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Bonus-malus : Hamilton (Mercedes) échappé, Räikkönen (Ferrari) survolté, Toro Rosso abattue

Julien Pereira

Mis à jour 10/05/2015 à 18:39 GMT+2

GRAND PRIX DE BAHREÏN - Lewis Hamilton (Mercedes) a encore impressionné à Sakhir. Kimi Räikkönen (Ferrari) a poussé. Toro Rosso a terminé bredouille.

Max Verstappen (Toro Rosso) au Grand Prix de Bahreïn 2015

Crédit: Imago

La note

3/5. Des rebondissements et des dépassements aux avant-postes, mais très peu de suspens pour le vainqueur. Le Grand Prix de Bahreïn n’a pas été exceptionnel, juste plaisant.

Le vainqueur

Lewis Hamilton est sur sa planète. Difficile de l'atteindre, ou même de l'inquiéter. Ni Rosberg, ni Ferrari semblent en mesure de stopper sa moisson. Irréprochable dès l’extinction des feux, le champion du monde attaque, maîtrise, gère, et gagne. Cette fois, le Britannique n’a pas réalisé le hat-trick (pole position, meilleur tour en course et victoire), après ceux réussis à Melbourne et à Shanghai. Mais il se contentera largement de ce troisième succès - indiscutable - en quatre manches.

Le battu

Après les tensions du week-end dernier, Nico Rosberg rêvait de victoire à Bahreïn. Sur la grille, il a enfilé sa cagoule avant tout le monde. Mais un départ timide, des problèmes de freins et une erreur en fin de course l’ont obligé à se contenter de la dernière marche du podium. Une nouvelle fois, il s’incline face à son coéquipier. Kimi Räikkönen (Ferrari) lui a pris trois points de plus et il peut examiner le classement du Championnat avec appréhension. Hamilton a déjà fait le break.

Le regret

Renault frise le ridicule. Le moteur de Daniel Ricciardo a cassé sur la ligne d’arrivée, comme celui de Max Verstappen (Toro Rosso) en Chine. Les ingénieurs de Red Bull vont certainement devoir installer un nouveau V6 sur la monoplace de l’Australien pour le Grand Prix d’Espagne. Le quatrième, déjà. Les Toro Rosso n’ont même pas fini la course.
La Red Bull de Ricciardo en fumée

Le vilain

On aurait pu féliciter Felipe Nasr (Sauber) pour ses dépassements sur Massa et Hülkenberg, s'il n'avait pas eu la bêtise de gêner la remontée de Räikkönen, venue lui prendre un tour.

L’attaquant

Kimi Räikkönen (Ferrari) est sorti de l’ombre. Constamment éclipsé par son coéquipier Sebastian Vettel depuis le début de saison, le Finlandais était plus rapide que le quadruple champion du monde allemand. Malgré un second arrêt trop tardif, Iceman a enchainé les meilleurs tours en course pour combler les 19 secondes qui le séparaient de Rosberg à la sortie des stands, et s’emparer de la deuxième position. Son meilleur résultat depuis le Grand Prix de Corée, en 2013.

Le bonus

Le malus

Aucune Toro Rosso à l’arrivée, et des talents bridés. Carlos Sainz a abandonné à cause d’un souci à l’avant-gauche. Verstappen a encore dû renoncer. Le Néerlandais a rencontré un problème de groupe propulseur. De quoi glacer les relations avec Renault.

La stat

26. Räikkönen a attendu 26 grands prix avant de remonter sur un podium. Une éternité pour le pilote de la Scuderia.

La déclaration

Vettel : "Je pense que j'aurais pu faire mieux, Kimi [Räikkönen] a montré que la deuxième place était possible, même s'il était sur une stratégie différente de la mienne. Mais l'aileron avant endommagé, c'est de ma faute…"
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