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Bonus-malus : Hamilton s'est promené, Ocon a enragé, Sainz a torpillé

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 12/06/2017 à 04:16 GMT+2

GRAND PRIX DU CANADA - Lewis Hamilton (Mercedes) a passé un dimanche assez tranquille à Montréal alors qu'Esteban Ocon (Force India) aurait aimé un coéquipier plus altruiste. Quant à Sainz, il n'a pas changé. Voici ce que l'on retiendra de la 7e manche du Mondial.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix du Canada 2017

Crédit: Getty Images

La note : 3/5

On s'est demandé où était passé Lewis Hamilton après le départ. Heureusement, il y a eu la voiture de sécurité (réelle ou virtuelle), le passage au stand… Et l'arrivée. Heureusement, on s'est écharpé chez Force India et le malin Sebastian Vettel était là.

Comment Lewis Hamilton (Mercedes) a gagné

Pas facilement mais sans être inquiété. Il a fait le plus dur en réussissant son départ et le seul qui pouvait le pousser dans ses retranchements était Sebastian Vettel (Ferrari). Ses 70 tours lui ont servi à ne pas trop taper dans son moteur.
Il en avait vraiment sous la pédale : il a attaqué au 64e passage pour déposséder Vettel du meilleur tour car il savait que c'était synonyme de Grand chelem. Ce qui n'est pas rien puisque c'était seulement son quatrième. Un tour d'honneur avec un drapeau britannique beau à voir aussi. Des petits suppléments d'âme bienvenus.
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix du Canada 2017

Le battu : Sebastian Vettel (Ferrari)

Défait mais pas sans combattre. Il est reparti de son stand 18e après son changement de capot pour finir 4e, chapeau ! L'opération comptable est mauvaise (-13 points sur Lewis Hamilton) mais elle n'affecte pas son moral ni celui des troupes.

Le gaffeur : Carlos Sainz (Toro Rosso)

Doit-on réellement parler de gaffe pour un coutumier du fait ? Trois places de pénalité sur la grille du prochain Grand Prix, ça paraît peu pour l'imprudence - pour ne pas dire le mépris - de l'Espagnol envers Romain Grosjean (Haas). Le premier coup de braquage n'a pas suffi, il fallait visiblement en rajouter. S'il avait été seul à abandonner à la rigueur. Mais il a embarqué Felipe Massa (Williams).

Ce qui aurait pu changer le cours du Grand Prix

Une plus grande précaution de Max Verstappen (Red Bull) au départ qui n'aurait pas obligé Sebastian Vettel (Ferrari) à rentrer pour changer son aileron avant. L'Allemand avait vraiment de quoi sortir Lewis Hamilton (Mercedes) de sa zone de confort.

Le performer : Esteban Ocon (Force India)

Le Français a montré que les "ultra tendre" pouvaient être performants à un moment où ses adversaires se jetaient avec facilité sur les "super tendre" ou "tendre". Une prouesse qui n'a malheureusement pas fait la différence. Enervé par le blocus de Sergio Pérez, il est mal ressorti de la dernière chicane et Sebastian Vettel a sauté sur l'occasion. Le métier qui rentre.

Le bonus : Le bain de foule de Fernando Alonso (McLaren)

L'Espagnol a un don d'improvisation sensationnel. Un petit tour dans le public pour se remettre d'un abandon à deux tours de la fin, personne n'y aurait pensé. C'est tellement simple et ça fait tellement plaisir. Bravo "Nando" !

Le malus : La radio mauvaise conseillère

Quand on entend l'ingénieur de Stoffel Vandoorne (McLaren) lui demander de bloquer Lance Stroll (Williams) pour faire les affaires de son coéquipier Fernando Alonso, on enrage. On se dit que la radio n'a rien à faire dans la course quand elle est détournée au mépris du sport.

La question : Sergio Pérez devait laisser passer Esteban Ocon ?

Le Français y a lui-même répondu en expliquant qu'il "n'y a pas de copain" une fois la visière baissée. On a aussi du mal à croire qu'il aurait pu faire quelque chose en étant plus rapide de 7-8 dixièmes plus rapides que le Mexicain. Il en fallait plus et même avec le DRS il n'a porté aucune attaque franche. Passé par Sebastian Vettel, il n'a pas non plus été capable de recoller à la Ferrari. Le podium était un mirage.

Le regret : Le comportement de Magnussen (Haas)

Des zigzags contre-productifs et dangereux dans certains cas. Le Danois n'évolue pas.

La stat

Deux premiers points pour Lance Stroll (Williams). Premier Canadien dans ce cas sans s'appeler Villeneuve (Gilles ou Jacques).

La déclaration : Romain Grosjean (Haas)

Ça me rappelle un peu Spa 2012 dans l'idée : il (Sainz) shoote tout le monde. Je suis assez fâché avec la manière dont il s'est comporté.
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