"C'était mon jour"

Mark Webber : C'était une super position (la pole) de départ. Nous savions que la distance jusqu'au premier virage était assez importante et que nous avions des voitures avec une bonne vitesse de pointe derrière nous. La première courbe était d'ailleurs serrée. Puis j'ai mené un bon train pendant mon premier train de pneus. (...) Le changement de gommes a été propre. J'ai ensuite eu Lewis (Hamilton) derrière moi et j'ai contrôlé l'écart. L'équipe a été incroyable cette semaine pour que la voiture soit prête. Les gars ont passé des nuits vraiment longues à travailler. J'ai aussi fait ma petite part de boulot. Au final, c'est un résultat fantastique."

M.W. : Toutes mes victoires étaient bonnes. Celle au Brésil (en 2009) a été éclipsée par le fait que Jenson (Button) gagnait le titre. Mais aujourd'hui... c'était la course maison de Fernando [Alonso]. Beaucoup de gens étaient excités par cela. Mais c'était mon jour. C'est un jour spécial pour moi, d'avoir pu capitaliser sur la pole position (pour remporter le GP d'Espagne, NDLR). C'est la première fois que cela se produit cette saison. Mes autres victoires, je ne dominais pas toute la course. Là, il s'agissait de regarder les tours passer les uns après les autres. Ca a pris une éternité. Il était tellement bon de gagner. Je ne sais pas quoi dire, je suis sur un nuage.

M.W. : C'est encore très tôt. On sait que certaines voitures sont très compétitives, comme les Red Bull, les Ferrari et les McLaren, avec des bons pilotes aussi. Mais la route est encore très longue. En fait, on a besoin d'une voiture rapide et qui soit toujours là pour nous. McLaren a montré avec son incident mécanique que tout le monde est à la limite. Ferrari a eu des problèmes de moteurs. Nous pouvons construire des tracteurs, mais ils sont lents. Il faut construire des Formule 1 qui soient sur le fil du rasoir. C'est l'équilibre que tout le monde recherche.

M.W. : On devrait l'être. C'est une course particulière. Il n'y en a qu'une comme cela dans le calendrier. C'est un challenge exceptionnel pour les pilotes. Nous aimons tous aller à Monaco. On ne pourrait pas dessiner une piste comme celle-là si on essayait. On sait aussi que ceux qui partiront de la première ligne seront les rois (en principauté).