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Montmelo team par team

Eurosport
ParEurosport

Publié 12/05/2009 à 15:01 GMT+2

Le comportement des pilotes et des voitures passé au crible pour tirer les enseignements de la 5e manche du Mondial 2009.

Brawn - Button P1, Barrichello P2
Week-end parfait pour Jenson Button, en pole et quasiment intronisé N.1 de l'équipe par un changement de stratégie en course - de trois arrêts à deux - dénoncé par Rubens Barrichello, discipliné à trois stops. Le beautiful looser des années Ferrari n'a pas compris que son image lui collait à la peau et que Ross Brawn comptait encore sur lui pour couvrir les risques et seconder son nouveau leader. Avec sa 4e victoire, Button a pris de l'assurance et a sèchement remis à sa place le Calimero pauliste. "Nous avions calculé que trois arrêts étaient la meilleure stratégie, un point c'est tout", a épilogué JB. Barrichello, qui avait pris le meilleur départ mais a étrangement saturé dans son troisième relais, ce qui lui a été fatal, n'a pas apprécié et a menacé Brawn de prendre sa retraite si ça recommençait.
Red Bull - Webber P3, Vettel P4
Le grand enseignement de ce week-end est que Mark Webber parvient à exister face à son encombrant coéquipier, fort de ce deuxième podium 2009. Malgré une nouvelle qualification ratée, l'Australien a appliqué à la perfection son plan de course pour titiller Barrichello (Brawn) sur la fin.
"J'ai fait un deuxième relais très long et j'étais bien plus satisfait de la voiture que dans le premier, même si les pneus n'avaient plus rien à donner dans les dix derniers tours. Nous avons planifié un 2e relais long car nous savions que Felipe [Massa] s'arrêterait un tour après et sa façon de conduire était la clé de ma course. Nous devions faire sauter ce verrou. Je suis très content de la façon dont j'ai piloté et la voiture était fantastique. J'ai fait un deuxième relais très long et j'étais bien plus satisfait de la voiture que dans le premier, même si les pneus n'avaient plus rien à donner dans les dix derniers tours. Nous avons planifié un 2e relais long car nous savions que Felipe [Massa] s'arrêterait un tour après et sa façon de conduire était la clé de ma course. Nous devions faire sauter ce verrou. Je suis très content de la façon dont j'ai piloté et la voiture était fantastique. Je m'attends à ce que nous soyons plus près encore à Monaco. La performance de la voiture ici est un bon signe pour des circuits comme ceux des Grands Prix de Grande Bretagne et de Turquie", a dit l'Aussie.
Sebastian Vettel s'était coltiné les échappements de Hamilton (McLaren) puis Trulli (Toyota) à Bahreïn. Pendant 63 des 66 tours catalans, il a eu une vue imprenable sur l'aileron arrière de la Ferrari de Massa. Enervé mais fair play : "Il était impossible de le passer car il a fait du très bon boulot, sans commettre la moindre faute".
Renault - Alonso P5, Piquet P12
Déçu de sa 8e place en qualif, Fernando Alonso a bénéficié des déboires de Felipe Massa dans le final pour récolter la 5e place. Satisfaction chez Renault, qui a enfin montré le vrai potentiel de la R29, 3e monoplace du peloton espagnol derrière la Brawn et la Red Bull. "La voiture s'est bien comportée pendant la course, j'ai pu aligner des temps compétitifs autant que constants", a-t-il dit. Nelson Piquet enfin en Q3 mais 10e course sans points sur 12 possible.
Ferrari : Massa P6, Räikkönen Ab
Felipe Massa excellent 4e à bord d'une F60 transformée par le Reparto Corse de Maranello. Cauchemar en course : "Tu dois économiser un tour d'essence si tu veux finir", l'a-t-on prévenu à la radio, à trois tours de la fin. Le pauvre faisait déjà tout ce qu'il pouvait pour piloter écononique depuis le premier pit stop et avait reçu l'ordre de laisser passer Vettel. Il n'a pas non plus résister à Alonso. "Sans un problème d'essence, nous serions restés devant Vettel et Alonso. Un autre pit stop m'aurait mis hors des points", a-t-il synthétisé. Il a aussi ajouté que c'en était fini de ses chances de titres Mondial. Ses 38 points de retard sur Button ont eu raison de son optimisme.
Voir Vettel passer la Q1 avec un run de "dur" énerve, forcément. Confiant en les nouvelles capacités de sa F60, Räikkönen a donc voulu se contenter d'une sortie en "tendre". Grave erreur ! Il était 13e lorsque le drapeau à damier a fermé la session en Q1. Mais trois pilotes sont parvenus à améliorer pour l'éliminer finalement. Gros pataquès chez les Rouges, qui avaient déjà fait le coup à Massa à Sakhir. Abandonné par l'hydraulique au tour 18.
BMW - Heidfeld P7, Kubica P11
Le bilan peut être vu de deux façons : misérable à l'aune des standards de 2008, présentable après la déculottée bahreïnie. L'incapacité à produire un double diffuseur comme promis à Montmelo a révélé le planning en flux tendu de Hinwil, qui travaille vraiment au jour le jour.
Williams - Rosberg P8, Nakajima P13
Les essais libres ressemblent à un plan com pour Williams, sous perfusion financière et en mal de publicité. Nico Rosberg en est tombé en panne vendredi après-midi, à vouloir absolument établir le meilleur temps de la session. On se demande bien ce que Williams peut tirer comme satisfaction de faire tourner une machine à vide. Ce nouveau coup de pub apparu au grand jour, Nico Rosberg s'est empressé de refroidir les ardeurs de ses supporters les plus aveugles et tonnant qu'il n'était pas un candidat à la pole. Bien vu. Et malheureusement, sa FW31 est désormais à la limite de la zone des points. On regrettera son retour en piste à l'origine du carambolge au virage N.2, au départ. Kazuki Nakajima n'est pas sorti du lot.
McLaren - Hamilton P9, Kovalainen Ab
Lorsqu'il est attendu, un désastre est toujours moins douloureux. "Ma course ? Elle est déjà terminée !", avait lancé Lewis Hamilton au micro de Marion Jollès, sur TF1, samedi. 14e sur la grille, le champion du monde n'attendait pas grand choses de sa MP4 au package gelé. Et encore moins qu'elle détruise ses pneus à une vitesse supersonique, faute d'appuis suffisants. Abandon moins fracassant que l'an dernier pour Heikki Kovalainen, trahi par sa boîte (tour 11).
Toyota - Glock P10, Trulli Ab
Un week-end sans pour l'écurie japonaise, qui avait pourtant toujours plutôt bien performé sur ce circuit-test. Essais comme course à oublier. Jarno Trulli a tenter d'éviter Nico Rosberg devant lui au virage N.2, au départ. Parti en travers et dans la Force India d'Adrian Sutil.
Force India - Fisichella P14, Sutil Ab
Dans le run-offs au virage 1, Adrian Sutil se trouvait sa la trajectoire de la Toyota de Jarno Trulli en perdition dans le N.2.
Toro Rosso - Bourdais Ab, Buemi Ab
Sébastien Bourdais avait chiffré entre 0.6 et 0.8 sec le gain de performance de la Toro Rosso. Il n'a malheureusement pu traduire ce potentiel, victime de survirage en Q1. Giorgio Ascaneli n'a pas du tout apprécié la présence d'une seul STR4, celle de Sébastien Buemi, en Q2. "Ici, nous avons la spécification 'Melbourne' utilisée par Red Bull Racing depuis la première course. Nous aurions pu et du avoir les deux voitures en Q2. Tout le monde a progressé mais je pense que nous avons fait un plus grand pas que les autres, ce qui aurait du nous faire remonter plus dans l'échelle des valeurs" , avait pesté le directeur technique italien, le samedi. Il n'y a pas eu de session de rattrapage dominicale. Bourdais a pilé mais a quand même escaladé le bolide de Buemi au deuxième tournant.
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