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Grand Prix des Etats-Unis 2013 : six candidats pour remplacer Räikkönen

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 10/11/2013 à 16:47 GMT+1

Lotus a deux réservistes pour suppléer Kimi Räikkönen aux Grands Prix des Etats-Unis et du Brésil. Mais Nico Hülkenberg et d'autres présentent de sérieux atouts.

2013 GP of United States Montage Remplaçants Räikkönen 1800

Crédit: DR

LES CANDIDATS

Davide Valsecchi
L'Italien est champion de GP2 2012 et, dans la foulée, a été promu pilote numéro trois par Enstone. Il connait la E21 car il a roulé lors des tests réservés aux jeunes pilotes en juillet à Silverstone mais il a perdu le contact avec la compétition cette année. L'autre problème est qu'il n'a jamais roulé à Austin.
Jérôme d'Ambrosio
Le Belge a été titulaire en Formule 1 pendant un an chez Virgin en 2011 et a remplacé Romain Grosjean au Grand Prix d'Italie l'an dernier en tant que pilote de réserve, suite à la suspension du Français. Malheureusement, sa prestation n'avait pas marqué les esprits. Depuis, il a perdu son statut de pilote numéro trois et a été affecté aux tests sur le simulateur. Il est dans sa deuxième année sans championnat, il n'a pas participé aux tests à Silverstone cet été et n'a jamais roulé à Austin en compétition.
Nico Hülkenberg
L'Allemand attend depuis des semaines la signature de l'accord Quantum-Lotus pour s'engager avec Enstone en 2014. Apparemment pas payé par Sauber, il pourrait choisir d'anticiper son transfert.

LES ALTERNATIVES

Kamui Kobayashi
La grosse cote. Le Japonais, trop fougueux et pas assez riche pour Sauber, s'est fait sortir de la F1 en 2012 et s'est réfugié en GT, chez Ferrari, qui lui a trouvé un strapontin au simulateur et comme démonstrateur de F1. Il est peut-être la meilleure solution sur le marché hors titulaires en termes de vitesse pure et d'expérience en Mondial (60 courses). Il présente aussi l'énorme avantage d'avoir disputé le Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique en 2012. Seizième au départ, quatorzième à l'arrivée, pas un grand souvenir non plus. Régulier à Sao Paulo : 9e en 2009, 2011 et 2012, 10e en 2010.
Sebastian Buemi
Le Suisse a couru trois ans chez Toro Rosso (2009-2011) et est depuis 2012 le proposé aux essais sur simulateur chez Red Bull, et de là est très au fait des processus d'un top team et spécialement de la problématique des pneumatiques. En même temps, Lotus maîtrise bien le sujet. Un sérieux atout : il dispute un championnat de haut niveau cette année - le WEC avec Toyota. Il n'a jamais roulé à Austin en F1 mais il a fini troisième en Endurance cette année. Septième avec Toro Rosso en 2009 à Sao Paulo.
Heikki Kovalainen
Il a l'avantage de bien connaître la maison pour avoir couru sous la bannière Renault en 2007, avant de rejoindre McLaren en 2008. En dépit d'une pole position et d'une victoire, sa cote a baissé au point de devoir repartir de zéro au sein de l'équipe de Tony Fernandes (Lotus en 2010 et 2011 puis Caterham depuis 2012). Il a perdu son baquet cette année mais a roulé lors de six vendredis de grands prix. Il a l'énorme avantage de connaître Austin et Sao Paulo, et d'être immédiatement opérationnel.

LES IMPROBABLES

Kevin Magnussen
Le Danois, champion Formule Renault 3.5, est peut-être le meilleur espoir sur le marché. Il a roulé une journée à Silverstone en juillet, mais le lancer dans le grand bain constituerait un trop grand risque. Un mauvais timing en fait, car McLaren l'aurait choisi pour remplacer Sergio Pérez en 2014.
Jules Bianchi
Le Français brille chez Marussia et a déjà resigné pour 2014. On voit donc mal l'équipe russe le prêter pour le récupérer ensuite. Et puis, surtout, Ferrari le tient comme le suppléant tout désigné pour remplacer Fernando Alonso, toujours gêné par un vilain mal de dos hérité sur une bordure au Grand Prix d'Abou Dabi.
Nicolas Prost
Pilote en Mondial d'Endurance pour Rebellion, le fils du quadruple champion du monde est l'un des essayeurs officiels de Lotus. Il a testé avec la E21 pendant deux jours en juillet à Silverstone, pour un sixième chrono de bonne facture. Néanmoins, sa titularisation relèverait d'un coup médiatique plus risqué encore que celui tenté avec Bruno Senna. Lotus a besoin de points (c'est de l'argent) et vise l'actuelle troisième place Constructeurs de Ferrari.
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