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Romain Grosjean (Lotus) : "J'ai toujours gardé confiance en moi"

ParF1i

Mis à jour 22/04/2013 à 16:36 GMT+2

Ce week-end à Sakhir, Romain Grosjean s'est offert un beau cadeau d'anniversaire en montant sur le podium du GP de Bahrein, le quatrième de sa carrière avec Lotus. Un moment qu'il n'est pas près d'oublier.

Pouviez-vous imaginer au début du week-end que vous termineriez ce Grand Prix sur le podium comme l’an dernier ?
R.G. : Non, absolument pas. Vendredi, je n’étais pas très optimiste. Nous ne comprenions pas ce que nous avions. Nous rencontrions toujours les mêmes problèmes que ceux que nous avions depuis le début de la saison en termes de sensations, ce qui fait que je n’arrivais pas à tirer le meilleur de la voiture. Finalement, à force de travail et de matière grise, nous avons fini par trouver d’où venait ce problème de sensations sur la voiture.
En marge du Grand Prix, nous avions pris la décision de changer le châssis par acquis de conscience, mais ce n’était pas de là que venait le problème. Finalement, on a trouvé la supercherie le vendredi soir. J’étais content en qualifications, mais je ne savais pas si ça allait tenir pour la course, si j’allais pouvoir m’amuser avec la voiture et vraiment la mettre là où j’avais envie de la placer, et finalement il s’est avéré que oui.
Peut-on dire que votre saison débute à Bahreïn ?
R.G. : Non, elle a commencé à Melbourne, mais c’est vrai que nous avons retrouvé la confiance qu’il faut et la relation pilote-voiture qui fait du bien au moral et qui permet surtout d’aller chercher de gros résultats.
Il y a eu beaucoup de dépassements durant ce Grand Prix, dont quelques-uns très musclés. Avez-vous peur dans ces moments-là ?
R.G. : Par moments, j’ai eu peur avec Massa. Dans les deux virages rapides où je lui ai fait l’intérieur, il a tourné comme si je n’étais pas là. J’ai dû sauter sur le vibreur et j’ai craint de perdre mon aileron avant. Je n’ai pas trop compris pourquoi il a fait ça. Il n’a peut-être pas vu que j’étais là… Je ne sais pas. C’était le seul moment un peu chaud de ma course. Ensuite, avec Pérez, on sait qu’il est chaud. Il fallait donc jouer avec lui et aller chercher l’endroit où il ne m’attendrait pas forcément.
C’est amusant de préparer un dépassement comme celui-ci ?
R.G. : C’est plutôt amusant, mais aussi stressant, surtout cette année avec ces pneus qui se dégradent très rapidement. Nous savons que si nous avons un peu trop forcé pendant quelques virages pour aller chercher le dépassement, ensuite ça peut devenir compliqué.
Auriez-vous pu jouer la victoire si vous vous étiez mieux qualifié ?
R.G. : Honnêtement, je ne sais pas. Ce qui est sûr, c’est que quand j’étais en bagarre avec Button et Pérez, j’ai perdu énormément de temps durant ce relais. J’aurais pu rouler beaucoup plus vite.
Avez-vous retrouvé toutes vos sensations durant ce week-end ?
R.G. : Totalement. 100%. Maintenant nous savons où nous devons aller.
Vous avez une petite passion pour le champagne. N’est-ce pas frustrant de grimper sur votre premier podium de la saison et de ne pas en avoir ?
R.G. : L’année passée, c’était frustrant pour mon premier podium en F1. Aujourd’hui, j’avais plein d’autres choses dans la tête et j’étais tout simplement heureux d’être là. Déjà pour m’offrir un beau cadeau d’anniversaire, en plus mon beau-papa fêtait aussi son anniversaire ce week-end.
Avez-vous gambergé ces dernières semaines ?
R.G. : C’est sûr que je n’ai pas vécu des moments faciles. Mais j’ai toujours gardé confiance en moi, pas en la voiture mais en moi. Je suis arrivé à Bahreïn en étant assez ouvert d’esprit, en ayant fait un bon travail avec la psy aussi, qui m’a passablement aidé dans ces moments plus difficiles. C’est sûr que cela fait du bien. Ça rebooste car j’ai utilisé beaucoup d’énergie pour rester au niveau.
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