Grand Prix de Monaco | Charles Leclerc s'impose à domicile, une première, devant Oscar Piastri et Carlos Sainz
Publié 26/05/2024 à 17:27 GMT+2
Charles Leclerc enfin prophète en son pays. Parti deux fois en pole position sans jamais s'imposer, le pilote monégasque a enfin brisé le mauvais sort, convertissant sa 3e pole en une première victoire sur le Grand Prix de Monaco. Le pilote Ferrari n'a jamais été inquiété. Oscar Piastri (2e) et Carlos Sainz (3e) complètent le podium. Pierre Gasly a fini dans les points, 10e.
Charles Leclerc à bord de la Ferrari lors du Grand Prix de Monaco en 2024.
Crédit: Getty Images
Cette fois c’est la bonne pour Charles Leclerc ! Longtemps maudit chez lui, à Monaco, le pilote Ferrari a remporté la course, après avoir signé la pole position la veille. Il n’a pas eu à gérer un seul arrêt au stand, mais un second départ arrêté, après un accident ayant impliqué Sergio Pérez (Red Bull), Kevin Magnussen (Haas) et Nico Hülkenberg (Haas). Imperturbable, il a ensuite maîtrisé parfaitement l’usure de ses gommes durs pour aller décrocher la sixième victoire de sa carrière, la première pour Ferrari en Principauté depuis 45 ans. Oscar Piastri (McLaren) et Carlos Sainz (Ferrari) complètent le podium.
Charles Leclerc avait logiquement les yeux brillants à l’issue du GP de Monaco, comme s’il venait de remporter la première course de sa carrière. Le Monégasque a eu besoin de trois pole positions pour mettre fin à la malédiction, lui qui n’était encore jamais monté sur le podium devant son public. C’est un rêve qui se réalise, au terme d’une course finalement assez tranquille, quand bien même elle a démarré dans le chaos. Appliqué, il n’a commis aucune erreur et a écouté les consignes de son équipe, qui lui a demandé de ralentir à plusieurs reprises pour préserver ses gommes et aller au bout.
Un départ chaotique avant le calme plat
Le pilote Ferrari aurait pu perdre sa concentration après un premier tour fini sur un grabuge. Il y a eu un drapeau rouge après une collision spectaculaire entre Sergio Pérez et Kevin Magnussen, laquelle a fait de Nico Hülkenberg une victime collatérale. Malgré une longue interruption, Leclerc a parfaitement géré le second départ arrêté et la seule inquiétude, sur un circuit où il est impossible de dépasser, concernait la tenue des pneumatiques. D’abord parti en médiums, Leclerc a pu passer les durs pour ne tenter qu’un seul relais, à l’instar d’Oscar Piastri (McLaren), Carlos Sainz (qui a failli tout perdre au premier départ) et Lando Norris (McLaren). Le quatuor a vite creusé un écart conséquent, avant de se lancer dans un jeu de poker menteur.
Car Lando Norris aurait pu semer la zizanie, si seulement il avait pu s’offrir un arrêt gratuit par rapport à George Russell (Mercedes), loin derrière. Mais Sainz a fait le bouchon pour l’empêcher de creuser un écart trop conséquent, au-delà des 20 secondes. L’Espagnol a indirectement aidé Leclerc, qui a terminé la course en trombe avant que son stand ne le rappelle à l’ordre. "Je ramène la voiture à la maison", a-t-il promis. Mieux, il la ramène sur la plus haute marche du podium. La fête sera belle ce soir.
Verstappen se contente de la 6e place
Ce Grand Prix de Monaco ne restera sans doute pas dans les annales pour son spectacle, puisque les pilotes n’ont fait que rouler à l’économie. Par conséquent, il n’y a eu aucun changement de position par rapport à la grille de départ. Ce qui veut dire que Max Verstappen (Red Bull) devra se contenter de la sixième place. Ce qui veut dire, aussi, que Pierre Gasly (Alpine) a conservé le point de son dixième chrono réalisé lors des qualifications, alors qu’il aurait pu tout perdre après une attaque invraisemblable d’Esteban Ocon, son coéquipier, sur lui.
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