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"Je n'abandonne jamais"

ParAFP

Mis à jour 05/11/2010 à 19:18 GMT+1

Mark Webber (Red Bull), 2e du Championnat à 11 points de Fernando Alonso (Ferrari), a prévenu vendredi, qu'il avait "une grosse opportunité de réaliser quelque chose de vraiment spécial", avant le début du Grand Prix du Brésil.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Dans quel état d'esprit abordez-vous cette dernière ligne droite ?
Mark Webber : Les huit jours qui arrivent sont importants. J'ai une grosse opportunité de réaliser quelque chose de vraiment spécial. Mais cela ne m'empêche pas de dormir. C'est une situation excitante. Je ne vois pas trop de points négatifs, sauf si je ne le gagne pas. Je sais que je suis dans une bonne position. J'ai fait ce qu'il fallait pour. Je ne dois rien à personne.
Vous aviez l'air très tendu en Corée et vous êtes sorti de la piste. Serez-vous plus relâché ici ?
M.W. : J'ai d'énormes responsabilités sur mes épaules. Je peux encore faire quelque chose de grand. Mais cela implique beaucoup de maîtrise, pour répéter ce que j'ai déjà fait jusqu'ici : gagner, faire des podiums. En Corée ? C'était un ratage complet. Quand on fait autant de courses avec une telle intensité, il y a forcément des erreurs. Nous en avons tous fait. Mais il n'y a jamais de bon moment pour en commettre.
Si vous étiez Hamilton ou Vettel, face à vous-même, que craindriez-vous le plus ?
M.W. : Le fait que je n'abandonne jamais. Ce n'est pas quelque chose de facile contre lequel se battre.
Que pensez-vous du leader Fernando Alonso ?
M.W. : Il est la référence sur la piste. C'est quelque chose vers lequel il faut tendre. Voir comment il a pris le Championnat à Schumacher était vraiment impressionnant. Je crois aussi que nous avons des origines similaires. Nous ne venons pas tout à fait de nulle part, mais nous avons connu un départ difficile. Nous courons l'un contre l'autre depuis longtemps, mais nous avons toujours eu de bonnes relations.
Vous sentez-vous traité de la bonne manière par l'équipe ?
M.W. : Bien sûr. Ce n'est pas simple pour une équipe d'avoir deux gars qui se battent aux premières lignes. La perception est importante. Et cette perception est que Sebastian (Vettel) est le nouveau gars qui arrive, qui casse tout, boum boum. Donc il y a beaucoup d'énergie pour le soutenir. Et c'est normal. Parce que je suis un vieux monsieur, (34 ans, ndlr) que je n'ai plus 24 ans, c'est un peu différent. Mais c'est comme cela que ça fonctionne.
Avez-vous des regrets du fait que Red Bull ne vous ait pas favorisé alors que vous meniez le Championnat ?
M.W. : On savait que cela serait serré entre Sebastian et moi dès le début de la saison. J'ai eu un temps une petite avance. C'était peut-être le maximum que je pouvais atteindre face à quelqu'un comme lui. Maintenant, nous sommes dans une situation où je ne suis plus en tête du Championnat mais quelqu'un d'autre l'est parce qu'il a toute l'équipe derrière lui. On verra le lundi après Abou Dhabi si l'équipe a pris les bonnes décisions.
Vous sentez-vous encore sous-estimé ?
M.W. : Peut-être oui. Mais je ne vois pas ce que je peux faire de plus que de mener le Championnat. Le plus important pour les gens, c'est votre âge. Je suis probablement sous-estimé parce que je fais des choses que je ne devrais plus faire. J'entends : 'Pourquoi fait-il cela ? Il n'est pourtant pas si spécial. Il n'est pas si bon.' Mais si je ne suis pas spécial, alors Vettel ne l'est pas non plus !
Que ferez-vous si vous être titré ?
M.W. : Ce sera un moment particulier, surtout pour mes proches, qui me suivent depuis 15 ans. Après, bien sûr je serai bourré, je prendrai des vacances. Toutes ces choses normales...
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