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La pole de Charles Leclerc (Ferrari) devant les Red Bull de Péez et Verstappen à Bakou : "Je ne m'y attendais pas"

Jeremie Bernigole

Mis à jour 11/06/2022 à 19:22 GMT+2

GRAND PRIX D'AZERBAÏDJAN - La quinzième pole position en carrière de Charles Leclerc (Ferrari) n'était visiblement pas la plus attendue. Auteur d'un temps stratosphérique à Bakou, le Monégasque a exprimé sa surprise de devancer les Red Bull, alors que Sergio Pérez et Max Verstappen s'étaient montrés plus rapides que l'écurie au cheval cabré lors des deux premières sessions des qualifications.

Charles Leclerc of Ferrari celebrating his 4th pole position in a row, Azerbaijan GP F1 2022

Crédit: Getty Images

Fidèle à la gastronomie italienne, c'est une pole aux petits oignons qu'a concocté Charles Leclerc à Bakou, samedi après-midi. Intouchable, le pilote Ferrari a conquis sa quatrième position de tête d'affilée au prix d'une incroyable dernière tentative, qui l'a vu flirter avec les murs du circuit urbain. Au bout de ce run de fin de Q3, un temps canon de 1'41"359. Soit une avance de 0"282 sur Sergio Pérez (Red Bull) et 0"347 sur Max Verstappen (Red Bull). Carlos Sainz, son coéquipier, est lui repoussé à plus de quatre dixièmes !
Plus rapide que ses concurrents pour la sixième fois en huit courses cette saison, le chef monégasque connaît bien la recette pour partir devant tout le monde. Mais il a saupoudré sa performance azerbaïdjanaise d'un zest de surprise. "Ca fait du bien ! Toutes les pole sont agréables mais, celle-ci, je ne l'attendais pas, s'est-il réjoui au micro de F1. Je pensais que Red Bull serait plus fort. Ils étaient devant nous en Q1 et Q2, on était un peu en difficulté. Mais j'ai finalement réussi à faire un bon tour et ça a suffi."
C'était également le cas lors des entraînements 1 et 3 durant lesquels il avait subi la loi du Mexicain, victorieux à Monaco il y a deux semaines. Mais quand vient l'heure du tour chronométré, Leclerc se transforme. A 24 ans, Leclerc s'inscrit comme le spécialiste de l'exercice. S'il pointe en 22e position du classement dominé par Lewis Hamilton (103), il regarde déjà dans ses rétroviseurs des champions du monde comme Alberto Ascari, James Hunt, Graham Hill... ou encore Max Verstappen.

La gestion des gommes sera "la clé"

Pourtant, il pâtit toujours de l'étiquette peu flatteuse de "pilote du samedi" : sur les quinze pole positions qu'il a décrochées, le représentant de la Principauté n'en a converti que quatre le dimanche (Belgique et Italie 2019, Bahreïn et Australie 2022). A Bakou, Leclerc peut sentir le souffle des Red Bull. Dimanche, Pérez partagera la première ligne avec lui. Verstappen, P3, se fera un plaisir de se blottir dans ses ailerons et d'essayer de lui faire le freinage au premier virage.
On sait la Ferrari moins redoutable dans les lignes droites que les voitures frappées du taureau rouge et jaune. C'est pourquoi l'écurie transalpine n'est pas venue les mains vides à Bakou. Elle a emporté dans ses bagages un aileron arrière, introduit à Miami, qui offre une meilleure pointe de vitesse à ses monoplaces, d'ordinaire plutôt à l'aise dans un secteur 2 jalonné de virages. Tout sauf une mauvaise idée pour pouvoir rivaliser avec les Red Bull dans l'avenue des Pétroliers, longue de 2 220 mètres.
"Je suis très excité en vue de demain. Bien sûr, la gestion des pneus sera la clé. On l'a bien fait à Barcelone et à Monaco, même si le résultat était difficilement perceptible en Principauté. Je trouve qu'on a bien évolué à ce niveau là grâce aux évolutions qu'on a apportées, donc, clairement, demain, il sera très intéressant de voir si on peut avoir cette bonne gestion de pneus." Réponse dans 51 tours, dimanche. La guerre Leclerc - Red Bull reprend.
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