Grand Prix de Singapour - Lewis Hamilton (Mercedes) : "La pole, c'était le plan"

Lewis Hamilton (Mercedes) a livré son meilleur tour au moment où ça comptait le plus, dans les ultimes secondes de la Q3, samedi soir à Singapour, pour conquérir sa 37e position de pointe en carrière. Son coéquipier, Nico Rosberg, venait de déposséder Daniel Ricciardo (Red Bull) du meilleur chrono, et tout s'est joué pour 0"007, soit 33 centimètres, en sa faveur.

"C'était le plan, car c'est le moment où la piste est la meilleure, mais ça ne marche pas à tous les coups", a dit le Britannique, déjà parti en tête à Singapour en 2009 et 2012, sur McLaren. "Quelle séance de qualification excitante ! Je pense que personne ne s'attendait à ce que ce soit aussi serré, c'est une surprise et ça montre que les autres ont vraiment fait un pas en avant."

"Les Ferrari étaient très proches de nous pendant la Q1 et la Q2, les Williams et les Red Bull étaient rapides aussi, et finalement ça s'est bien terminé pour nous", a-t-il repris. Pour cette manche urbaine, où les reprises en sortie de virages sont si importantes, Mercedes avait effectivement décidé d'opérer le seul changement de ratio de boîte de vitesses autorisé par le règlement, en installant une nouvelle transmission à huit rapports.

"Dans mon dernier tour, j'ai bloqué les roues dans le premier virage, j'ai dû perdre 0"1 ou 0"2. J'ai pensé que c'était fini, mais j'ai poursuivi et ça s'est devenu de mieux en mieux au fil du tour. Et je suis parvenu à rattraper le temps perdu", a-t-il encore dit.

En 2009 il avait gagné et en 2012 il avait abandonné alors qu'il était largement en tête. Il se sait engagé dans une course physique, sur une piste où la différence entre les pneus "tendre" et "super tendre" constatée aux essais (2"5) a beaucoup surpris. Pour lui, la gestion de ce facteur sera prépondérante. "Ça va être une course très intéressante, surtout au niveau des pneus, car ça ne se passe pas exactement comme on l'avait prévu, on a pu s'en rendre compte vendredi quand on a fait des longs relais", a-t-il souligné. "Ménager ces pneus ne va pas être évident, mais les fans peuvent s'attendre à une course excitante. Il va se passer beaucoup de choses".

Faut-il stopper deux ou trois fois dimanche ? La question n'est peut-être pas tranchée.