'est simplement pas la bonne façon de faire. Et il a répété cela à plusieurs reprises. Mais avec moi juste derrière, et les autres voitures, cela aurait pu provoquer une réaction en chaîne. Il avait fait quelque chose de similaire il y a quelques années en Chine", a-t-il rappelé à la chaîne de télévision britannique, avant de dédramatiser les conséquences de l'incident : "J'ai endommagé mon aileron, et je crois qu'il a aussi eu quelques dégâts sur sa monoplace. Mais rien qui n'aurait eu un impact sur la course. Après cela, son départ a été vraiment bon. Il m'a surpris et a creusé un écart, preuve qu'il n'avait pas besoin de piler de cette façon."
La commission de course n'a pas partagé ce même avis et a décidé de sanctionner l'Allemand par un stop-and-go de 10 secondes. Le leader du Championnat n'a d'ailleurs pas contesté la pénalité, mais il aurait jugé juste que le Britannique écope d'une punition similaire : "Nous voulons rouler roues contre roues, mais pas sous le régime de la voiture de sécurité. Je pense qu'il ne s'agissait que d'une action litigieuse et que nous aurions dû être pénalisés tous les deux. Mais c'est le sport. Certains sont d'accord avec les sanctions, d'autres non".
Un tantinet provoqué par le pilote de Stevenage après le Grand Prix, Vettel a préféré jouer l'apaisement. "En fin de compte, nous courons comme des hommes. Il y a toujours du respect entre nous. Je n'ai pas de problème avec lui." L'incident est clos. La page est peut-être déjà tournée. Ou pas.
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Lewis Hamilton (Mercedes) devant Sebastian Vettel (Ferrari) lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan 2017

Crédit: Getty Images

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