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Sebastian Vettel (Ferrari) a fait des miracles en ne cédant que six points à Hamilton

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 01/10/2017 à 13:21 GMT+2

GRAND PRIX DE MALAISIE - Sebastian Vettel (Ferrari) a utilisé son dernier joker, dimanche à Sepang. Parti 19e et arrivé 4e, il a lâché six points à Lewis Hamilton (Mercedes). A cinq courses de la conclusion du Mondial, il peut encore espérer coiffer la couronne.

Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix de Malaisie 2017

Crédit: Getty Images

Un retard de 34 points à combler en cinq courses n'a rien d'insurmontable, pas besoin d'en persuader Sebastian Vettel. La Formule 1 a vécu des renversements plus spectaculaires. Certes, le n°5 de Ferrari a encore lâché six points à Lewis Hamilton (Mercedes) dimanche à Sepang, mais il aurait pu en perdre bien plus en partant de la 19e et dernière place de grille si les Mercedes et les Red Bull avaient été intouchables.
Heureusement pour lui, il n'en fut rien : Max Verstappen avait des réglages économes pour les pneus de sa Red Bull et Valtteri Bottas a (encore) été transparent chez Mercedes. A cette réalité adverse, l'as de Maranello a ajouté son habituelle maestria et une stratégie payante : un départ en "tendre" avant un passage aux "super tendre" valant la quatrième place finale. Il a même flirté avec le podium, avant de se résoudre à stopper sa chasse derrière Daniel Ricciardo. "J'ai poussé pour reprendre Daniel. A la fin, les freins étaient un peu chauds, j'ai dû prendre de la distance", a révélé l'Allemand.
"Nous pensons que nous avons la voiture la plus rapide", a lancé le quadruple champion du monde, à l'arrivée du Grand Prix de Malaisie, dimanche. "Si nous étions partis devant, nous aurions gagné", a-t-il ajouté.
Il y avait effectivement de quoi adhérer à la thèse du parfait scenario hongrois, et Toto Wolff ne s'y est d'ailleurs pas trompé. "Nous avons perdu 30 secondes sur la Ferrari pendant le Grand Prix", a souligné le directeur d'équipe de Mercedes..
Sûr que le V6 tout neuf installé dans sa SF70-H pour la course a été un petit plus appréciable, mais "Seb" avait tout bon sur cette piste où Ferrari avait visiblement l'avantage. Ce que ni lui ni Kimi Räikkönen n'auront pu prouver. La faute à un turbo défaillant sur la n°5 en qualification et à une batterie déficiente sur la n°7 avant même l'ouverture de la piste, à une demi-heure du départ de la 15e manche du Mondial.

"Allez Alonso, je pensais que tu valais mieux que ça"

On se demandera aussi toujours si des retardataires conciliants lui auraient permis de passer rapidement Daniel Ricciardo (Red Bull) pour fondre sur Lewis Hamilton (Mercedes), deuxième. On y a cru lorsqu'il a battu à deux reprises l'ancien record de la piste de Juan Pablo Montoya datant de 2004, le second au 41e des 56 tours lui laissant une belle marge de manoeuvre. Et on a pensé que l'attaque portée sur "Banana Dan" ferait des petits.
Mais c'était sans compter un Fernando Alonso (McLaren) un peu récalcitrant... "Allez Alonso, je pensais que tu valais mieux que ça", a lâché à la radio #SV5.
Pour en finir de ce dimanche d'opération survie au championnat, "Baby Schumi" a fracassé une suspension de sa rossa contre la Williams d'un Lance Stroll distrait dans le tour de rentrée. Le genre de bêtise qui peut facilement endommager une boîte de vitesses...
"Je suis allé à l'extérieur de la trajectoire pour ramasser des morceaux de pneus mais Lance a voulu faire la même chose, sans regarder. Un accident pas indispensable", a résumé l'Allemand.
On avait vu Vettel supporter de son équipe déprimée en Q1, on l'a perçu plutôt fataliste après cette der à Sepang. Sans soute persuadé que la roue va finir pour tourner.
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